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25 mai 2025 -
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L'évangile du jour
« L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit » (Jn 14, 23-29)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.33
Préparation à la Passion

        (…) Je ne vous laisserai pas orphelins. Je vous l’ai déjà dit : “ Je reviendrai à vous. ” Mais je viendrai avant l’heure de venir vous prendre pour aller dans mon Royaume. Je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus. Mais vous, vous me voyez et vous me verrez, parce que je vis et que vous vivez, parce que je vivrai et que, vous aussi, vous vivrez. Ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Car celui qui fait bon accueil à mes commandements et les observe, celui-là m’aime ; or celui qui m’aime sera aimé de mon Père et il possédera Dieu, car Dieu est charité et celui qui aime a Dieu en lui. Et moi aussi je l’aimerai, car en lui je verrai Dieu, et je me manifesterai à lui en lui faisant connaître les secrets de mon amour, de ma sagesse, de ma Divinité incarnée. Tels seront mes retours parmi les fils des hommes, car je les aime, bien qu’ils soient faibles, sinon même ennemis. Mais ceux-ci seront seulement faibles. Je les fortifierai et je leur dirai : “ Lève-toi ! ”, “ Viens dehors ! ”, “ Suis-moi ”, “ Ecoute ”, “ Ecris ”… et vous êtes de ceux-ci.

        – Pourquoi, Seigneur, te manifestes-tu à nous et pas au monde ? demande Jude.

        – Parce que vous m’aimez et observez mes paroles. Celui qui agira ainsi sera aimé de mon Père, nous viendrons à lui et nous établirons notre demeure chez lui, en lui. En revanche, celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles et agit selon la chair et le monde. Maintenant, sachez que ce que je vous ai dit n’est pas parole de Jésus de Nazareth, mais parole du Père, car je suis le Verbe du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit cela en parlant ainsi, avec vous, parce que je veux vous préparer moi-même à la possession complète de la vérité et de la sagesse. Mais vous ne pouvez encore comprendre et vous souvenir. Quand le Consolateur viendra sur vous, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, alors vous pourrez comprendre. Il vous enseignera tout et vous rappellera ce que je vous ai dit.

        Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Je vous la donne, non comme la donne le monde, ni même comme je vous l’ai donnée jusqu’à présent : la salutation bénie du Béni à ceux qui sont bénis. Plus profonde est la paix que je vous donne maintenant. Au moment de ces adieux, je me communique moi-même à vous, avec mon Esprit de paix, comme je vous ai communiqué mon corps et mon sang, pour qu’il reste en vous une force dans la bataille imminente. Satan et le monde vont déchaîner la guerre contre votre Jésus. C’est leur heure. Ayez en vous la paix, mon Esprit qui est un esprit de paix, car je suis le Roi de la paix. Gardez-la pour ne pas vous sentir trop abandonnés. Souffrir avec la paix de Dieu en soi permet d’éviter tout blasphème et tout désespoir.

        Ne pleurez pas. Vous m’avez entendu dire : “ Je vais au Père, puis je reviendrai. ” Si vous m’aimiez au-delà de la chair, vous vous réjouiriez, car je vais au Père après un si long exil… Je vais vers celui qui est plus grand que moi et qui m’aime. Je vous le dis maintenant, avant l’événement, comme je vous ai annoncé toutes les souffrances du Rédempteur avant d’aller vers elles afin que, lorsque tout sera accompli, vous croyiez toujours plus en moi. Ne vous troublez pas ainsi ! Ne vous effrayez pas. Votre cœur a besoin d’équilibre (…)


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Être chrétien

Être chrétien ne signifie pas seulement prier le Christ, le prêcher de telle ou telle manière, ça ne veut pas dire être encore plus rigoriste dans certains domaines que les vrais catholiques. Prier Dieu, prêcher Dieu, être rigide dans tout ce qui touche au service formaliste de Dieu, les prêtres, les scribes et les pharisiens de l’époque de Jésus le faisaient tout aussi bien parmi les hommes. Néanmoins, et à de rares exceptions près, cela n’a pas fait d’eux des “chrétiens”, mais plutôt des “antichrétiens”.

Être chrétien signifie faire partie du Corps mystique par l’appartenance à l'Église de Rome en tant que catholique, en appartenant au Christ par une vie vraiment conforme à son enseignement et à ses commandements. Autrement, on n’est pas chrétien dans les faits, pas même si l’on est catholique en ce sens qu’on a reçu le baptême selon le rite de l'Église romaine ainsi que les autres sacrements. Même si l’on n’est pas tombé ou resté dans une faute grave, même si on n’en est pas allé jusqu’à renier sa foi ou à faire partie des sept condamnations de l'Église, ou encore jusqu’à appartenir à des partis politiques condamnés pour être précisément condamnables. On n’est pas un vrai chrétien, un chrétien dans les faits, si l’on ne mène pas une vie chrétienne ; il en va de même si l’on n’honore pas Dieu par un culte intérieur vivant, constant, même dans l’intimité de la maison, un culte intérieur toujours présent, même dans le travail intellectuel ou manuel, toujours actif, jusque dans les rapports sociaux qu’il faut toujours entretenir avec tous nos prochains qui nous sont plus ou moins unis par les liens du sang ou des rapports sociaux.

On n’est pas un vrai catholique ni un chrétien dans les faits lorsqu’on pratique uniquement un culte extérieur et formel pour être admiré, ou uniquement intérieur pour ne pas être tourné en dérision comme bigot, ou encore pour éviter quelque préjudice matériel. On ne l’est pas davantage tant qu’on ne cherche pas à pratiquer les vertus le plus parfaitement possible, jusqu’à l’héroïsme si l’occasion s’en présente ; tant qu’on ne pratique pas ce que l’on appelle “le complément de la loi, c’est-à-dire la charité”, dont les œuvres de miséricorde constituent autant de variantes ; tant qu’on n’essaie pas de renoncer à l’habitude vicieuse qui est cause de péché ; tant qu’on pèche contre l’Esprit Saint en doutant de la miséricorde divine qui pardonne au repenti, en présumant pouvoir se sauver tout seul, en méprisant ou en niant les vérités lumineuses de la foi – non seulement les premières et les principales, mais tout ce que contient le Credo et que les dogmes anciens et récents ont défini –, en nourrissant de l’envie à l’égard des justes, en restant des pécheurs et des impénitents obstinés ; tant qu’on porte atteinte à la vie de notre prochain ou même seulement à sa santé corporelle ou à son honneur ; tant qu’on foule aux pieds l’ordre de la nature par des actes abominables que les animaux eux-mêmes ne commettent pas de manière pleinement fautive puisqu’ils ne possèdent ni raison ni conscience ; ou encore en opprimant les pauvres, en pratiquant l’usure pour en tirer un profit illicite, en exploitant outre mesure les travailleurs ou en leur refusant un juste salaire.

Une telle vie mérite les jugements sévères de Jésus aux scribes, aux pharisiens et aux marchands du Temple. Puisque l’Évangile devrait être un livre lu chaque jour par tout chrétien, phrase par phrase, en méditant sur ces vérités qui apportent la vie, il serait opportun que les passages où Jésus distingue une vie religieuse authentique d’une vie religieuse apparente ou mensongère soient fréquemment lus, relus et médités !

Les Cahiers de 1945 à 1950, septembre / novembre 1950

N.B. : 

Les cahiers n° 121 et 122 comportent des commentaires de certains passages de l’Apocalypse et ferment la longue série des cahiers autographes de Maria Valtorta. À la différence des cahiers précédents, les dates de rédaction ne sont indiquées que de façon sommaire (septembre à novembre 1950) sur le frontispice des deux cahiers.

En outre, le texte n’est pas introduit par l’habituel "Jésus dit″. L’Auteur ne se nomme pas et ne parle pas à la première personne comme dans les "dictées″. Il reste un commentateur.

On a longtemps cru qu’il s’agissait de l’Esprit Saint qui dicte, à la même époque, les Leçons sur l'épître de saint Paul aux romains mais Marie-Juliette Quignon fait remarquer que l’auteur parle de "nous" pour désigner le genre humain. Adam et Ève sont ses ancêtres. Il parle des trois Personnes de la Trinité à la 3ème personne.

Il est donc probable que l’auteur de ces commentaires n’est autre que Maria Valtorta elle-même, arrivée à une telle union avec Dieu qu’on a pu prendre ses commentaires inspirés comme dictés par l’Esprit Saint, tant le niveau spirituel en est étonnant.