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18 mai 2025 -
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L'évangile du jour
« Aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 31-33a.34-35)

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.31
Préparation à la Passion

        (…) Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour, qui sauve. Si vous m’aimez, vous serez obéissants, et l’obéissance fait croître l’amour réciproque. Ne dites pas que je me répète. Je connais votre faiblesse, et je veux que vous soyez sauvés. Je vous ai dit cela afin que la joie que j’ai voulu vous donner soit en vous et soit parfaite. Aimez-vous, aimez-vous ! C’est mon commandement nouveau. Aimez-vous les uns les autres plus que chacun de vous ne s’aime lui-même. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis et moi, je donne ma vie pour vous. Faites ce que je vous enseigne et commande.

        Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, alors que vous, vous savez ce que je fais. Vous savez tout de moi. Je vous ai manifesté non seulement moi-même, mais aussi le Père et le Paraclet, et tout ce que j’ai entendu de Dieu.

        Ce n’est pas vous qui vous êtes choisis. C’est moi qui vous ai choisis, et je vous ai élus afin que vous alliez parmi les peuples, que vous portiez du fruit en vous et dans le cœur des personnes qui seront évangélisées, et que votre fruit demeure. Et tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.

        Ne dites pas : “ Si tu nous as choisis, pourquoi avoir aussi choisi un traître ? Si tu connais tout, pourquoi avoir fait cela ? ” Ne vous demandez pas non plus qui est cet homme. Ce n’est pas un homme, c’est Satan. Je l’ai dit à mon ami fidèle, et je l’ai laissé dire par mon enfant bien-aimé. C’est Satan. Si Satan, l’éternel singe de Dieu, ne s’était pas incarné en une chair mortelle, ce possédé n’aurait pu se soustraire à mon pouvoir de Jésus. J’ai dit : “ possédé ”, mais non, il est bien davantage. Il est anéanti en Satan (…)


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Josefa 05 08
Force et consolation de Marie

Marie dit :

“La béatitude de l’extase que j’ai éprouvée à la naissance m’a accompagnée comme l’essence d’une fleur enfermée dans le vase vivant du cœur durant toute ma vie. Indescriptible joie. Humaine et surhumaine. Parfaite.

Lorsque chaque soir qui tombait martelait dans mon cœur le dou­loureux ‘mémento’ : ‘Un jour de moins à attendre, un jour de plus qui rapproche du Calvaire’, et mon âme en était recouverte de douleur comme si une vague de tourment l’avait balayée – flux anticipé de cette marée qui m’engloutirait sur le Golgotha – je me penchais en esprit sur le souvenir de cette béatitude, lequel était resté vif dans mon cœur, tout comme quelqu’un se penche au-dessus d’une gorge en haute montagne pour entendre de nouveau l’écho d’un chant d’amour et voir au loin la maison de sa joie.

Cela a été ma force dans la vie. Et elle l’a été surtout à l’heure de ma mort mystique au pied de la Croix. Afin de ne pas en arriver à dire à Dieu – qui nous punissait, moi et mon doux Fils, pour les péchés du monde entier – que son châtiment était trop atroce et sa main de Justicier, trop sévère, j’ai dû fixer, à travers un voile des larmes les plus amères que jamais femme eût versées, ce souvenir lumineux, béatifique, saint, lequel s’élevait en cette heure comme une vision de réconfort de l’intérieur de mon cœur pour me dire combien Dieu m’avait aimée, s’élevait pour venir à ma rencontre sans attendre, car il était une sainte joie, que je le cherche, puisque tout ce qui est saint est imprégné d’amour et l’amour donne sa vie même aux choses qui ne semblent pas avoir la vie.

Maria, voici ce qu’il faut faire quand Dieu nous frappe.

Se souvenir des moments où Dieu nous a accordé la joie afin de pouvoir dire, même au milieu des tourments : ‘Merci, mon Dieu. Tu es bon avec moi’.

Ne pas refuser le réconfort qu’apporte le souvenir d’un don que Dieu nous a fait dans le passé, souvenir qui surgit pour nous consoler à l’heure où la douleur nous fait plier, comme des tiges secouées par l’ouragan, vers le désespoir, afin que nous ne désespérions pas de la bonté de Dieu.

Faire en sorte que nos joies nous viennent de Dieu, c’est-à-dire ne pas nous procurer des joies humaines, voulues par nous et aisément contraires, comme tout ce qui est le fruit d’actions étrangères à Dieu, à sa Loi divine et à sa Volonté, mais n’attendre la joie que de Dieu.

En garder le souvenir même une fois que la joie est passée, car le souvenir qui pousse à faire le bien et à bénir Dieu n’est pas un souvenir condamnable, mais au contraire, conseillé et béni.

Baigner de la lumière de cette époque les ténèbres du présent pour les rendre si lumineuses que nous puissions toujours y voir le saint visage de Dieu, même dans la nuit la plus obscure.

Tempérer l’amertume du calice par la douceur dont on a joui afin de pouvoir en supporter le goût et arriver à le boire jusqu’à la dernière goutte.

Sentir, puisqu’on l’a conservée comme le plus précieux souvenir, la sensation de la caresse de Dieu alors que les épines nous serrent le front.

Voilà les sept béatitudes qui s’opposent aux sept épées. Je te les donne dans ma leçon de Noël (mets-en la date) et, avec toi, je les donne à tous mes bien-aimés.

Ma caresse en guise de bénédiction à tous.”

Les Cahiers de 1943, 25 décembre