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26 novembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Ne vous égarez pas » (Lc 21, 5-11)

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.44
Préparation à la Passion

       (…) « Prenez garde que personne ne vous séduise à l’avenir. Je suis le Christ et il n’y en aura pas d’autres. Donc, quand plusieurs viendront vous dire : “ Je suis le Christ ” — et ils en séduiront un grand nombre —, ne les croyez pas, même si leurs paroles s’accompagnent de faits extraordinaires. Satan, en père du mensonge et protecteur des menteurs, aide ses serviteurs et ses disciples par de faux prodiges. Ce qui permet de reconnaître que ces prodiges ne sont pas bons, c’est qu’ils s’accompagnent toujours de peur, de trouble et de mensonge. Les miracles de Dieu, vous les connaissez : ils procurent une paix sainte, la joie, le salut, la foi, ils suscitent des désirs saints et de bonnes actions. Pas les autres. Réfléchissez donc à la forme et aux conséquences des prodiges que vous pourrez voir à l’avenir attachés à l’œuvre des faux christs et de ceux qui se donneront l’apparence de sauveurs des peuples, mais seront au contraire des fauves qui les mènent à leur perte.

       Vous entendrez parler de guerres — vous en verrez aussi — et de bruits de guerre, et on vous dira : “ Ce sont les signes de la fin. ” Ne vous troublez pas : ce ne sera pas encore la fin. Il faut que tout cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. Des peuples se soulèveront contre d’autres peuples, des royaumes, des nations, des continents contre d’autres, et il s’ensuivra des pestes, des famines et des tremblements de terre en plusieurs endroits. Mais ce ne sera que le commencement des douleurs. Alors on s’en prendra à vous, et on vous tuera en vous accusant d’être responsables de ces souffrances, et les hommes espéreront être délivrés en persécutant et en détruisant mes serviteurs.

       Les hommes accusent toujours les innocents d’être la cause du mal qu’ils se créent eux-mêmes par leurs péchés. Ils vont jusqu’à accuser Dieu — lui, l’Innocence parfaite et la Bonté suprême — d’être la cause de leurs souffrances. Ils vous traiteront pareillement, et vous serez haïs à cause de mon nom. C’est Satan qui les y pousse. Et beaucoup se scandaliseront, se trahiront et se haïront mutuellement. C’est encore Satan qui les incite. Et il s’élèvera de faux prophètes qui induiront un grand nombre de gens en erreur. Ce sera encore Satan l’auteur véritable de tant de mal. Et à cause de la multiplication de l’iniquité, la charité se refroidira chez certains. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Néanmoins, il faut auparavant que cet Evangile du Royaume de Dieu soit prêché dans le monde entier, en témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. Il y aura le retour au Christ d’Israël qui l’accueille et la prédication de ma Doctrine dans le monde entier.(…)


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Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (1/3)

Jésus dit :

[...] Regarde, Maria. Ce peuple, devenu plus étranger et plus rebelle que mon vrai peuple – puisqu’il est mon peuple de nom seulement, mais en réalité il se bat sous d’autres drapeaux et obéit à d’autres lois, lesquels ne sont certainement pas le drapeau du Christ et la loi de Dieu – ce peuple me cherche. Mais comment me cherche-t-il ?

Une fois, je l’ai comparé à un aveugle. Aujourd’hui, je le compare à un saoul. En effet, il est saoul pour s’être repu, jusqu’à l’abrutissement, de ses vices. Celui qui est ivre est incapable de comprendre et de s’orienter. Son esprit chancelle dans les brouillards du vin et cela le rend inférieur aux bêtes elles-mêmes.

Il me cherche! Oh! Peuple de fous et de parjures, qui avez miné l’intégrité de votre esprit par les fièvres de vos sens et de vos péchés, et qui avez trahi Dieu, ô peuple qui étais à moi, comment peux-tu me trouver si tu n’enlèves pas ta robe de souillure et si tu ne reviens pas avec ton esprit à ton Seigneur, mais réellement et non dans un culte hypocrite et sporadique, poussé non par l’amour mais par le besoin, par la peur, par l’intérêt, tous trois des mobiles terrestres, utiles seulement à cette partie de vous qui meurt et non à l’âme immortelle ?

Mais même si, dans votre injustice suffisante, vous vous croyez vivants dans la Justice, et vous vous louangez pour être fidèles à la loi de votre Dieu, et vous accusez Dieu de ne pas être bon parce qu’il vous punit pour des fautes que vous n’avez pas commises, même si vous faites tout cela, moi, la Vérité qui ne se trompe pas, je vous dis que celui qui est enseveli, non depuis quatre, mais dix fois quatre jours dans la puanteur d’un sépulcre, est plus vivant que vous qui avez l’âme rongée à sept et dix endroits par les gangrènes de vos péchés manifestes ou sournois. Et les sournois ne sont pas les moins graves; au contraire, ils sont souvent doublement coupables, car ils échappent à la loi humaine et trompent les autres dans leur jugement de ce que vous êtes.

Les autres : des êtres humains. Et non Dieu qui voit le grouillement de vers qui a remplacé en vous votre âme de lumière, cette âme que je vous ai donnée et que j’ai rachetée et qui m’est chère comme si elle était une partie de moi-mêmec; en fait, mystiquement, elle l’est puisque vous êtes les membres de mon Corps mystique, et le plus petit d’entre vous sur terre est à mes yeux égal et même supérieur au plus grand, car je ne regarde pas les gloires boueuses de la terre mais votre vraie valeur, qui vient de ce que vous êtes par rapport aux lois éternelles [...]

Les Cahiers de 1943, 1 octobre