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25 novembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres » (Lc 21, 1-4)

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.9
Préparation à la Passion

       (…) Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.

       Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.

       Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés. (…)


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Saint Catherine of AlexandriaGIMP
Sainte Catherine d'Alexandrie

[Sainte Catherine d'Alexandrie est une vierge et martyre qui a vécu au début du 4ème siècle. L'Église la célèbre le 25 novembre. Maria Valtorta la décrit dans une de ses visions] :

« Le jeudi 8 mars au soir, après avoir mis par écrit une grande partie de la dernière Cène, je me demande comment je peux si bien comprendre les choses les plus obscures quand Jésus parle. Et je me dis :

« En aura-t-il été de même pour les autres ? »

J’entends par là les mystiques de ces vingt siècles de christianisme, les docteurs, etc.

J’entends une voix qui me parle et je sens une grande joie m’envahir. J’étais tout sauf heureuse, car la douleur des dernières heures de Jésus est sur moi et m’accable jusqu’à la souffrance physique. Elle dit :

« Sais-tu qui je suis ? »

Mais je l’ignore. J’éprouve seulement de la paix et je vois uniquement une lueur claire, lunaire, très belle, de forme corporelle mais si immatérielle que je ne la distingue pas.

« Je suis Catherine. »

Je me dis : « Oh, quelle est belle ! La dernière fois, elle avait une autre voix ! Celle-ci est cristalline, jeune, haute ; elle n’a rien à voir avec la belle voix de la sainte de Sienne.

– Je ne suis pas celle à qui tu penses. Elle aussi a reçu son enseignement de la sagesse divine. Mais moi, je suis Catherine d’Alexandrie, la martyre du Christ. Je te protège. Je te le dis, en nous aussi tout devenait lumière sous la lumière de Jésus. Ce n’est pas par étude humaine, mais par une action spirituelle que nous sommes devenues les “savantes” du Seigneur, pour l’aimer, le servir, le louer de cette manière. Et aussi pour le faire aimer, servir et louer par le biais de cet enseignement qui nous venait d’en haut ; alors que ses aspects les plus sublimes étaient humainement incompréhensibles, ils devenaient simples comme des mots d’enfant si nous écoutions son enseignement avec lui, l’Epoux. Adieu. Je t’ai répondu. Je t’aime. Tu es pour moi une petite sœur. Que l’Amour trinitaire soit avec toi. »

La lumière s’est alors assombrie et la voix s’est tue. Rien de plus. Je me suis endormie, heureuse de cette nouvelle amie du ciel. »

Les Cahiers de 1945-1950, 8 mars 1945