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21 septembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Suis-moi » (Mt 9, 9-13)

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
30 juillet 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 2 - ch 97.3
1ère année vie publique

       (…) Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.

       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :

       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »

       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…

       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.

       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…

       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.

       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…

       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »

       Cette troisième invitation est une caresse.

       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »

       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien. (…)


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Revenez aux méthodes des catacombes (6/6)

[...] J’ai dit qu’instruire les ignorants, réprimander les pécheurs, pardonner les offenses, c’est faire œuvre de miséricorde. Agissez ainsi là où c’est le plus nécessaire, là où il est le plus difficile de se vaincre et de vaincre.

Que chacun prenne sa croix, la porte et l’élève, après avoir travaillé et souffert, sur les nouvelles positions reconquises au Christ, comme le font les soldats pour la gloire de leur patrie. Un prêtre est un soldat du Christ, et la gloire de mon Règne dans le monde doit être son but suprême.

Elevez mon signe dans le cœur des hommes, et Satan fuira loin d’eux. C’est cela, et rien d’autre, qui vous sauvera. Car c’est une arme spirituelle et efficace. Satan et ses serviteurs sont vaincus, non par des partis, des paroles ou des actes humains, mais par ce qui est surnaturel.

Faites ce que je dis, et je serai avec vous.

Mais je dirai avec Paul : “Prenez garde, ne refusez pas d’entendre celui qui vous parle ; car si les fils d’Israël n’ont pas échappé au châtiment quand ils ont refusé d’entendre celui qui les avertissait par un oracle sur la terre, à plus forte raison nous n’y échapperons pas non plus, si nous nous détournons de celui qui nous parle depuis les Cieux.”

Cela fait bien longtemps que tout cela a été dit à mon instrument. Mais en raison de la dureté de cœur de beaucoup, j’avais ordonné la destruction de la dictée à vous donner en temps et en lieu. Cette dictée-ci ne répète pas tout. Une grande partie reste dans le cœur de mon instrument, pour que vous n’en veniez pas à le haïr. D’autres, plus aptes que lui à réagir à vos jugements, auront ce qui n’a pas été révélé. Mais ce que j’ai dit est suffisant. Et je l’ai dit maintenant que les événements et les méditations sur ce qui pouvait vous arriver vous ont rendus plus enclins à écouter un conseil de sagesse et de charité divine. »

Les Carnets, le 25 avril 1948