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24 mai 2024 -
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L'évangile du jour
« Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare ! » (Mc 10, 2-12)

En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
26 février 29
Lieu
Gadara
Livre
Tome 5 - ch 357.10
3ème année vie publique

       – Que désirez-vous savoir ?

       – Nous voulions savoir s’il est permis à l’homme de répudier sa femme pour un motif quelconque. C’est une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit là où cela arrive. Les gens s’adressent à nous pour savoir si c’est permis et nous répondons suivant les cas.

       – En approuvant le fait accompli quatre-vingt-dix fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous n’approuvez pas, il s’agit des pauvres ou de vos ennemis.

       – Comment le sais-tu ?

       – Parce qu’il en est ainsi de toutes les affaires humaines. Et j’ajoute une troisième catégorie : celle où, si le divorce était permis, il se justifierait davantage, comme dans les vrais cas pénibles tels qu’une lèpre incurable, une condamnation à vie, ou une maladie honteuse…

       – Alors, pour toi, ce n’est jamais permis ?

       – Ni pour moi, ni pour le Très-Haut, ni pour aucune âme droite. N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement des jours, a créé l’homme et la femme ? Et qu’il les créa mâle et femelle ? Il n’avait pas besoin de le faire. S’il l’avait voulu, il aurait pu, pour le roi de la Création fait à son image et à sa ressemblance, créer un autre mode de procréation, qui aurait été tout aussi bon, bien que différent de tout autre moyen naturel. Et il a dit : “ Pour cette raison, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à la femme, et les deux seront une seule chair. ” Dieu les a liés en une seule unité. Ils ne sont donc plus “ deux ” chairs mais “ une ” seule. Ce que Dieu a uni, parce qu’il a vu que c’était “ bon ”, que l’homme ne le sépare pas, car si cela arrivait, ce ne serait plus bon.


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Dieu est amour et justice

[...] « Dieu, étant Amour, ne peut ne pas être aussi Justice. Seulement celui qui n’aime pas devient injuste envers ses semblables, ou envers ses fils et ses frères. Mais celui qui aime est toujours juste, et quand il reconnaît que les œuvres de quequ’un sont injustes, ne pas reconnaître qu’elles sont injustes, si elles le sont vraiment, ne serait pas bonté mais bêtise. Il est juste aussi dans la façon de punir, n’excédant ni en sévérité ni en indulgence, mais en agissant dans la mesure exigée par le péché. 

Dieu aime. Il aime comme un Père aime ses enfants, ou comme Jésus, Dieu-Homme, aime ses frères. Donc il est toujours juste, autant dans ses punitions que dans ses récompenses. Quand, des lèvres de la Sagesse incarnée sortaient les conseils évangéliques tels que : Faites ce que je fais, et comme je le fais. “Soyez parfaits comme le Père qui est aux Cieux”, c’est vers cette perfection de justice affectueuse que le Verbe incitait : la Justice parfaite du Père, et celle du Fils devenu Homme. Vers cette justice qui ne se vend à aucune des parties, ni sous la pression, ni par des cadeaux, ni par amitié, ni par lien de parenté, mais juge, absout ou condamne selon qu’il convient, avec un esprit qui dépasse ce qui est matériel et terrestre. 

Être juste avec son prochain est encore plus difficile que d’aimer Dieu. Parce que Dieu est bon, et qu’il est facile d’aimer quelqu’un qui est bon. Dieu est pardon, et il est facile d’aimer quelqu’un qui pardonne. Dieu est consolation, et il est facile d’aimer quelqu’un qui console. Dieu est soutien, et il est facile d’aimer quelqu’un qui supporte et soutient. Mais le voisin est souvent mauvais, injuste, prêt à vous faire de la peine, à augmenter celle que déjà vous avez, l’augmenter à travers ses incompréhensions, son obstination, ses dérisions, et sa sévérité. Il vous abandonne vite si vous êtes opprimés ou malheureux, lorsqu’il ne devient pas lui-même le complice de ceux qui déjà vous oppriment, et ainsi vous chagrine encore plus. Il est lent à pardonner, même s’il s’est trompé en vous considérant coupable de l’avoir offensé, alors que vous étiez innocent. Et si par malheur vous êtes prouvé vraiment coupable, il est très dur à vous pardonner. L’aimer est donc bien difficile. 

Mais il est dit : “Aimez ceux qui vous haïssent, et vous serez fils du Très-Haut”. Pourquoi ? Parce que vous aurez l’amour parfait. Vous aurez en commun avec Dieu la plus grande ressemblance. Vraiment. Chaque fils hérite de son père la vie que celui-ci lui transmet par sa semence, si bien que les traits héréditaires du père sont indélébiles, et dans le sang, et dans l’apparence, et dans la personnalité, sans compter le nom de famille. De même vous, si vous assimilez le principal attribut de Dieu, ce qui constitue son essence, vous assumez la Vie divine elle-même, vous vivez par lui et en lui, et de cette façon vous devenez ses vrais fils. Pas des fils égaux à lui en nature et substance, mais égaux à lui par adoption, une adoption qui divinise la créature à travers la participation relative aux actions de Dieu, Unique et Trinitaire, et à travers la ressemblance que vous acquérez en faisant vous-mêmes ce qu’il fait, lui, depuis toujours: aimer ». [...]

Leçons sur l’Épître de Saint Paul aux Romains, Leçon n°39 (Rm 9, 14-18)