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24 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Restez en tenue de service » (Lc 12, 35-38)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 septembre 28
Lieu
Arbel
Livre
Tome 4 - ch 276.10
2ème année vie publique

       (…) Soyez toujours prêts comme un homme sur le point de partir en voyage, ou qui attend son maître. Vous êtes les serviteurs du Maître-Dieu. A toute heure il peut vous appeler là où il est, ou bien venir là où vous êtes. Soyez donc toujours prêts à partir ou à lui faire honneur, la taille ceinte de la ceinture de voyage ou de travail et la lampe allumée à la main. Au sortir d’une fête de noces avec quelqu’un qui vous a précédés dans les Cieux ou dans la consécration à Dieu sur la terre, Dieu peut se souvenir de vous qui attendez et peut dire : “ Allons chez Etienne ou chez Jean, ou bien chez Jacques et chez Pierre. ” Et Dieu est rapide pour venir ou pour dire : “ Viens. ” Soyez donc prêts à lui ouvrir la porte quand il arrivera, ou à partir s’il vous appelle.

       Bienheureux ces serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. En vérité, pour les récompenser de leur attente fidèle, il passera sa ceinture à son vêtement et, après les avoir fait asseoir à table, il se mettra à les servir. Il peut venir à la première veille, comme à la seconde ou à la troisième. Vous l’ignorez. Soyez donc toujours vigilants. Et bienheureux si vous l’êtes et que le Maître vous trouve ainsi ! Ne vous leurrez pas vous-mêmes en disant : “ On a bien le temps ! Cette nuit, il ne viendra pas ” : il vous en arriverait du mal. Vous ne savez pas. Si l’on savait quand le voleur va venir, on ne laisserait pas sa maison sans surveillance pour que le brigand puisse en forcer la porte ou les coffres-forts. Vous aussi, soyez prêts car, au moment où vous y penserez le moins, le Fils de l’homme viendra en disant : “ Voici l’heure. ” » (…)


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L’amour spirituel entre parents et enfants (1/2)

Jésus dit :

“Ecoute, Maria. Tu connais la parabole du père qui a deux fils ; l’un dit : ‘Oui, père’, et puis ne fait rien ; l’autre dit : ‘Non, père’, et puis fait ce que son père lui demande ?

Je ne veux pas ici te faire méditer sur les devoirs des enfants et sur la beauté de l’obéissance. Non. Je veux seulement dire que peut-être ce père n’était pas un modèle de père. La preuve : ses enfants ne l’aimaient pas : l’un ment, l’autre répond par un refus qu’il surmonte ensuite par un effort surhumain.

Les enfants ne sont pas tous parfaits, mais il est vrai aussi que tous les pères ne sont pas parfaits. Le commandement dit : ‘Père et mère tu honoreras’ et celui qui l’enfreint pèche et sera puni par la Justice divine. Mais la Justice ne serait pas justice si elle n’employait pas la même mesure avec ceux qui n’honorent pas les enfants. Honorer dans la langue ancienne veut dire: traiter une personne avec des égards révérentiels. Or, s’il est juste d’honorer ceux qui nous ont donné la vie et ont pourvu à nos besoins pendant l’enfance, il n’est pas moins juste que les parents honorent les êtres que Dieu leur a accordé d’avoir et qu’il leur a confiés, à eux qui les ont engendrés, pour qu’ils les élèvent saintement.

Trop souvent, les pères et les mères ne réfléchissent pas au fait qu’ils deviennent les dépositaires et gardiens d’un prodige du Dieu Créateur. Trop souvent les parents ne pensent pas que, dans cette chair engendrée par la chair et le sang humains, il y a une âme créée par Dieu, laquelle doit être formée à une doctrine de spiritualité et de vérité pour être dignement remise à Dieu.

Chaque enfant est un talent que le Seigneur a confié à un de ses serviteurs. Mais malheur au serviteur qui ne le fait pas fructifier, qui le laisse inerte en s’en désintéressant, ou pis encore, le détruit et le corrompt. Si, d’une voix sévère, Dieu demande des explications à celui qui ne veille pas à enrichir le talent vivant du bon Dieu, et décrète un long châtiment, Dieu, Maître et Juge de tout ce qui est, décrétera, par un inexorable verdict, la peine éternelle à celui qui dissipe et tue l’âme de son enfant, au parent meurtrier de sa partie la plus précieuse : son âme.

Ceci est vrai en général.” [...]

Les Cahiers de 1943, 10 juillet