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23 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » (Lc 12, 13-21)

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 septembre 28
Lieu
Arbel
Livre
Tome 4 - ch 276.6
2ème année vie publique

       (…) Ecoutez cette parabole : les champs d’un homme riche lui avait rapporté d’abondantes récoltes. Elles étaient vraiment miraculeuses. Il contemple avec joie toute cette richesse qui s’accumule sur ses champs et sur son aire au point de ne pas trouver de place dans les greniers et de devoir être abritée sous des hangars provisoires et jusque dans les pièces de la maison. Et il dit : “ J’ai travaillé comme un esclave, mais la terre ne m’a pas déçu. J’ai travaillé pour dix récoltes, et maintenant je veux me reposer pour autant de temps. Comment ferai-je pour abriter toute cette profusion ? Je ne veux pas la vendre, car cela m’obligerait à travailler pour avoir une nouvelle moisson l’an prochain. Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers et j’en ferai de plus grands pour loger tout mon blé et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : ‘ O mon âme ! Tu as maintenant des biens pour plusieurs années. Repose-toi donc, mange, bois et profite de la vie. ’” Cet homme, comme beaucoup, confondait le corps et l’âme et mélangeait le sacré au profane : car en réalité, dans les jouissances et l’oisiveté, l’âme ne tire aucun profit, mais elle s’affaiblit, et celui-là aussi, comme beaucoup, s’arrêtait après la première bonne récolte dans les champs du bien, car il lui semblait avoir tout fait.

       Mais ne savez-vous pas que, quand on a mis la main à la charrue, il faut persévérer une année, dix, cent, tant que dure la vie, car s’arrêter est un crime envers soi-même, parce qu’on se refuse une gloire plus grande, et c’est régresser, car celui qui s’arrête, généralement, non seulement ne progresse plus, mais revient en arrière ? Le trésor du Ciel doit augmenter d’année en année pour être bon. Car, si la miséricorde divine doit être bienveillante, même avec ceux qui ont eu peu d’années pour le former, elle ne sera pas complice des paresseux qui, ayant une longue vie, font peu de chose. Le trésor doit être en continuelle croissance. Autrement, ce n’est plus un trésor qui porte du fruit, mais un trésor inerte et cela se produit au détriment de la paix promise du Ciel.

       Dieu dit à l’homme sot : “ Insensé ! Toi qui confonds le corps et les biens de la terre avec ce qui est esprit et qui tires d’une grâce de Dieu un mal, sache que, cette nuit même, on te redemandera ton âme ; et quand elle sera partie, ton corps restera sans vie. Ce que tu as préparé, à qui cela reviendra-t-il ? L’emporteras-tu avec toi ? Non. Tu arriveras dépouillé des récoltes terrestres et des œuvres spirituelles en ma présence, et tu seras pauvre dans l’autre vie. Il valait mieux faire de tes récoltes des œuvres de miséricorde pour ton prochain et pour toi. Car, en te montrant miséricordieux envers les autres, tu serais miséricordieux envers ton âme. Et, au lieu de nourrir des pensées d’oisiveté, il aurait mieux valu mettre en œuvre des activités d’où tu pouvais tirer un profit utile pour ton corps et de grands mérites pour ton âme, jusqu’au moment où je t’aurais appelé. ” L’homme mourut cette nuit-là et fut jugé avec sévérité. En vérité, je vous dis que c’est ce qu’il se passe pour l’homme qui thésaurise pour lui-même et ne s’enrichit pas aux yeux de Dieu. (…)


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Approfondir
Neuvaine au Coeur Immaculé de Marie - Jour 8
Les invocations de Fatima

[Maria Valtorta dit] :

[...] “ Hier soir, avant l’assoupissement que je sentais me gagner, je vis la Vierge et Jésus, mais Jésus adulte, comme il était à sa mort. Toujours dans sa tunique blanche. Vêtus de blanc tous les deux. Mais la robe de la Vierge était d’un blanc argenté comme celui du lys, et son voile aussi, comme dans les visions de la Grotte ; tandis que la tunique de Jésus était d’un blanc ivoire comme s’il était d’une étoffe de laine.

J’ai pu bien comparer les deux corps et les deux visages, car ils étaient près l’un de l’autre, du côté droit de mon lit, Jésus près de mon chevet, Marie à sa droite vers le pied de lit.

Marie était plus petite de toute la tête de son Fils, de sorte que la tête de la Vierge était à la hauteur de l’épaule du Fils qui est très grand. Elle est beaucoup plus mince que lui, lequel a de larges épaules et un corps robuste sans être gros. Le teint du visage d’un blanc ivoire. Seules les lèvres sont accentuées dans leur couleur, qui tranche sur cette couleur sans couleur de la peau ; les yeux, bleus : clairs ceux de la Vierge, plus foncés ceux du Fils, et plus grands. Des yeux de dominateur, mais si doux ! Les cheveux plus clairs chez la Mère, d’une couleur plus vive chez le Fils, mais toujours d’un blond qui tire sur le cuivre et également fins, soyeux et avec des vagues qui se terminent par des boucles chez Jésus ; pour Marie, je ne sais pas parce que le voile ne me permet de voir que les cheveux du front jusqu’aux oreilles. Je ne sais pas s’ils sont dénoués, tressés ou épinglés sur la nuque.

Les deux ont un visage d’un ovale allongé, mince sans être osseux. Celui de Marie est plus délicat, plus petit, proportionné au corps. Mais le front, le nez, la bouche, la forme des joues, la coupe de l’œil, à la paupière lisse et plutôt baissée, sont les mêmes. Excepté que, je le répète, les yeux de Jésus sont plus grands et leur regard est celui d’un dominateur.

Les mains, très blanches et toutes petites chez Marie, sont plus viriles chez le Fils et de peau plus foncée, mais la forme en est très fuselée chez les deux par rapport à la largeur.

Jésus et Marie se regardent de temps en temps avec un indescriptible amour. Marie regarde avec adoration. Jésus regarde sa Mère avec un amour infini, vénérant et protecteur, reconnaissant, je dirais. Et je dirais aussi qu’ils se parlent avec le regard et le sourire. Ils me regardaient et puis se regardaient. Je voyais clairement le mouvement des têtes.

Puis tout s’effaça dans l’assoupissement. Mais quand je revins à moi, la première chose que je vis fut mes deux amours toujours au même endroit.

Alors, comme j’étais seule dans le noir, pendant que les autres mangeaient ou parlaient (je ne sais) dans la salle à manger, je me suis bien gardée de faire savoir que j’étais éveillée. J’ai enduré une soif ardente et le besoin d’être remuée (j’avais des fourmis dans tout le corps) pour pouvoir savourer en paix la douce vision. De mes mains à moitié engourdies, j’ai pris mon chapelet qui était sur ma poitrine, où je le mets toujours quand je sens venir le sommeil ou le collapsus, et j’ai commencé à réciter le chapelet. Les mystères douloureux.

Aussitôt que j’ai commencé par les invocations de Fatima : ‘Jésus, c’est pour ton amour, pour la conversion des pécheurs, pour le saint Père et pour réparer les injures faites au cœur immaculée de Marie. Jésus, pardonnez-nous nos fautes, préservez-nous du feu de l’enfer, amenez au Ciel toutes les âmes et surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde’, j’ai vu les deux se regarder, étincelant d’amour réciproque. Étincelant est le mot juste et exprime à peine la splendeur des deux visages.

Puis, quand je dis le mystère : ‘L’oraison de Jésus au jardin’, le visage de Marie regarda le Fils avec amour et peine, et elle prit dans sa toute petite main la main droite du Fils, laquelle pendait le long de sa hanche, et la baisa avec une suprême vénération. Et ce fut ainsi à chacun des cinq mystères douloureux. La grâce de ce geste est indescriptible, comme est indescriptible le regard que Jésus posait sur la tête penchée de sa Mère pendant qu’elle lui baisait le dos de la main.

Je ne voyais pas les stigmates. A vrai dire, même quand j’ai vu Jésus souffrant, j’ai vu du sang sur ses mains, mais jamais la blessure ouverte. Je ne peux donc pas dire le point précis où elle se trouve.” [...]

Les Cahiers de 1943, 29 décembre