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25 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39-48)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 septembre 28
Lieu
Arbel
Livre
Tome 4 - ch 276.11
2ème année vie publique

       (…) Pierre, qui a été jusqu’à oublier de finir son repas pour écouter le Seigneur, demande, lorsqu’il voit que Jésus se tait :

       « Ce que tu dis, c’est pour nous ou pour tous ?

       – C’est pour vous et pour tous, mais c’est surtout pour vous, car vous êtes comme des intendants placés par le Maître à la tête des serviteurs et vous êtes doublement obligés d’être prêts, à la fois comme intendants et comme simples fidèles. Que doit être l’intendant placé par le maître à la tête de ses serviteurs pour donner à chacun sa juste part au moment voulu ? Il doit être avisé et fidèle. Pour accomplir son propre devoir, pour faire accomplir à ceux qui sont au-dessous de lui leur propre devoir. Autrement les intérêts du maître en souffriraient, car il paie l’intendant pour qu’il agisse en son nom et veille sur ses intérêts en son absence.

       Bienheureux le serviteur que le maître, en revenant chez lui, trouve en train d’agir avec fidélité, habileté et justice. En vérité, je vous dis qu’il l’établira intendant de ses autres propriétés aussi, de toutes ses propriétés, se reposant et se réjouissant dans son cœur de la sécurité que ce serviteur lui donne.

       Mais si ce serviteur dit : “ Ah ! C’est bien : le maître est très loin et il m’a écrit que son retour sera retardé. Je peux donc faire ce que bon me semble puis, quand je verrai que son retour est proche, j’y pourvoirai. ” Et il se mettra à manger et à boire au point d’en être ivre et à donner des ordres d’ivrogne. Comme les bons serviteurs qui dépendent de lui refusent de les exécuter pour ne pas faire du tort à leur maître, il se met à battre les serviteurs et les servantes jusqu’à les rendre malades et languissants. Il croit être heureux et il dit : “ Je savoure enfin ce que c’est qu’être maître et craint de tous. ”

       Mais que lui arrivera-t-il ? Le maître reviendra au moment où il s’y attend le moins, et il le surprendra justement en train d’empocher l’argent ou de corrompre quelque serviteur parmi les plus faibles. Alors, je vous le dis, le maître le chassera de sa place d’intendant et jusque des rangs de ses serviteurs, car il n’est pas permis de garder les infidèles et les traîtres parmi des serviteurs honnêtes.

       Et il sera d’autant plus puni que le maître l’avait davantage aimé et instruit. Car plus on connaît la volonté et la pensée du maître, plus on est tenu de l’accomplir avec exactitude. S’il n’agit pas comme le maître le lui a expliqué, en détail, comme à nul autre, il recevra de nombreux coups, alors qu’un serviteur de second rang qui est bien peu au courant et se trompe en croyant bien faire, sera moins puni. A qui on a beaucoup donné, il sera beaucoup demandé ; celui qui a été chargé de beaucoup devra rendre beaucoup, car mes intendants devront rendre compte même de l’âme d’un bébé d’une heure.


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USM S34 2022 08 25
L’amour spirituel entre parents et enfants (2/2)

[....] [Jésus dit :] 

“Passons maintenant à ton cas particulier.

Sais-tu comment tu dois aimer ta mère pour pouvoir continuer à l’aimer ? D’un amour uniquement spirituel. L’autre... est inutile. Elle ne le voit pas, ne le comprend pas, ne le sent pas. Et elle le piétine, te faisant saigner dans ton humanité. C’est pourquoi je te dis : aime-la seulement spirituellement. Aime donc sa pauvre âme et prodigue-toi pour elle. Je ne t’en dis pas plus, car tu es sa fille et je ne voudrais pas qu’ensemble nous manquions à l’honneur dû à une mère. Je suis Dieu et Juge : je pourrais le faire, mais avec toi, je ne veux pas. Même si un parent agit mal, il faut le respecter car il est ‘parent’.

Aime sa pauvre âme. Elle a un grand besoin de ta charité de fille. Par rapport à la vie éternelle, les pères et mères qui pèchent envers leurs enfants ont besoin de leur aide et de leur pardon pour que leur peine soit allégée.

Réfléchis bien à ce que je te dis sans que j’aie besoin d’ajouter autre chose. Si tu t’arrêtes à la considérer comme femme, tu ne pourras pas l’honorer. J’en conviens. Mais pense que c’est une âme fille de Dieu et très, très, très rudimentaire. Tu dois mettre en œuvre ta charité de fille pour réparer ses déficiences, tu dois l’enrichir pour qu’elle ne se présente pas trop pauvre au Dieu Juge.

Tu as pitié des infirmes et amour pour les petits enfants. Mais y a-t-il enfance spirituelle plus grande que celle de ta mère ? Et y a-t-il infirmité spirituelle plus sévère que celle de ta mère ? Embrasse donc son esprit lourd et obscur et lève-le vers la Lumière.

Difficile amour que l’amour spirituel. Je le sais. Mais c’est un amour de perfection. C’est l’amour que j’ai eu pour tant d’humains pendant que j’étais mortel. Je savais qui me trahirait. Je savais qui me renierait. Je savais qui fuirait à l’heure terrible. Rien ne m’était obscur. Eh bien, j’ai accompli d’incommensurables prodiges d’amour spirituel – car ma chair et mon sang frémissaient de répulsion quand ils sentaient les lâches, les renieurs et surtout le traître tout proches – pour essayer de sauver leur esprit.

J’en ai sauvé beaucoup ainsi. Seuls ceux qui étaient entièrement possédés du démon, je dis bien entièrement, résistèrent au bain purificateur de mon amour spirituel. Les autres, possédés par une seule passion, furent sauvés avant ou après ma mort. Judas, Caïphe, Anne et quelques autres ne le furent pas, puisque les sept princes des démons les tenaient, les enserraient avec sept cordes, et des cohortes de démons étaient en eux à faire le travail qui en fit les joyaux de l’Enfer.

Aime ainsi. Tu accompliras ton devoir et tu seras une véritable disciple à mes yeux. Quant à elle, laisse-moi ma responsabilité de Juge. Va en paix, chère âme, et ne pèche pas.”

Les Cahiers de 1943, 10 juillet