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FR-Evangile-Illustre-2017-10-22 web
22 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Rendez à César ce qui est à César » (Mt 22, 15-21)

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
2 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 594.4
Préparation à la Passion

       (...) Ils entrent à l’intérieur du Temple. Les soldats de l’Antonia les regardent passer. Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.

       Aussitôt, avant même que les gens n’arrivent et ne se groupent autour de Jésus, des séphorim, des docteurs d’Israël et des hérodiens s’approchent, le saluent avec un faux respect, et lui disent :

       « Maître, nous savons que tu es sage et véridique, que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur toi, mais que tu désires seulement conduire les hommes au bien. Alors, dis-nous : est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Quel est ton avis ? »

       Jésus porte sur eux l’un de ces regards d’une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond :

       « Pourquoi me tentez-vous hypocritement ? Certains parmi vous savent pourtant que l’on ne me trompe pas avec des honneurs affectés ! Mais montrez-moi une pièce de monnaie utilisée pour s’acquitter du tribut. »

       Ils lui en présentent une.

       Il l’observe au recto et au verso et, la gardant sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l’index de sa main droite :

       « De qui est cette image et que dit cette inscription ?

       – C’est la figure de César et l’inscription porte son nom, le nom de Caius Tibère César, actuellement empereur de Rome.

       – Dans ce cas, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

       Puis il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la lui avait prêtée (...)


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Neuvaine au Coeur Immaculé de Marie - Jour 1
Marie, pont entre ciel et terre

Jésus dit :

“L’Eucharistie est mon Sang et mon Corps. Mais avez-vous déjà songé que ce Sang et ce Corps ont été formés avec le sang et le lait de Marie ?

Celle-ci, la très Pure qui accueillit le Ciel dans son sein, habillant de ses chairs de blancheur immaculée le Verbe du Père après les noces divines avec l’Esprit Saint, ne s’est pas limitée à engendrer le Sauveur. Elle l’a nourri de son lait. Il s’ensuit que vous, humains qui vous nourrissez de moi, sucez le lait de Marie qui est devenu sang en moi.

Le lait virginal. Comment donc pouvez-vous rester si souvent esclaves de la chair si, avec mon Sang, descend en vous ce lait immaculé ? C’est comme si une fontaine de pureté céleste déversait en vous ses flots. N’en êtes-vous pas purifiés ? Comment pouvez-vous être comme cela alors que coule en vous le lait de la Vierge et le Sang du Rédempteur ? Quand vous vous approchez de ma table, c’est comme si vous approchiez votre bouche du sein très chaste de la Mère.

Pensez-y, enfants qui nous aimez peu. Je suis content que vous suciez ce sein dont j’ai tiré ma nourriture. Mais je voudrais que, comme en des bébés nourris au sein, la vie augmente en vous ; je voudrais que vous grandissiez et vous vous fortifiiez. Le lait de la nourrice transmet, outre la vie matérielle, des tendances morales. Comment pouvez-vous, vous qui êtes nourris à ce sein très pur, ne pas acquérir une ressemblance spirituelle à Marie ? Elle vous serre sur sa poitrine, malades, émaciés, sales que vous êtes. Et elle vous lave, vous nourrit, vous amène à son Premier Né car elle veut que vous l’aimiez.

Si ce n’étaient les soins de Marie et de ses prières, la race humaine ne serait plus. Je l’aurais effacée parce que votre façon de vivre a vraiment touché le fond du mal et la justice est blessée, et la patience est à son comble, et la punition est prête. Mais Marie est là qui vous protège de son manteau et si je peux, d’un seul regard, faire se prosterner le Paradis et faire trembler les astres, je ne peux rien contre ma Mère.

Je suis son Dieu, mais je reste toujours son Enfant. Sur ce cœur, je me suis reposé dans le premier sommeil du nouveau-né et dans le dernier sommeil de la mort, et de ce cœur, je connais tous les secrets. Je sais donc que vous punir causerait une douleur transperçante à la Mère du genre humain, à sa vraie Mère, qui continue d’espérer qu’elle pourra vous conduire à son Fils.

Je suis son Dieu, mais elle est ma Mère. Et moi, parfait en tout, je suis votre Maître en ceci aussi : l’amour pour la Mère. A ceux qui en ce monde croient encore, je dis : ‘Le salut du monde est en Marie’.

Si vous compreniez que Dieu se retire dans les profondeurs, face à la marée montante des crimes que vous commettez, vous les déicides, les fratricides, vous les violeurs de la loi, les fornicateurs, les adultères, les voleurs, sentine de vices, vous en trembleriez. Mais vous êtes devenus des sots.

Avant, c’était moi le pont entre le monde et le Ciel. Mais en vérité, devant votre obstination dans le mal, le Christ se retire comme autrefois de Jérusalem car ‘l’heure n’est pas encore venue’ et en attendant l’heure, le Christ vous laisse à votre mal pour que vous l’accomplissiez.

Maintenant, le seul pont qui reste, c’est Marie. Mais si vous la méprisez elle aussi, vous serez écrasés. Je ne permets pas que soit vilipendée Celle en qui descendit l’Esprit Saint pour m’engendrer, moi Fils de Dieu et Sauveur du monde.”

Les Cahiers de 1943, 4 juillet