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FR-Evangile-Illustre-2015-10-21-_v2-2019-08-11.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Vous aussi, tenez-vous prêts » (Lc 12, 32-48)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : ‘Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 septembre 28
Lieu
Arbel
Livre
Tome 4 - ch 276.11
2ème année vie publique

      (…) Pierre, qui a été jusqu’à oublier de finir son repas pour écouter le Seigneur, demande, lorsqu’il voit que Jésus se tait :

       « Ce que tu dis, c’est pour nous ou pour tous ?

       – C’est pour vous et pour tous, mais c’est surtout pour vous, car vous êtes comme des intendants placés par le Maître à la tête des serviteurs et vous êtes doublement obligés d’être prêts, à la fois comme intendants et comme simples fidèles. Que doit être l’intendant placé par le maître à la tête de ses serviteurs pour donner à chacun sa juste part au moment voulu ? Il doit être avisé et fidèle. Pour accomplir son propre devoir, pour faire accomplir à ceux qui sont au-dessous de lui leur propre devoir. Autrement les intérêts du maître en souffriraient, car il paie l’intendant pour qu’il agisse en son nom et veille sur ses intérêts en son absence.

       Bienheureux le serviteur que le maître, en revenant chez lui, trouve en train d’agir avec fidélité, habileté et justice. En vérité, je vous dis qu’il l’établira intendant de ses autres propriétés aussi, de toutes ses propriétés, se reposant et se réjouissant dans son cœur de la sécurité que ce serviteur lui donne.

       Mais si ce serviteur dit : “ Ah ! C’est bien : le maître est très loin et il m’a écrit que son retour sera retardé. Je peux donc faire ce que bon me semble puis, quand je verrai que son retour est proche, j’y pourvoirai. ” Et il se mettra à manger et à boire au point d’en être ivre et à donner des ordres d’ivrogne. Comme les bons serviteurs qui dépendent de lui refusent de les exécuter pour ne pas faire du tort à leur maître, il se met à battre les serviteurs et les servantes jusqu’à les rendre malades et languissants. Il croit être heureux et il dit : “ Je savoure enfin ce que c’est qu’être maître et craint de tous. ”

       Mais que lui arrivera-t-il ? Le maître reviendra au moment où il s’y attend le moins, et il le surprendra justement en train d’empocher l’argent ou de corrompre quelque serviteur parmi les plus faibles. Alors, je vous le dis, le maître le chassera de sa place d’intendant et jusque des rangs de ses serviteurs, car il n’est pas permis de garder les infidèles et les traîtres parmi des serviteurs honnêtes.

       Et il sera d’autant plus puni que le maître l’avait davantage aimé et instruit. Car plus on connaît la volonté et la pensée du maître, plus on est tenu de l’accomplir avec exactitude. S’il n’agit pas comme le maître le lui a expliqué, en détail, comme à nul autre, il recevra de nombreux coups, alors qu’un serviteur de second rang qui est bien peu au courant et se trompe en croyant bien faire, sera moins puni. A qui on a beaucoup donné, il sera beaucoup demandé ; celui qui a été chargé de beaucoup devra rendre beaucoup, car mes intendants devront rendre compte même de l’âme d’un bébé d’une heure.


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Consolation de Jésus

Jésus dit :

“Tu as si peur, ma pauvre âme ! Mais je veux soulager ta peine : non pas te l’enlever, mais la soulager. La soulager en te consolant et la soulager en t’aidant à la soulever bien haut pour qu’elle soit très méritoire. Si tu m’écoutes, tu verras que la blessure fait moins mal.

Maria, ne sois pas une personne qui ne sait pas faire fructifier les monnaies que je lui donne. Chaque instant de votre journée d’êtres humains est une monnaie que Dieu vous confie pour que vous la fassiez fructifier pour la vie éternelle. Sers-toi de chaque nouvelle monnaie que je te donne de façon à en tirer cent pour cent. De quelle façon ?

En premier lieu, par la résignation, en acceptant de boire ce calice sans détourner la tête pour éviter d’approcher les lèvres du bord très amer.

Par la reconnaissance toujours à mon égard qui te le présente avec la juste conscience, comme moi seul puis avoir, de te faire du bien, c’est-à-dire de faire envers toi un nouvel acte d’amour.

Par la confiance. Je t’aiderai à porter la nouvelle croix et les au­tres qui en découleront. N’es-tu pas contente de m’avoir pour cyrénéen, moi, ton Jésus qui t’aime ?

Par une vision supérieure surtout. Oui, n’avilis pas l’or de cette croix en le salissant d’arrière-pensées humaines. Et que t’importe que le monde ne te comprenne pas, même pas dans tes pensées les plus élevées ? Et alors ? Tu t’inquiètes parce qu’on te juge froide, égoïste, sans amour pour ta mère ? Et alors ? Tu t’affliges d’un pauvre jugement humain ? Non, Maria. Ce serait mal si j’avais à te juger coupable envers les commandements de la Loi divine et humaine en ce qui concerne ta conduite à l’égard de ta mère. Mais ne t’occupe pas des autres.

Et regarde-moi une fois de plus. N’ai-je pas été vilipendé par l’insulte que j’étais un blasphémateur, un révolté contre le Dieu d’Abraham, un obsédé, un fils sans cœur ? Aucun disciple ne vaut plus que son maître, Maria, et chaque disciple doit donc être égal à moi dans les offenses qu’il subit et dans les œuvres qu’il accomplit.

Pour ce qui est des offenses, les autres s’en occupent, lesquels ‘ne savent pas ce qu’ils font et ce qu’ils disent’. Par conséquent, pardonne-leur. Occupe-toi des œuvres, poursuivant ta route et élevant ton esprit si haut que les pierres de la médisance, du manque de perspicacité des humains, ne pourront l’atteindre. C’est moi qui vois et juge et qui te récompense et te bénis. Les autres sont poussière qui tombe.

Va en paix, Maria. Voilà que je te touche pour soulever de ta tête la couronne d’épines. Aujourd’hui je vais la porter pour toi. Et ne cherche jamais d’autres cœurs que le mien pour te consoler dans ta souffrance. Même si tu parcourais la Terre entière, tu ne trouverais personne qui te comprenne avec vérité et justice comme peut le faire Jésus, ton Maître et Ami.

Va en paix. Je te donne ma paix.”

Les Cahiers de 1943, 11 juin