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FR-Evangile-Illustre-2016-02-21-2019-03-17.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre » (Lc 9, 28b-36)

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
19 février 29
Lieu
Thabor
Livre
Tome 5 - ch 349.5
3ème année vie publique

       (…) Jésus, après un court arrêt à l’ombre d’un bouquet d’arbres, détente qu’il a certainement accordée par pitié pour Pierre qui se fatigue visiblement dans les montées, reprend l’ascension. Il va presque au sommet, là où se trouve un plateau herbeux bordé par un demi-cercle d’arbres du côté de la pente.

       « Reposez-vous, mes amis, je vais là-bas pour prier. »

       Il indique de la main un énorme rocher qui affleure de la montagne vers le sommet.

       Jésus s’agenouille sur l’herbe et appuie sur le roc sa tête et ses mains, dans la pose qu’il prendra aussi dans sa prière à Gethsémani. Le soleil ne le frappe pas, car le sommet le lui cache. Mais le reste de l’emplacement couvert d’herbe est tout égayé par le soleil jusqu’à la limite de l’ombre du bouquet d’arbres sous lequel les apôtres se sont assis.

       Pierre enlève ses sandales, en secoue la poussière et les petits cailloux et il reste ainsi, déchaussé, les pieds fatigués dans l’herbe fraîche, presque allongé, la tête sur une touffe d’herbe qui dépasse et lui sert d’oreiller.

       Jacques l’imite mais, pour être plus à l’aise, il cherche un tronc d’arbre pour s’y appuyer, le dos couvert de son manteau.

       Jean reste assis à observer le Maître. Mais le calme de l’endroit, le petit vent frais, le silence et la fatigue viennent aussi à bout de ses forces, et sa tête tombe sur sa poitrine comme les paupières sur ses yeux. Aucun des trois ne dort profondément, mais ils sont sous le coup de cette somnolence printanière qui les étourdit.

       Ils sont réveillés par une clarté si vive qu’elle fait s’évanouir celle du soleil ; elle se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.

       Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la Croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si à sa clarté propre se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.

       Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.

       Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.

       « Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.

       Lui n’entend pas.

       « Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »

       Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ne l’osent pas (…)


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La maison de Maria Valtorta

Témoignage d’une lectrice : De l’œuvre à l’expérience humaine de Maria.

“L’émotion commence en sortant de chez moi. Dans le train, je lis le dernier chapitre de l’Autobiographie de Maria Valtorta. Il manque peu pour que moi aussi j’entre dans cette petite chambre, où Jésus et sa Maman ont posé les pieds.

Non pas le Jésus que nous nous imaginons, dans le haut des Cieux, mais un vrai homme, vivant parmi nous. Un Jésus qui embrasse Maria. Et elle appuie la tête sur la poitrine de Jésus et elle entend les battements de son cœur.

En lisant l’œuvre, ma foi avait été entièrement bouleversée. Mais dans cette chambre j’ai ressenti que Maria continuait à être lumière et réconfort pour tous ceux qui l’invoquent.”

Marcella Foglia

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AU CENTRE DE VIAREGGIO :

La maison de la famille Valtorta se trouve au numéro 257 de la Via Antonio Fratti à Viareggio (Italie)

ORGANISER UNE VISITE :

La chambre de Maria Valtorta peut être visitée. Il suffit de téléphoner à Anna Matteoni (+39 349 3916137) et fixer un rendez-vous. L’entrée est gratuite.