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5 juin 2025 -
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L'évangile du jour
« Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.42
Préparation à la Passion

Enseignement de Jésus :

        « De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.

         (…) Voilà la différence entre la personne qui passe dans l’autre vie après s’être nourrie de charité, de foi, d’espérance comme de toute autre vertu et doctrine céleste, ainsi que du Pain angélique qui l’accompagne avec ses fruits dans son dernier voyage — c’est encore mieux avec la présence réelle —, et la personne qui décède après une vie de brute avec une mort de brute que la grâce et l’Eucharistie ne réconfortent pas.

        La première, c’est la fin sereine du saint à qui la mort ouvre le Royaume éternel. La seconde, c’est la chute effrayante du damné qui se voit précipité dans la mort éternelle, et connaît en un instant ce qu’il a voulu perdre sans plus aucune possibilité d’y remédier. Pour l’un, c’est l’enrichissement, pour l’autre le dépouillement. Pour l’un la béatitude, pour l’autre la terreur.

        Voilà ce que vous vous obtenez selon votre foi et votre amour, ou votre incroyance et le mépris de mon don. C’est l’enseignement de cette contemplation. »


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J’ai devant moi toutes les souillures du monde

       – Mais pourquoi Judas est-il ainsi ? Est-il possible qu’il ne change jamais ? Et pourtant… nous avons tous les mêmes enseignements… et quand il est venu parmi nous, il n’était pas pire que nous…

       – Mon Jean ! Mon doux enfant ! »

       Jésus dépose un baiser sur son front découvert et si pur, et lui murmure dans les cheveux qui se soulèvent blonds et légers :

       « Certaines personnes semblent vivre pour détruire le bien qui est en elles. Tu es pêcheur, et tu sais comment réagit la voile quand le tourbillon la presse. Elle s’incline tellement vers l’eau qu’elle pourrait renverser la barque et devenir dangereuse pour elle, de sorte qu’il faut parfois l’abaisser et se passer d’aile pour aller au nid. Car la voile, prise par le tourbillon, n’est plus une aile, mais du lest qui l’entraine au fond, à la mort, au lieu de l’amener à terme. Mais si le souffle féroce du tourbillon s’apaise, ne serait-ce que de courts instants, la voile redevient aussitôt une aile et court rapidement vers le port pour conduire au salut. Il en est ainsi de beaucoup d’âmes. Il suffit que le tourbillon des passions s’apaise pour que l’âme abaissée, et pour ainsi dire submergée par… par ce qui n’est pas bon, recommence à avoir des aspirations vers le Bien.

       – Oui, Maître. Mais avec cela… dis-moi… est-ce que Judas arrivera jamais à ton port ?

       – Ne me fais pas regarder l’avenir de l’un de mes plus chers apôtres ! J’ai devant moi l’avenir de millions d’âmes pour lesquelles mes souffrances seront vaines… J’ai devant moi toutes les souillures du monde… La nausée me bouleverse. La nausée de tout ce bouillonnement d’abjections qui, à la manière d’un fleuve, couvre la terre et la couvrira, sous des aspects divers, mais toujours horribles pour la Perfection, jusqu’à la fin des siècles. Ne me fais pas regarder cela ! Laisse-moi me désaltérer et me réconforter à une source qui ignore la corruption, afin que j’oublie la pourriture d’un trop grand nombre, en te regardant toi seul, toi qui es ma paix ! »

       Et, les yeux dans les yeux, son regard plongé dans les yeux limpides de l’apôtre vierge et affectueux, il lui donne encore un baiser…

L'Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 565.16