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FR-Evangile-illustre-2015-12-03
5 décembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Faites la volonté de mon Père » (Mt 7, 21.24-27)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
19 février 28
Lieu
Plaine de Gennésareth
Livre
Tome 3 - ch 176.4
2ème année vie publique

       (…) Au commencement de cette journée, on m’a fait observer que si tout vient d’une volonté divine, même les erreurs des hommes sont voulues par elle. C’est une erreur, et une erreur fort répandue. Un père peut-il donc vouloir que son enfant se rende coupable ? C’est impossible. Et pourtant nous voyons que, même dans les familles, certains enfants se rendent coupables alors qu’ils ont un père juste qui leur montre le bien à faire et le mal à fuir. Or aucun homme droit n’accuse le père d’avoir poussé son enfant au mal.

       Dieu, c’est le Père. Les hommes sont ses enfants. Dieu leur indique le bien et dit : “ Voici, je te mets dans cette situation pour ton bien ”, ou encore, lorsque le Malin et les hommes ses serviteurs apportent le malheur aux hommes, Dieu dit : “ Voilà, en cette heure pénible, agis ainsi, et ce mal servira à un bien éternel. ” Il vous conseille, mais il ne vous force pas. Par conséquent, si quelqu’un, tout en connaissant la volonté de Dieu, préfère agir tout à l’opposé, peut-on prétendre que c’est la volonté de Dieu ? Non.

       Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon. Ces choses aussi ont leur volonté. Mais, en vérité, je vous affirme que bien malheureux est celui qui s’y soumet. Vous m’appelez : Messie et Seigneur. Vous dites que vous m’aimez et vous m’acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l’amour. Mais, en vérité, je vous dis que, parmi vous, tous n’entreront pas avec moi dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples, certains n’y entreront pas, car beaucoup feront leur propre volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père. Ce ne sont pas ceux qui me disent : “ Seigneur ! Seigneur ! ” qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu. (…)


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2022-06-16
L’ange Azarias parle de la Vierge Marie (2/5)

Azarias dit : 

[...] « Maintenant que nous sommes remplis de ses mêmes élans, méditons la liturgie qui parle d’elle. 

“Avec joie.” La caractéristique de la véritable humilité, c’est la vraie joie que rien ne trouble.

Celui qui est humble de façon relative trouve toujours une raison de se troubler, même dans les plus purs triomphes. En revanche, celui qui est vraiment et complètement humble ne se trouble pour rien. Il est joyeux, sans crainte, quel que soit le don ou le triomphe qui le revêt de vêtements spéciaux, car il sait et reconnaît que, ce qui le rend différent de la foule des hommes, il ne l’a pas obtenu par des moyens humains, mais cela vient d’autres sphères et personne ne peut le lui ravir. Il le contemple et le considère comme un vêtement de grande valeur qui lui a été donné pour qu’il le porte un certain temps, et qui doit donc être utilisé avec le soin particulier avec lequel nous traitons ce qui ne nous appartient pas, et qui doit être rendu intact à celui qui l’a donné. 

Il sait aussi que ce vêtement royal, qui n’a pas été demandé par soif d’apparaître, lui a été donné par une sagesse infinie qui a jugé bon qu’il en soit ainsi. Il n’y a donc pas de souci à avoir pour l’obtenir ni pour le conserver. Celui qui est réellement humble ne désire pas des choses extraordinaires, et il ne se trouble pas si celui qui a donné reprend. Il dit : “Tout est bien parce que c’est ce que veut la sagesse.” C’est pourquoi l’humble est toujours dans la joie. Il ne désire pas, il n’est pas avare de ce qui lui est donné, il ne se sent pas lésé si cela lui est enlevé. 

Marie a connu cette joie. De sa naissance à son assomption, elle l’a connue même parmi les larmes de son long calvaire de mère du Christ, même sous cet océan de tortures que fut le calvaire de son Fils. Elle connut, malgré sa douleur qui ne fut semblable à aucune autre, la joie débordante de faire, jusqu’au sacrifice total, ce que Dieu voulait, ce que Dieu lui avait fait comprendre qu’il attendait d’elle depuis le moment où il l’avait revêtue des vêtements du salut et couverte du manteau de justice comme une épouse ornée de joyaux. 

Mesure quelle chute aurait été celle de Marie si, bien qu’ayant bénéficié de sa conception immaculée, de la justice et tout autre joyau divin, elle avait méprisé tout cela pour suivre la voix de l’éternel Corrupteur ? En mesures-tu la profondeur ? Il n’y aurait plus eu pour les hommes ni rédemption, ni ciel ni possession de Dieu. Marie vous a obtenu tout cela parce qu’elle a su porter ses vêtements de bien-aimée de l’Eternel avec la vraie joie des humbles, parce qu’elle a su chanter les louanges de Dieu et de lui seul, même au milieu des sanglots et des désolations de la passion. 

Elle a exulté ! Quel mot profond ! Son esprit a toujours exulté en magnifiant le Seigneur, même quand son humanité subissait la raillerie de tout un peuple, même submergée et oppressée par sa douleur et par celle de sa créature. Elle a exulté en pensant que sa douleur et la douleur de son Jésus, rendaient gloire à Dieu en sauvant les hommes. 

Au-delà des gémissements de la Mère, au-delà de ses lamentations de femme, son esprit de corédemptrice chantait. Il chantait avec soumission en cette heure redoutable, plein d’espérance dans les paroles de la Sagesse. Son esprit chantait l’amour qui bénissait Dieu de l’avoir transpercée ! 

La longue passion de Marie l’a rendue parfaite en unissant aux merveilles que Dieu avait faites en elle, les merveilles qu’elle savait faire pour le Seigneur. Vraiment, tandis que ses entrailles de mère criaient sa torture, son esprit fidèle chantait : “Je t’exalte, Seigneur, car tu m’as protégée et tu n’as pas permis que mes ennemis puissent se réjouir à mon sujet.”

Vois-tu cette humilité ? N’importe qui d’autre aurait dit : “Je suis content d’avoir su rester fidèle même dans l’épreuve. Je suis content d’avoir fait la volonté de Dieu.” Ces mots ne sont pas péché, néanmoins un filet d’orgueil se cache encore en elles. “Je suis content de ce que j’ai fait” cache le “moi” de la créature qui se sent l’unique auteur du bien accompli. Marie la très sainte dit : “Je t’exalte parce que tu m’as protégée.” C’est à Dieu qu’elle attribue le mérite de l’avoir gardée sainte en ces heures de lutte. Dieu avait préparé une digne demeure pour son Verbe. Mais Marie a su garder cette demeure digne de Dieu, qui devait s’incarner en elle. Imitez-la, vous les créatures, dans une mesure un peu moindre, certes, puisque vous n’avez pas à concevoir le Christ ; cependant, comme il vous est nécessaire de le porter en vous, Dieu vous donne les moyens et les dons capables de faire de vous des temples et des autels. Imitez Marie, en sachant garder la demeure de votre cœur digne du saint qui demande à y entrer pour jouir de vous et vivre parmi les fils des hommes qu’il aime sans mesure.» [...]

Le Livre d'Azarias, 8 décembre 1946