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FR-Evangile-Illustre-2014-12-3v1
4 décembre 2024 -
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L'évangile du jour
Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. (Mt 15, 29-37)

En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
22 février 29
Lieu
près d'Ippo
Livre
Tome 5 - ch 353.4
3ème année vie publique

Enseignement de Jésus :

       « Voici un autre commentaire qui ennuiera les docteurs tatillons : l’application que je fais de cette vision évangélique. Je ne te fais pas méditer sur ma puissance et ma bonté, ni sur la foi et l’obéissance des disciples. Rien de cela. Je veux te montrer l’analogie de cet épisode avec l’action de l’Esprit Saint.

       Vois : je donne ma parole. Je donne tout ce que vous pouvez comprendre, et par conséquent assimiler pour en faire une nourriture de l’âme. Mais vous vous êtes rendus tellement lents à comprendre par la fatigue et la faim que vous ne pouvez assimiler toute la nourriture qui se trouve dans ma parole. Il vous en faudrait beaucoup, énormément. Mais vous ne savez pas en recevoir beaucoup. Vous êtes si pauvres en forces spirituelles ! Cela vous pèse sans vous donner du sang et des forces. Et voici qu’alors l’Esprit Saint opère le miracle pour vous. Le miracle spirituel de la multiplication de la Parole. Il multiplie cette parole en vous en éclairant tous les sens les plus secrets, de façon que, sans vous alourdir d’un poids qui vous écraserait sans vous fortifier, vous vous en nourrissiez et ne tombiez plus d’inanition tout au long du désert de la vie.

       Sept pains et quelques poissons !

       J’ai prêché pendant trois ans et, comme le dit mon bien-aimé Jean, “ si on devait écrire toutes les paroles que j’ai prononcées et tous les miracles que j’ai accomplis pour vous offrir une nourriture abondante, capable de vous amener sans faiblesse jusqu’au Royaume, la terre ne suffirait pas pour en contenir les volumes ”. Mais si cela avait été fait, vous ne pourriez pas lire une telle masse d’écrits. Vous ne lisez, même pas comme vous le devriez, le peu qui a été écrit sur moi, l’unique sujet que vous devriez connaître, comme vous connaissez les mots les plus nécessaires dès l’âge le plus tendre.

       Alors l’Amour vient et multiplie. Lui aussi, qui ne fait qu’un avec le Père et moi, a “ pitié de vous qui mourez de faim ” et, par un miracle qui se répète depuis des siècles, il double, décuple, centuple les significations, les lumières, le suc de chacune de mes paroles. Voilà donc un trésor sans fond de nourriture céleste. Il vous est offert par la Charité. Puisez-y sans crainte. Plus votre amour y puisera, plus celui-ci, qui est le fruit de l’Amour, déversera ses flots.

       Dieu ne connaît pas de limites à ses richesses et à ses possibilités. Vous, vous êtes relatifs. Pas lui. Il est infini dans toutes ses œuvres, même en celle de pouvoir vous donner à chaque heure, en toute circonstance, les lumières dont vous avez besoin à cet instant précis. Et comme au jour de la Pentecôte, l’Esprit répandu sur les apôtres rendit leur parole compréhensible aux Parthes, aux Mèdes, aux Scythes, aux Cappadociens, aux habitants du Pont et de la Phrygie, et semblable à leurs langues natales aux Egyptiens et aux Romains, aux Grecs et aux Libyens, il vous offrira réconfort si vous pleurez, conseil si vous demandez conseil, participation de joie si vous êtes joyeux, par la même Parole.

       Oh ! Réellement si l’Esprit vous éclaire : “ Va en paix et aspire à ne pas pécher ”, cette parole est une récompense pour celui qui n’a pas péché, encouragement pour celui qui, encore faible, ne veut pas pécher, pardon pour le coupable qui se repent, reproche tempéré de miséricorde pour celui qui n’a qu’une velléité de repentir. Encore n’est-ce là qu’une seule phrase et des plus simples. Mais combien il y en a dans mon Evangile ! Combien qui, comme des boutons de fleurs, après une averse et un soleil d’avril, s’ouvrent serrés sur la branche où d’abord il n’y en avait qu’un seul fleuri, puis la couvrent tout entière pour la joie de ceux qui les admirent.

       Repose-toi maintenant. Que la paix de l’Amour soit avec toi. »


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S46 2022 11 14
L’ange Azarias parle de la Vierge Marie (1/5)

Azarias [L'ange gardien de Maria Valtorta] dit : 

«Méditons en chantant les gloires de la très sainte Vierge Marie. La messe de cette festivité n’est qu’un hymne à la puissance de Dieu et à la gloire de Marie. Pour bien comprendre cette liturgie de lumière et de feu, mettons-nous dans les sentiments de la reine et maîtresse de toutes les créatures qui aiment le Seigneur.

Reine et maîtresse ! Des hommes, mais aussi des anges. Il y a des mystères que vous ignorez, et qu’il ne nous est pas accordé de dévoiler complètement. Mais il est permis d’en soulever un voile afin que certaines âmes très aimées puissent en jouir. Je soulève donc pour toi un pan de voile. Une fois cet obstacle retiré, il te sera accordé de porter ton regard spirituel sur cette infinie lumière qu’est le ciel ; alors, tu comprendras mieux. Regarde, écoute et sois heureuse. 

Quand le péché de Lucifer bouleversa l’ordre du paradis et précipita dans le désordre les esprits les moins fidèles, une grande horreur nous frappa tous, comme si quelque chose s’était déchiré, détruit, sans jamais plus d’espoir de le revoir rétabli. Et c’était bien la réalité. La pleine charité qui, auparavant, était seule à exister là-haut, venait de tomber dans un gouffre dont s’exhalaient des puanteurs d’enfer. 

L’absolue charité des anges était détruite, et la Haine était apparue. Effrayés comme on peut l’être au ciel, nous, les fidèles du Seigneur, nous pleurions pour la douleur de Dieu et pour son courroux. Nous pleurions sur la paix outragée du paradis, sur l’ordre violé et sur la fragilité des esprits. Nous ne nous sentions plus certains d’être impeccables parce que faits de pur esprit. Lucifer et ses semblables nous avaient prouvé que même un ange peut pécher et devenir démon. Nous sentions que l’orgueil était latent et pouvait se développer en nous. Nous avons craint que personne, hormis Dieu, ne puisse y résister puisque Lucifer y avait cédé. Nous tremblions à cause de ces forces obscures car nous ne pensions pas qu’elles pouvaient nous atteindre, je puis même dire que nous ignorions qu’elles existaient; et voilà que brutalement elles se révélaient à nous. Abattus, nous nous demandions avec des élans de lumière : “Mais alors, il ne sert donc à rien d’être aussi purs ? Qui donc donnera à Dieu l’amour qu’il exige et mérite, si nous aussi sommes capables de pécher ? ” 

Alors, élevant notre contemplation, de l’abîme et de la désolation à la Divinité, fixant sa splendeur avec une crainte jusqu’alors ignorée, nous avons contemplé la seconde révélation de l’éternelle Pensée. Et si la connaissance de la première a amené le désordre créé par les orgueilleux qui refusèrent d’adorer la Parole divine, la seconde a rétabli en nous la paix qui s’était troublée. 

Nous avons vu Marie dans la pensée éternelle ! La voir et posséder cette sagesse qui est réconfort, sécurité et paix, ce fut une seule et même chose. Nous avons salué notre future Reine par le chant de notre lumière, et nous l’avons contemplée avec ses perfections gratuites et volontaires. Oh ! Beauté de ce moment où, pour réconforter ses anges, l’Eternel nous a présenté la perle de son amour et de sa puissance ! Nous avons vu Marie humble au point de réparer à elle seule tout l’orgueil des créatures. 

Elle fut alors notre maîtresse sur la manière de ne pas faire des dons autant d’instruments de perte. Ce n’est pas son image corporelle, mais sa spiritualité qui nous parla sans paroles, et nous avons été préservés de toute pensée d’orgueil pour avoir contemplé un instant la très humble Vierge Marie dans la pensée de Dieu. Nous avons œuvré durant des siècles dans la douceur de cette révélation éclatante. Durant des siècles, pour l’éternité, nous avons joui, nous jouissons et nous jouirons de posséder celle que nous avions spirituellement contemplée. La joie de Dieu est notre joie, nous nous tenons dans sa lumière pour en être pénétrés et pour donner toute joie et toute gloire à celui qui nous a créés.» [...]

Le Livre d'Azarias, 8 décembre 1946