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3 décembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » (Lc 10, 21-24)

À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 266.14
2ème année vie publique

       (...) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »

       Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’ap­proche du soir, s’écrie :

       « Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. » (...)


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La Lumière se montra aux puissants, à la science

La Lumière était venue dans le monde. Et l’humble grotte, la campagne limitée de Bethléem ne suffisaient pas à la contenir. La Lumière se répandit à l’est et à l’ouest, au nord et au sud. Son apparition ne parla pas aux fêtards, sa vibration ne dit mot aux jouisseurs. Elle parla à ceux qui, purs dans leur cœur et aspirant ardemment à la Vérité, abaissaient leur esprit très cultivé au pied de Dieu et se sentaient comme des atomes devant sa Sainteté.

La Lumière se montra aux puissants qui se servaient de leur puissance comme instrument de conquêtes spirituelles, et elle les appela à l’adorer d’un étincellement qui remplit les quatre coins du firmament. Elle se montra aux puissants, car Dieu est venu sanctifier les puissants après les travailleurs et la famille, et avec les puissants, la science. Mais Dieu ne se manifeste pas aux puissants mauvais et aux savants athées pour les couvrir de bénédictions, mais à ceux qui font du don de la puissance et de la science un moyen d’élévation surnaturelle, et non d’abus de pouvoir et de négation.

Dieu est aussi Roi des rois et Dieu est aussi Maître des maîtres. La Lumière trouva de nombreux maîtres sur terre, mais la Lumière devint un appel seulement pour les maîtres désireux de Dieu. C’est toujours comme ça. La Grâce opère là où se trouve le désir de la posséder et, plus le désir est vif de la posséder et d’être possédé et plus elle opère, jusqu’à devenir Parole et Présence.

Guidés par la seule chose qui est digne d’indiquer le chemin vers Dieu, la lumière, les puissants vinrent de contrées éloignées devant le Roi des rois, le premier groupe du nombre infini de ceux qui, au cours des siècles, entreprendraient la marche mystique pour aller vers Dieu. Non pas les puissants de Palestine, ceux qui se croyaient les dépositaires des secrets et des décrets de Dieu – et ces décrets et secrets leur étaient incompréhensibles, car il n’y avait pas de sainteté en eux, et les signes du ciel et les paroles du Livre n’étaient que de simples météores et de simples paroles sans plus de signification surnaturelle – non pas les puissants de Palestine, mais ceux venus de loin.

J’étais venu comme Lumière dans le monde. Lumière pour le mon­de. Lumière au monde. J’appelais le monde à la Lumière. Le monde en­tier.

Et je l’appelle. Je l’appelle sans cesse depuis vingt siècles. Sur vos ténèbres, je n’arrête pas de faire resplendir ma Lumière. Si vous saviez vous élever outre la barrière de brouillard que vous avez répandu sur le monde, vous verriez le soleil divin toujours resplendissant et bienveillant pour les humains, tous les humains.

Et il ne faut pas vous surprendre si désormais ceux qui sont les plus éloignés de la Rome catholique vous précèdent. Gaspar, Melchior, Balthazar, chevauchant leurs patients chameaux, vinrent de trois points de la terre vers la Lumière du monde que les compatriotes du Fils de Marie ne virent pas. De l’Afrique, de l’Asie, de l’hémisphère austral, des gens viennent à la Croix que vous avez rejetée. Et ils vous surpasseront. Au dernier jour, quand le temps et l’humanité seront illuminés sur chaque point et de tout côté, on verra le vide ingrat que vous, catholiques depuis des siècles, aurez laissé, alors que les autres, idolâtres et hérétiques, fascinés par le Christ, Seigneur saint, seront afflués avec leur âme faite vierge par la Grâce.

Que de mouvements ténébreux dans le monde civilisé ! C’est votre honte et votre châtiment. Vous n’auriez jamais dû et vous ne devriez jamais permettre que la Lumière qui vous a été donnée en premier soit rejetée et reniée. Les ténèbres vous tuent et vous ne voulez pas les abandonner. C’est d’elles que viennent, comme les odieux animaux de la nuit, tous les maux qui vous tourmentent et qui se repaissent de votre sang, de votre tourment.

Vous ne me voulez plus. Vous ne me comprenez plus. Vous ne me connaissez plus. Même ceux de ‘ma maison’ ne me connaissent plus. Et j’ai du mal à les connaître, tellement les nombreuses maladies de la chair et de l’esprit les ont enlaidis.

Les Cahiers de 1943, 28 novembre