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2 décembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Dis seulement une parole... » (Mt 8, 5-11)

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
20 février 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 3 - ch 177.1
2ème année vie publique

       (...) J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions et vous savez les soigner par les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer. Ils ont refusé de venir. Cela me fait beaucoup de peine, parce que c’est un serviteur fidèle.

       – Je viendrai et te le guérirai.

       – Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, une ordure pour vous. Si les médecins juifs craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si, d’ici, tu dis un seul mot, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à de nombreuses autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme on me l’ordonne, et je peux, à mon tour, donner des ordres aux soldats que j’ai sous mes ordres ; et si je dis à l’un : “ Va ”, à l’autre : “ Viens ”, et au serviteur : “ Fais ceci ”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras immédiatement obéi par la maladie et elle s’en ira.

       – La maladie n’est pas un homme…, objecte Jésus.

       – Toi non plus, tu n’es pas un homme, tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir. »

       Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et lui disent :

       « C’est un romain, certes, mais écoute-le, car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que c’est lui qui a fait construire la synagogue et qu’il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne soit pas déçu et fâché, et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine. »

       Jésus, après les avoir tous écoutés, se tourne en souriant vers le centurion :

       « Pars en avant, j’arrive. »

       Mais le centurion répète :

       « Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

       – Qu’il en soit donc ainsi. Va avec foi. En cet instant même, la fièvre le quitte et la vie revient dans ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va. »

       Le centurion salue militairement, s’incline et part (...)


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Neuvaine à saint Joseph - Jour 7
La Famille et le travail

Jésus dit :

[...] « Joseph, époux chaste et saint de la Chaste et Sainte, apprenait de jour en jour, tel un enfant avec sa maîtresse d’école, la science d’être semblable à Dieu, et puisque dans son cœur de juste rien n’entravait la Grâce, il assumait de jour en jour la ressemblance de sa Maîtresse bien-aimée, ressemblant ainsi à Dieu dont Marie était la plus parfaite copie.

Au cours de la sainte nuit, Joseph, alors qu’il priait avec une telle intensité qu’il était parvenu à s’entourer d’une mystique barrière qui isolait l’âme de l’extérieur, fut tiré de son oraison par la lumière.

Dans la grotte, éclairée au début uniquement par un petit feu de brindilles qui déjà languissait par manque d’alimentation, s’était diffusée une lumière paisible, laquelle augmentait graduellement comme un clair de lune quand l’astre, d’abord voilé par des nuages, s’en libère et descend directement argenter la Terre.

Marie se tenait dans cette luminosité, encore agenouillée – puisque je naquis pendant qu’elle priait – mais appuyée sur ses talons. C’était Marie qui, avec des larmes et des sourires, embrassait ma chair, ma chair de nouveau-né.

Même en ce moment-là, elle eut peu de mots : ‘Joseph’, comme d’habitude, et la présentation à son époux du Fruit de ses entrailles saintes.

"La Famille était la première à être rachetée par Dieu". Reconstruite telle que Dieu l’avait conçue : deux personnes qui s’aiment saintement et qui saintement se retrouvent penchées sur le berceau d’un nouveau-né, et dans le baiser qu’elles échangent au-dessus de ce berceau, il n’y a aucune saveur de luxure, mais une gratitude mutuelle et la mutuelle promesse de s’aimer d’un amour réciproque qui aide et réconforte.

Quand les premiers bergers entrèrent, ils trouvèrent les deux saints ainsi unis par l’amour et l’adoration, et Joseph, homme d’âge mûr, semblait être le père de la Vierge et du petit Enfant, tant était apparente en lui cette tendresse dénuée de désir charnel, qu’on ne voit malheureusement que dans le regard d’un père.

La Lumière était désormais sur la Terre et, des Cieux ouverts, la lumière descendait par vagues d’anges, annulant de sa splendeur paradisiaque la luminosité des astres dans la nuit sereine. Elle ne fut point perçue par les savants, les riches, les rassasiés de plaisirs, mais elle fut comme une diane pour les humbles travailleurs qui accomplissaient leur devoir.

Le devoir est toujours sacré, quel qu’il soit. Le devoir du roi qui signe les décrets n’est pas plus noble que celui du paysan qui laboure la terre ou du berger qui veille sur son troupeau. C’est le Devoir. C’est la Volonté de Dieu. Il est donc toujours noble. Il obtient donc la même récompense ou le même châtiment surnaturel. Et ce ne sera pas le fait de porter une couronne ou de tenir la houlette qui vous sauvera du châtiment ou vous empêchera d’obtenir la récompense. À celui qui accomplit son devoir, faisant ainsi la Volonté très sainte, Dieu se manifeste et il le prend comme témoin de ses prodiges.

Et Dieu se manifesta aux bergers et ils furent appelés à témoigner du prodige de Dieu. Dans la lumière devenue resplendissante, car le Ciel entier était sur et dans la grotte, l’Emmanuel fut visible aux deuxièmes rachetés de la Terre : les travailleurs. Car Dieu est venu sanctifier le travail après la famille. Le travail, imposé comme une malédiction à l’homme après la faute d’Adam, devenait bénédiction du moment où le Fils de Dieu voulut devenir travailleur parmi les humains. »

Les Cahiers de 1943, 28 novembre