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28 novembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Relevez la tête » (Lc 21, 20-28)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.45
Préparation à la Passion

       (…) Encore un autre signe : un signe pour la fin du Temple et pour la fin du monde. Quand vous verrez l’abomination de la désolation prédite par Daniel — que celui qui m’écoute comprenne, et que celui qui lit le prophète sache lire entre les lignes —, alors que celui qui sera en Judée s’enfuie sur les montagnes, que celui qui sera sur sa terrasse ne descende pas prendre ce qu’il a dans sa maison, que celui qui est dans son champ ne revienne pas chez lui prendre son manteau : il lui faudra fuir sans se retourner, pour qu’il ne lui arrive pas de ne plus pouvoir le faire. Dans sa fuite, il ne devra pas se retourner par curiosité, pour ne pas garder dans son cœur cet horrible spectacle et en devenir fou. Malheur à celles qui seront enceintes et qui allaiteront en ces jours ! Et malheur si cette fuite devait s’accomplir pendant le sabbat ! S’enfuir ne suffirait pas pour se sauver sans pécher.

       Priez donc pour que cela ne se produise pas en hiver et un jour de sabbat, car alors la tribulation sera si grande qu’il n’y en a pas eu de telle depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours et qu’il n’y en aura plus jamais de semblable, car ce sera la fin. Si ces jours n’étaient pas abrégés en faveur des élus, personne ne serait sauvé, car les hommes-satans s’allieront à l’enfer pour tourmenter les gens.

       Alors aussi, pour corrompre et détourner du droit chemin ceux qui resteront fidèles au Seigneur, des gens viendront dire : “ Le Christ est ici, le Christ est là, le voici ! ” Que personne ne les croie, car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes qui feront des prodiges extraordinaires capables d’induire en erreur, s’il était possible, les élus eux-mêmes. Ils enseigneront des doctrines en apparence si convenables et si bonnes qu’elles séduiraient même les meilleurs, s’ils n’avaient pas en eux l’Esprit de Dieu pour les éclairer sur la vérité et l’origine satanique de ces prodiges et de ces doctrines. Je vous le dis, je vous le prédis pour que vous puissiez vous diriger.

       Mais ne craignez pas de tomber. Si vous restez dans le Seigneur, vous ne serez pas attirés par la tentation et la ruine. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : “ Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et toute la puissance de l’Ennemi ne saurait vous nuire, car tout vous sera soumis. ” Je vous rappelle cependant que, pour l’obtenir, vous devez avoir Dieu en vous, et vous devez vous réjouir, non parce que vous maîtrisez les puissances du mal et ses poisons, mais parce que votre nom est écrit dans le Ciel. (…)


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SainteChapelle-GIMP
Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (3/3)

Jésus dit :

[...] Afin de vous aimer et de vous aider, ô misérables enfants qui vous fai­tes vous-mêmes tout le mal dont vous mourez, je veux que vous vous imposiez un tout autre jeûne, une tout autre prière, une tout autre façon d’agir. Faites jeûner vos sens, ô créatures affamées de toute forme de sensualité ; sachez prier avec vos œuvres davantage qu’avec vos lèvres ; agissez comme je vous ai dit d’agir, moi et personne d’autre, car il n’y a qu’un seul Maître et c’est moi, l’Intelligence, la Justice, la Charité.

Oh ! Comme tout changera alors pour vous ! Vous ne serez plus les bâtards, les étrangers, les rebelles de votre Seigneur, mais vous serez de nouveau mes enfants, vous serez de nouveau ma joie et je serai la vôtre. Comme il vous semblera loin alors le temps où vous erriez comme des brebis égarées que tous les passants frappent, où quiconque pouvait se permettre de rire de vous et de vous critiquer comme de fous qui vivent de l’aumône que leur obtient leur misère dont on se moque.

Revenez à votre Seigneur Dieu. L’heure est pleine. Pleine de toutes les façons. Il y a quatre calices pleins, deux divins et deux infernaux. Dans ces derniers, il y a des massacres pour la terre et la mort pour l’esprit. Dans les calices divins, il y a la Justice dans l’un et la Miséricorde dans l’autre. C’est à vous, qui attirez par vos actions les flots dé­bordants des calices infernaux, de faire en sorte que l’autre calice de punition – la punition divine – ne se vide pas sur vous, mais que descende plutôt sur le monde qui se meurt, sur les humains qui se meurent, sur l’esprit qui se meurt, ma miséricorde. Elle est la Vie, mes chers enfants. Ne tardez plus à attirer ma pitié sur vous.

Venez à votre Sauveur. Vous trouverez dans mon cœur ouvert qui parle d’amour ce que vous avez dilapidé: l’amour. Si vous aimez, vous serez sauvés. Tout est facile pour celui qui aime et tout est pardonné à celui qui aime. Je suis le Christ qui a absous la pécheresse parce qu’elle aima beaucoup. Je suis le même et je ne change pas. Je suis là, penché sur vous, comme un père sur le lit de son enfant malade et un médecin sur un infirme, pour sauver de nouveau, pour vous sauver toujours.

Laissez-vous étreindre par votre Dieu, laissez-vous soigner par votre Médecin, laissez-vous sauver par votre Sauveur. Je ne demande que cela: que vous vous laissiez sauver par moi en venant à moi avec votre âme malade, mais pleine de bonne volonté. Mes mains qui ont guéri les lépreux, avant que le martyre ne les eût faites deux fois sain­tes, outre que par leur nature de mains divines, versent des trous glorieux des paumes l’eau qui purifie et le baume qui rend incorruptible.

Venez à moi. Je vous y exhorte en tant que Maître. Je vous en prie comme quelqu’un qui vous aime, car je vous aime d’un amour si grand que seulement au Ciel pourrez-vous en voir l’immensité sans en rester écrasés.

Et toi, petite fille de mon cœur, va en paix. Puisque tu as su m’aimer jusqu’au bout, je t’ai confié ma Parole si haute qu’aucune autre ne la surpasse. Elle est en toi comme une étoile enfermée dans ton esprit, et elle t’éclaire avec une lumière de paix et de vie.

Reste ce que tu es et sois bienheureuse en moi. Ma paix met son baume sur toutes tes façons différentes de souffrir. Je te bénis et suis Jésus.”

Les Cahiers de 1943, 1 octobre