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FR-Evangile-Illustre-2016-01-07
2 septembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle » (Lc 4, 16-30)

En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
11 septembre 27
Lieu
Nazareth
Livre
Tome 2 - ch 106.2
1ère année vie publique

       (…) Je me trouve de nouveau dans la synagogue de Nazareth. Cette fois, le rabbin fait la lecture. J’entends sa voix monotone et nasillarde, mais je ne comprends pas les paroles qu’il prononce dans une langue qui m’est inconnue.

       Dans la foule se trouve aussi Jésus en compagnie de ses cousins apôtres et d’autres qui sont certainement eux aussi des parents, mais que je ne connais pas.

       Après la lecture, le rabbin tourne les yeux vers la foule, comme en une muette invitation. Jésus s’avance et demande à tenir la réunion aujourd’hui.

       Je l’entends lire de sa belle voix le passage d’Isaïe cité par l’Evangile : « L’esprit du Seigneur est sur moi. » Et j’entends le commentaire qu’il en fait en se présentant comme « celui qui apporte la Bonne Nouvelle, la loi d’amour qui remplace l’ancienne rigueur par la miséricorde, afin qu’obtiennent le salut tous ceux dont la faute d’Adam rend l’âme malade et, par contrecoup, la chair, car le péché engendre le vice, et le vice la maladie, même physique. Et aussi pour que tous ceux que l’Esprit du mal retient prisonniers obtiennent leur libération. Je suis venu pour rompre ces chaînes et rouvrir le chemin du Ciel, pour donner la lumière aux âmes aveuglées et l’ouïe aux âmes sourdes. Le temps de la grâce du Seigneur est venu. Elle est parmi vous, c’est elle qui vous parle. Les patriarches ont désiré voir ce jour, dont la voix du Très-Haut a proclamé l’existence et dont les prophètes ont prédit le temps. Et déjà, portée à leur connaissance par un ministère surnaturel, ils savent que l’aube de ce jour s’est levée et que leur entrée au paradis est proche désormais. Elle exulte, l’âme des saints auxquels il ne manque que ma bénédiction pour être citoyens du Ciel. Vous le voyez. Venez à la Lumière qui s’est levée. Dépouillez-vous de vos passions, afin d’avoir l’agilité nécessaire pour suivre le Christ. Ayez la bonne volonté de croire, de devenir meilleurs, de vouloir le salut, et le salut vous sera procuré. Il est entre mes mains, mais je ne le donne qu’à ceux qui font preuve de la bonne volonté de le posséder, car ce serait une offense à la grâce que de le donner à ceux qui désirent continuer à servir Mammon. »

       Un murmure s’élève dans la synagogue.

       Jésus tourne les yeux vers l’assistance. Il lit sur les visages et dans les cœurs et continue :

       « Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur spéciale, un privilège. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres régions m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même certains dont le nom est pour vous un scandale. J’y trouverai une moisson de disciples, alors que je ne puis rien faire sur cette terre-ci, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Elie et Elisée. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Ils purent donc accomplir un miracle en faveur de l’un et de l’autre. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs de bonne volonté, cette perle fine que le prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu. »

       La foule s’agite, lance des imprécations, tente de mettre la main sur Jésus, mais ses apôtres et cousins Jude, Jacques et Simon le défendent. Furieux, les Nazaréens chassent alors Jésus de la ville. Ils le poursuivent avec des menaces – pas seulement verbales – jusqu’au sommet de la colline. Alors Jésus se retourne, les immobilise de son regard magnétique, passe indemne au milieu d’eux et disparaît en gravissant un sentier de la colline.


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N'enquêtez pas sur les mystères d'outre-tombe

“Beaucoup d’âmes s’égarent en voulant chercher ‘ce qui est trop difficile’ pour elles et en voulant scruter ‘ce qui est au-dessus de leurs forces’, comme dit l’Ecclésiastique (3, 21).

C’est l’ancien poison. L’homme est, et a toujours été, coupable de curiosités malsaines et de profanations sacrilèges. Il veut pousser son investigation jusqu’à des régions que la sagesse divine garde enveloppées dans le mystère, non par jalousie du pouvoir, mais par prévoyance de l’amour. Malheur à l’être humain s’il connaissait tout de l’avenir et des secrets de l’univers ! Vous n’auriez plus de paix spirituelle ni de paix naturelle. Laissez l’avenir à Dieu, créateur et dispensateur du temps et laissez vierges ces zones de l’univers dont la possession vous donnerait des armes pour troubler toujours plus votre existence d’individus et d’esprits.

J’ai déjà dit que je ne m’oppose pas aux œuvres de l’intelligence humaine. Si je le faisais, je serais inconséquent avec moi-même, puisque j’ai donné l’intellect à l’être humain pour qu’il s’en serve et non pour qu’il le laisse inerte.

Cependant, je vous dis par la bouche de la Sagesse : Ne souhaitez pas être de curieux scrutateurs des œuvres de Dieu, ne cherchez pas à aller outre les frontières que j’ai tracées pour séparer votre puissance des puissances plus fortes que la vôtre, des lois du cosmos, des secrets des forces naturelles, et surtout des mystères d’outre-tombe dont je suis le seul à avoir le droit de vous dévoiler la vérité et l’existence, car je suis le Seigneur de toute chose tandis que vous n’êtes que les hôtes de cette pauvre Terre et vous ne savez pas ce qui vous est réservé au-delà de la vie terrestre.

Croyez dans l’autre vie. Il suffit d’y croire. Croyez qu’elle apporte une récompense ou un châtiment, fruit d’une sainte justice, lequel attend d’être appliqué à chaque individu.

Je vous ai fait connaître cela pour votre bien.

Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus.

Ne troublez pas de votre indiscrète et bavarde curiosité la paix surnaturelle de l’autre vie. Même si cela concerne ceux qui sont tourmentés, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas de paix parce qu’ils sont séparés de moi, le fait de comprendre n’apporte toujours qu’une augmentation de l’inquiétude. Pourquoi troubler par des échos de la terre la sérénité des cieux? Pourquoi augmenter le tourment de ceux qui sont punis par des voix qui leur rappellent le monde où ils méritèrent leur punition?

Ayez du respect pour les premiers et pitié des seconds.

Moi seul, Seigneur du Ciel et de la Terre, Arbitre suprême de toute chose, Puissance parfaite en toute chose, je peux prendre de telles initiatives et rétablir le contact entre l’être humain et le mystère de l’autre vie. Moi seul. C’est alors que je vous envoie mes messagers, et toujours pour un bien, jamais pour me plier à de sottes et profanatrices recherches humaines.

‘Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu’, ai-je dit à Thomas, et je le redis à tous les curieux et à tous les incrédules de la terre. On n’a pas besoin de preuves pour croire à la deuxième vie, qui n’est pas – sachez-le pour le moment – telle que vous l’imaginez dans toutes vos fantaisies, mais telle que j’ai dit, une seconde vie, unique, et non des vies et encore des vies.

Vous êtes des êtres humains, et non des grains de blé qui, resemés, germent une, deux, dix, cent fois, autant de fois qu’on les sème. [...]

Comme punition des curiosités inutiles et dangereuses et des pensées irrévérencieuses et sacrilèges, je permets que, chez les malheureux investigateurs de ce qu’il n’est pas nécessaire à l’humain de chercher à connaître, il se crée une confusion mentale, un trouble de l’esprit et une grave blessure à la Foi, chez les meilleurs d’entre eux, et la mort de la Foi et de l’esprit chez les pires. [...]

Les Cahiers de 1943, 11 septembre