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1 mai 2024 -
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L'évangile du jour
« Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :

« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.  Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.  Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.  Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.  Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.  Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.  Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.  Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.30
Préparation à la Passion

     (…) Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; tout sarment qui donne du fruit, il l’émonde, pour qu’il en donne davantage. Vous êtes déjà purifiés, grâce à ma parole. Demeurez en moi, et moi en vous pour le rester. De même que le sarment coupé de la vigne ne peut donner du fruit, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui reste uni à moi porte beaucoup de fruit. Mais si l’un se détache, il devient un rameau sec que l’on jette au feu et que l’on brûle : car si vous ne m’êtes pas uni, vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit, et qu’ainsi vous deveniez mes disciples. (…)


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Joseph Jesus Travail ©Wikimedia Commons
Vision de Saint Joseph et observation de Jésus

[Maria Valtorta voit la Sainte Famille dans la maison de Nazareth]

Maria Valtorta écrit :

[...] Justement il vient lui apporter de petits instruments de travail fabriqués tout exprès pour lui afin qu’il puisse sans effort apprendre à s’en servir.

« Comme ça, je t’aiderai ! dit Jésus avec un sourire.

– Comme ça tu m’aideras et tu deviendras un bon menuisier. Viens les voir. »

Ils entrent dans l’atelier. Joseph lui montre un petit marteau, une petite scie, de minuscules tournevis, un petit rabot étalés sur un établi de menuisier en herbe, un établi à la taille du petit Jésus.

« Vois : pour scier, on met le bois en l’appuyant de cette façon. On prend la scie de cette manière et on scie en prenant garde de ne pas toucher les doigts. Essaie… »

La leçon commence. Jésus rougit sous l’effort, il serre les lèvres, scie avec attention puis rabote la petite planche et, même si elle est un peu tordue, elle lui semble jolie. Joseph le félicite et lui apprend à travailler avec patience et amour.

Marie revient. Elle était sûrement sortie de la maison. Elle s’arrête à l’entrée et regarde. Aucun des deux ne la voit, car ils lui tournent le dos. La Maman sourit en voyant le zèle avec lequel Jésus manie le rabot et la tendresse avec laquelle Joseph l’instruit.

Mais Jésus devait sentir ce sourire. Il se retourne, voit sa Mère et court à elle avec sa planche à moitié rabotée et la lui montre. Marie admire et se penche pour donner un baiser à Jésus. Elle recoiffe ses cheveux ébouriffés, essuie la sueur de son visage, écoute affectueusement l’Enfant qui lui promet de lui faire un petit escabeau pour qu’elle soit plus à l’aise quand elle travaille.

Joseph, debout près du minuscule établi, les mains sur les hanches, regarde et sourit.

J’ai assisté à la première leçon de travail de mon Jésus et je me suis imprégnée de la paix de cette sainte famille.

Jésus dit :

[...] « Enfin, je fais observer aux parents comment Joseph a su faire de moi un bon travailleur sans le secours d’une formation pédagogique. A peine étais-je arrivé à l’âge où je pouvais manier les outils, il ne me laissa pas moisir dans l’oisiveté, il me mit au travail et devint le premier auxiliaire de mon amour pour Marie pour m’encourager au travail. Confectionner des objets utiles à sa mère, c’est ainsi qu’il inculquait le respect dû à la mère que tout fils devrait avoir. C’était sur ce levier du respect et de l’amour qu’il s’appuyait pour former le futur charpentier.

Où sont aujourd’hui les familles dans lesquelles on fait aimer le travail aux jeunes enfants pour leur apprendre à faire plaisir à leurs parents ? Les enfants, maintenant, sont des despotes dans la maison. Ils grandissent, durs, indifférents, grossiers envers leurs parents. Ils les considèrent comme leurs domestiques, leurs esclaves. Ils ne les aiment pas et en sont peu aimés. Car, tout en faisant de vos enfants des capricieux tout-puissants, vous vous séparez d’eux par un absentéisme honteux.

Ils sont les enfants de tout le monde. Mais, à vous, ils ne vous appartiennent guère, ô parents du XXe siècle. Ils sont beaucoup plus les enfants de la nourrice, de l’institutrice, ils appartiennent au collège, si vous êtes riches, à leurs compagnons, à la rue, à l’école, si vous êtes pauvres. Mais ils ne sont plus à vous. Vous, les mères, vous les mettez au monde, et c’est tout. Vous, les pères, vous n’en avez pas davantage souci. Mais un enfant, ce n’est pas seulement un être de chair. C’est une intelligence, un cœur, une âme. Soyez-en donc sûrs, personne plus qu’un père et une mère n’a le droit et le devoir de former cette intelligence, ce cœur, cette âme. » [...]

L'Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 37