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13 avril 2024 - Saint Epipode
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L'évangile du jour
« Ils virent Jésus qui marchait sur la mer » (Jn 6, 16-21)

Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
29 août 28
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 4 - ch 274.2
2ème année vie publique

       (...) Le bruissement des feuilles et le grondement des flots remplissent maintenant l’espace, qui était si paisible peu de temps auparavant.

       Jésus sort de sa méditation. Il se lève. Il regarde le lac. A la lumière des étoiles qui restent et de cette pauvre aube bien malade, il y cherche des yeux la barque de Pierre et la voit s’avancer péniblement vers la rive opposée, mais sans y arriver. Alors Jésus s’enveloppe étroitement dans son manteau dont il relève le bord, qui traîne et qui le gênerait dans la descente, et il le passe sur sa tête comme si c’était un capuchon. Il descend rapidement, non par la route qu’il avait suivie, mais par un sentier rapide qui rejoint directement le lac. Il va si vite qu’il semble voler.

       Il parvient à la rive fouettée par les vagues qui forment sur la grève une bordure bruyante et écumeuse. Il poursuit rapidement son chemin comme s’il ne marchait pas sur l’élément liquide tout agité, mais sur un plancher lisse et solide. Maintenant il devient lui-même lumière. On dirait que le peu de clarté qui parvient encore des rares étoiles qui s’éteignent et de l’aube orageuse se concentre sur lui et forme une sorte de phosphorescence qui éclaire son corps élancé. Il vole sur les flots, sur les crêtes mantes, dans les replis obscurs entre les vagues, les bras tendus en avant. Son manteau se gonfle autour des joues et flotte comme il peut, serré comme il est autour du corps, avec un battement d’ailes.

       Les apôtres le voient et poussent un cri d’effroi que le vent porte à Jésus.

       « N’ayez pas peur. C’est moi. »

       La voix de Jésus, malgré le vent contraire, se propage sans difficulté sur le lac.

       « Est-ce bien toi, Maître ? » demande Pierre. « Si c’est toi, dis-moi de venir à ta rencontre en marchant comme toi sur les eaux. » (...)


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NVTHOMAS - Jour 4
La grâce restitue à l’homme sa capacité à aimer

Jésus dit :

[...] « Moi qui suis le Maître des maîtres et con­temple la grâce telle qu’elle est, dans le “je suis” éternel de Dieu, j’affirme que la grâce est le principe qui transforme la créature en enfant de Dieu ; il s’agit par conséquent d’une qualité divine semblable à la Lumière dont elle est issue et dont l’éclat enveloppe et pénètre les âmes – que ce soit sous forme de don donné (comme à Adam) ou de don rendu (comme dans le cas des chrétiens catholiques rentrés en grâce par les mérites de mon Sacrifice et du sacrement que j’ai institué) –, leur communiquant non seulement une beauté radieuse, mais la capacité de voir et de connaître Dieu, tout comme le premier homme le connaissait en le voyant et en le comprenant par son âme remplie d’innocence et de grâce.

La grâce est donc restitution à l’homme de la capacité à aimer et à voir Dieu. Elle est lumière qui permet de voir ce qui reste infiniment ténébreux pour la pensée de l’homme, mais Lumière infinie pour l’âme en état de grâce ; elle est aussi voix, et voix de sagesse pour contempler Dieu ; elle est don de Dieu pour soutenir le désir de l’âme de connaître de Dieu ; elle est moyen de rappeler l’Origine comme celle-ci désire être rappelée ; elle est enfin instrument de divinisation de la créature. Et plus la créature grandit dans la grâce – par sa volonté propre et par la justice à laquelle elle parvient par sa volonté d’amour – plus grandira en elle ce qui est union au Divin, ainsi que la sagesse – l’un des attributs divins –, et avec la sagesse la capacité à comprendre, connaître et aimer la Vérité et les vérités. Car la grâce est l’Esprit de Dieu qui entre en l’homme accompagné de tous ses dons, pour transformer, élever, sanctifier les puissances et les actions de l’homme. Et parmi ces dernières, la première et la principale, l’amour. C’est l’action pour laquelle vous avez été créés.

Aimer et connaître. On n’aime que ce qu’on connaît. Et plus on aime, mieux on connaît. » [...]

Les Cahiers de 1945 à 1950, 28 janvier 1947