Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »
(...) Jésus est apparu d’une manière très curieuse. Le mur derrière les convives, tout d’une pièce sauf le coin de la porte, s’est éclairé en son milieu, à une hauteur d’environ un mètre du sol, d’une lueur ténue et phosphorescente comme celle que produisent certaines gravures qui ne sont lumineuses que dans l’obscurité de la nuit. La lumière, haute d’environ deux mètres, a une forme ovale comme une niche. Dans la clarté, comme si elle avançait de derrière les voiles d’un brouillard lumineux, se dégage avec une netteté grandissante Jésus.
Je ne sais pas si j’arrive à bien m’expliquer. On dirait que son corps coule à travers l’épaisseur du mur. Celui-ci ne s’ouvre pas, il reste compact, mais le corps passe tout de même. La lumière paraît être la première émanation de son corps, l’annonce de son approche. Le corps de Jésus est d’abord formé de légères lignes de lumière, comme je vois au Ciel le Père et les anges saints : immatériel. Puis il se matérialise de plus en plus jusqu’à prendre en tout point l’aspect d’un corps réel, celle de son divin corps glorifié. (...)
Être un frère pour le Christ, c’est vivre dans l’Amour
L’Esprit Saint dit :
[...] « Il est sûr et certain qu’au dernier jour, le jour du Grand Jugement, à la droite du Fils de l’Homme on verra beaucoup d’individus que les hommes considéraient comme exclus du Royaume, du fait qu’ils n’étaient pas membres de l’Eglise. Tandis qu’à sa gauche — Dieu seul connaît la vérité des choses — il y en aura plusieurs que les hommes considéraient comme des co‑héritiers assurés du Royaume, puisqu’en apparence ils étaient membres vivants du Corps mystique. Et grande sera la stupeur de toutes ces catégories de jugés.
Ceux qui par ces mystérieuses opérations de Dieu se retrouveront parmi les élus, diront selon leur droiture : “ Nous ne t’avons jamais connu ou servi, comme Tu dis, en désaltérant ta soif ou en rassasiant ta faim, en te recevant ou en te visitant. Comment se fait‑il que sommes‑nous ici ? ”
Et le juste Juge, mort sur la croix pour donner la Vie éternelle à tous les gens de bonne volonté, répondra : “ C’est parce que vous m’avez connu sans le savoir. Vous m’avez servi par la charité que vous avez prodiguée à votre prochain. Vous m’avez secouru, parce que même une gorgée d’eau donnée par amour à un assoiffé, était de l’amour donné à moi. ”
Les réprouvés demanderont : “ Comment peux‑tu nous fermer ton Royaume, puisque nous avons été des tiens ? ”
Et Il leur répondra : “ Je vous ferme les portes du Royaume comme vous avez fermé votre cœur aux besoins de vos frères. Ce que vous n’avez pas fait pour le plus petit d’entre vous, vous ne l’avez pas fait pour moi. Votre faute a été d’autant plus grave que vous me connaissiez, et vous connaissiez mon Evangile et ma Loi. Mon frère est celui qui me ressemble, et vous, sous le masque de l’hypocrisie, vous ne me ressemblez pas. Ma nature, c’est l’Amour, et vous êtes sans Amour. Donc, partez loin de moi, ouvriers d’iniquité. ”
Voilà en quoi consiste la ressemblance, elle consiste dans l’amour. L’Amour a été très parfait dans le Christ, Premier‑né parmi les frères. Dans les frères du Christ selon la chair et selon la foi, l’amour a visé leur plus grande perfection. Celui qui ne vit pas dans l’amour et ne pratique pas des œuvres d’amour, n’est pas un frère pour le Christ. Le Christ a aimé ses frères au point de mourir pour eux, donc celui qui est sans amour n’est pas son co‑héritier. » [...]
Leçons sur l’Épître de Saint Paul aux Romains, Leçon n°36
Je voulais vous remercier pour m'avoir fait découvrir Maria Valtorta qui est complètement inconnue des cercles évangéliques dont je fais partie. Vous m'avez fait découvrir de très belles pépites.