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FR-Evangile-Illustre-2016-04-01
5 avril 2024 -
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L'évangile du jour
« Auriez-vous quelque chose à manger ? » (Jn 21, 1-14)

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
17 avril 30
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 10 - ch 633.6
Glorification

     (...) « Vous, sur la barque ! N’avez-vous rien à manger ? »

     De la rive leur provient une voix d’homme, une voix qui les fait sursauter.

     Ils haussent les épaules en répondant à haute voix : “ Non ”, mais poursuivent entre eux :

     « Nous avons toujours l’impression de l’entendre !…

     – Jetez le filet à droite de la barque, et vous allez trouver. »

     La droite, c’est vers le large. Ils jettent le filet, un peu perplexes. Aussitôt, ils sentent des secousses et un poids qui fait pencher la barque du côté du filet.

     « Mais c’est le Seigneur ! s’écrie Jean.

     – Le Seigneur, tu crois ? demande Pierre.

     – Tu en doutes ? Il nous a semblé que c’était sa voix, mais ceci en est la preuve. Regarde le filet ! (...)


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Faire la volonté de Dieu par amour pour lui

Jésus dit :

«Faire la volonté de Dieu a une bien grande puissance ! Dieu ne peut alors rien refuser. On ne peut pas dire, étant donné la majesté du Seigneur, qu’il se fait serviteur de l’homme obéissant, mais le Très-Haut, devant son serviteur obéissant, donne l’impression de vouloir le dépasser en empressement et, en tout ce qui est bien, il l’exauce avec une vive sollicitude.

Ce n’est pas le nombre de prières qui obtient d’être exaucé. C’est de faire la volonté de Dieu. Prier tout en résistant à cette volonté signifie rendre les prières nulles. Comment pouvez-vous exiger, en toute justice, que Dieu se plie à votre volonté qui désire telle chose, lorsque vous ne vous pliez pas au désir de la sienne qui vous demande telle autre chose ?

Voyez comme l’obéissance à la volonté de Dieu est puissante sur son cœur: je ne vous ai sauvés par aucun acte personnel. Je l’aurais pu, puisque j’étais Dieu comme le Père, et tout est possible à Dieu. J’aurais donc pu effacer d’un seul mot la faute du monde tout comme je supprimais les maladies, le péché et la mort de chaque personne en particulier. Mais pour enseigner à l’homme à redevenir fils de Dieu, moi, en tant que Dieu devenu Homme, j’ai voulu sauver par l’obéissance à la volonté de Dieu. Observez quelle fut mon obéissance ! Après que je l’eus consumée totalement, totalement, alors le ciel s’ouvrit sur l’homme déchu et le Pardon apparut.

La désobéissance avait déshérité l’homme, l’obéissance l’a fait redevenir héritier de Dieu. Tout ce qui est éternel et infini vous a de nouveau appartenu grâce à l’obéissance.

Apprenez donc le moyen d’être exaucés : “Faire la volonté de Dieu par amour pour lui.”

Va en paix.»

Les Cahiers de 1944, 28 juillet