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FR-Evangile-Illustre-2018-03-12
11 mars 2024 -
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L'évangile du jour
« Va, ton fils est vivant » (Jn 4, 43-54)

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
12 janvier 28
Lieu
Cana
Livre
Tome 2 - ch 151.1
2ème année vie publique

      Jésus se dirige peut-être vers le lac, il se rend sûrement à Cana. Il prend la direction de la maison de Suzanne. Ses cousins l’accompagnent.

       Arrivés à la maison, ils se reposent et se restaurent. Les parents et les amis de Cana l’écoutent comme on devrait toujours le faire. Jésus instruit simplement ces braves gens et console l’époux de Suzanne – qui doit être malade car elle n’est pas là et j’entends qu’on parle avec insistance de ses souffrances –. C’est alors qu’entre un homme bien vêtu qui se prosterne aux pieds de Jésus.

       « Qui es-tu ? Que veux-tu ? »

       Pendant que cet homme soupire et pleure, le maître de maison tire Jésus par un pan de son vêtement et lui chuchote :

       « C’est un officier du Tétrarque. Ne t’y fie pas trop.

       – Parle donc. Que veux-tu de moi ?

       – Maître, j’ai appris que tu es revenu. Je t’attendais comme on attend Dieu. Viens tout de suite à Capharnaüm. Mon fils est couché, tellement malade que ses heures sont comptées. J’ai vu Jean, ton disciple. C’est par lui que je sais que tu venais ici. Viens, viens tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard.

       – Comment ? Toi qui es au service de celui qui persécute le saint d’Israël, comment peux-tu croire en moi ? Vous ne croyez pas au Précurseur du Messie. Alors comment pouvez-vous croire au Messie ?

       – C’est vrai. Nous péchons par incrédulité et par cruauté. Mais aie pitié d’un père ! Je connais Kouza et j’ai vu Jeanne. Je l’ai vue avant et après le miracle, et j’ai cru en toi.

       – Oui, vous êtes une génération si incrédule et perverse que, sans signes et sans prodiges, vous ne croyez pas. Il vous manque la première qualité indispensable pour obtenir le miracle.

       – C’est vrai ! C’est tout à fait vrai ! Mais, tu le vois… Je crois en toi à présent et, je t’en prie : viens, viens tout de suite à Capharnaüm. Je te ferai trouver une barque à Tibériade pour que tu viennes plus rapidement. Mais viens avant que mon enfant ne meure ! »

       Bouleversé, il pleure.

       « Je ne viens pas pour l’instant. Mais va à Capharnaüm. Dès maintenant ton fils est guéri et il vit.

       – Que Dieu te bénisse, mon Seigneur. Je crois. Mais comme je veux que toute ma maison te fasse fête, viens ensuite chez moi, à Capharnaüm.

       – Je viendrai. Adieu. Que la paix soit avec toi. »

       L’homme sort en hâte et on entend aussitôt après le trot d’un cheval. (…)


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Servants de messe a genoux GIMP
Jésus dicte une prière à Maria Valtorta

Jésus dit :

« Ecris :

“Je sais, Seigneur, que les jours où tu me fais le plus pleurer sont ceux qui m’apportent le plus de profit. Merci donc de me faire pleurer.

Je sais, Seigneur, que les jours où tu me fais le plus souffrir sont ceux où tu me donnes d’alléger le plus les souffrances des autres. Merci donc de me faire souffrir.

Je sais, Seigneur, que les jours où tu me mets le plus au supplice en te cachant sont ceux où tu vas vers l’un de mes pauvres frères qui s’est perdu. Merci donc de cette agonie.

Je sais, Seigneur, que les jours où tu laisses [passer] sur moi la vague amère de la désolation, qui a déjà le goût du désespoir, sont ceux où je te rends à un frère désespéré. Merci donc de cette vague amère.

Je sais, Seigneur, que les ténèbres qui me rendent aveugle, que la faim qui m’affaiblit, que la soif qui me fait mourir, pour toi, de toi, servent à te donner – toi qui es Lumière, Source et Nourriture – à ceux qui meurent de toutes les morts. Merci donc de mes ténèbres, de ma faim, de ma soif.

Je sais, Seigneur, que mes morts spirituelles sur ta croix sont autant de résurrections à des morts à ta croix. Merci donc de me faire mourir.

Car je crois, Seigneur, que tout ce que tu me fais est pour mon bien, dans un but de bien, pour la gloire de Dieu, le Bien suprême ;

car je crois que je retrouverai tout cela quand le simple fait de te voir me fera oublier toutes les souffrances endurées ;

car je crois que chaque souffrance fera grandir ma joie ;

car je crois que celle-ci s’ornera des noms de ceux que j’aurai sauvés par ma souffrance ;

car je crois que, pour les ‘victimes’, il n’est pas de Justice, mais seulement de l’Amour ;

car je crois que notre rencontre ne sera qu’un sourire, un baiser, ton baiser, mon Jésus-Amour, qui essuiera toute trace de larmes.

Parce que je crois tout cela, je te remercie de mes épines innombrables et je t’aime d’un amour encore plus grand.

Tu ne m’as pas attribué la part de Marie, la meilleure, mais la tienne même, la part parfaite : la Souffrance.

Merci, Jésus.”

Tu ne dois pas prononcer cela du bout des lèvres, mais le dire d’une âme convaincue de cette vérité, qui te dit qui est la Vérité. »

Les Cahiers de 1944, 19 août