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FR-Evangile-Illustre-2015-03-15
10 mars 2024 - Sainte Mathilde
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L'évangile du jour
« Dieu a envoyé son Fils dans le monde » (Jn 3, 14-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : «  De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 novembre 27
Lieu
Géthsémani
Livre
Tome 2 - ch 116.9
1ère année vie publique

(...) Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : « Celui-ci m’aime. » Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. (...)


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NVBAKHITA - Jour 9
La validité éternelle du Décalogue

Dieu le Père dit :

“Dans la majestueuse manifestation du Sinaï, j’ai dit à mon serviteur, à l’intention des humains, de tous les humains, les règles à observer pour mériter ma bénédiction.

Et si beaucoup des dispositions minutieuses qui ont suivi le Décalogue, pour rendre plus sûre et plus facile aux anciens sa mise en pratique, sont tombées au fil des siècles et avec l’avènement du christianisme, le Décalogue est resté et il ne change pas. Il ne changera pas jusqu’au dernier jour, et s’il était donné à la Terre de vivre encore des millénaires de millénaires, ce Décalogue serait toujours le même, toujours valable, toujours juste, toujours à observer.

Mon Fils n’en a pas changé un mot parce que la parole de Dieu ne peut être retouchée par personne. Souvenez-vous en. Il a confirmé la Loi dans ses dix commandements intouchables. Par contre, il a remplacé ses parties complémentaires, qui n’étaient plus conformes au nouvel âge, par sa doctrine d’amour.

L’ère du châtiment avait pris fin du moment où fleurissait sur le monde le Règne de l’amour et de la miséricorde et, pour bien vous assurer de ce changement qui substituait le pardon à la rigueur, mon Fils se consuma pendant trois ans à prêcher l’amour et le pardon, et il poussa son sacrifice à s’élever comme un avertissement sanglant au sommet d’une montagne, pour que tout le monde regardât vers ce centre de miséricorde dont descendaient, avec les dernières gout­tes d’un Sang divin, les dernières paroles encore d’amour et de pardon.

Jusqu’au moment extrême, le Maître du monde vous a répété, et avec les faits outre qu’avec les paroles, la perfection de la Doctrine divine. Perfection, parce qu’au Décalogue ancien, il a enlevé les dispositions plus humaines des vétilles mosaïques et leur a substitué son code tout fait d’amour. Mais le Décalogue demeure. Et il demeurera. Et le monde périt parce qu’il ne connaît plus et ne vit plus le Décalogue.

Où sont ceux qui, investis d’autorité familiale, enseignent à leurs enfants la première et la plus nécessaire des choses qu’il faut savoir : ma Loi ? Où sont ceux qui forment leurs enfants à la reconnaissance et à l’amour révérenciel envers moi, racontant aux intelligences et aux cœurs qui s’ouvrent les merveilles et les providences de Dieu pour les humains ?

Je ne me soucie pas ici d’autres autorités. Je parle de la première autorité : celle des parents. Responsables de l’avenir de leurs enfants et, par conséquent, des nations. Car, si les autorités du pouvoir qui vous gouverne devaient faire face, dans tout le monde chrétien, à un nombre infini d’autorités familiales adhérant fermement au respect de Dieu et à l’enseignement de Dieu et des choses de Dieu, elles se limiteraient dans leurs excès qui, non seulement profanent les jeunes générations, mais préparent à la Terre des jours de plus en plus terribles, puisque de jeunes corrompus et athées ne peuvent naître que des délinquants. Qu’il s’agisse de délinquance individuelle ou sociale, c’est toujours la délinquance qui pousse au crime, au vol, à l’abus de pouvoir, à la trahison, à la révolte et à toutes les infamies qui font de la Terre un enfer anticipé et des humains, des démons cruels les uns envers les autres.

Vous rêvez à des jours meilleurs. Mais – et je vous répète des mots vieux de milliers d’années et pourtant toujours nouveaux – ‘qui vous donnera un tel esprit pour me craindre et observer mes commandements, afin que vous et vos enfants soyez heureux pour l’éternité ?’. Comment pourrez-vous l’être si vous ne connaissez plus mes commandements ? Que donnez-vous à votre esprit pour qu’il vive ? Et s’il est mort par manque de nourriture et de respiration, obligé de mourir sans la parole de Dieu et de respirer l’air rendu méphitique par vos péchés, comment pouvez-vous avoir l’esprit que je vous demande d’avoir ?

Vous êtes dans un cercle fermé. Un cercle d’horreur qui vous étrangle. Vous pouvez le briser seulement avec la Croix et l'Évangile. Ils vous ouvrent les portes à la Lumière de Dieu et à l’air et à la nourriture et à tout ce qui est Vie. Ils vous ouvrent la voie qui vous ramène à moi.

Ma terrible Majesté peut encore vous faire peur, car vous êtes comme Adam après la faute : vous avez l’âme souillée et vous craignez l’œil de Dieu. Mais le Christ ne fait pas peur. De la naissance à la mort, son nom est : Douceur. Remontez vers moi par l’entremise de sa Parole et de sa Croix. Elles vous instruisent et vous reconsacrent. Elles sont le chef-d’œuvre de l’amour divin. Hors d’elles, il n’y a pas d’autre instrument de salut. Après leur reniement, il ne reste qu’une chose : ‘ma Justice’.

Et ma Justice pour vous, dans l’état où vous êtes, veut dire une seule chose : ‘Punition’. Souvenez-vous-en et soyez vigilants.”

Les Cahiers de 1943, 19 décembre