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FR-Evangile-Illustre-2015-02-11v1
7 février 2024 -
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L'évangile du jour
« Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur » (Mc 7, 14-23)

En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 novembre 28
Lieu
Endor
Livre
Tome 5 - ch 301.4
2ème année de la vie publique

       « Mais… Sais-tu, Maître, que ces pharisiens, après avoir entendu tes paroles, sont partis scandalisés ? A la sortie, ils le disaient en me bousculant… Tu as été très tranchant » observe Barthélemy.

       Jésus réplique :

       « C’est bien vrai. Ce n’est pas ma faute mais la leur si je dois dire certaines vérités. Et c’est encore charité de ma part de le faire. Toute plante qui n’est pas semée par mon Père céleste sera arrachée. Or elle n’a pas été semée par lui, l’inutile broussaille des plantes parasites, envahissantes, épineuses, qui étouffent la semence de la Vérité sainte. C’est charité d’extirper les traditions et les préceptes qui surchargent le Décalogue, le défigurent, le rendent inerte et impossible à observer. C’est charité pour les âmes honnêtes de le faire. En ce qui concerne ceux-ci, arrogants, têtus et fermés à toute influence et à tout conseil de l’Amour, laissez-les faire, et que ceux qui leur ressemblent par leur esprit et leurs tendances les suivent. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle en guide un autre, ils ne pourront que tomber tous les deux dans la fosse. Laissez-les se nourrir de leurs contaminations auxquelles ils donnent le nom de “ pureté ”. Elles ne peuvent les contaminer davantage parce qu’elles ne font que s’adapter à la matrice d’où elles proviennent.

       – Ce que tu dis maintenant se rattache à ce dont tu as parlé chez Daniel, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le corrompt, mais ce qui sort de lui, demande pensivement Simon le Zélote.

       – Oui » répond brièvement Jésus.

       Pierre, après un moment de silence, parce que le sérieux de Jésus intimide les caractères les plus exubérants, demande :

       « Maître, moi – et je ne suis pas le seul –, je n’ai pas bien compris la parabole. Explique-la-nous un peu. Comment se fait-il que ce qui entre ne rend pas impur et que ce qui sort le fait ? Moi, si je prends une amphore propre et que j’y verse de l’eau sale, je la contamine. Par conséquent, ce qui entre dedans la contamine. Mais si je verse sur le sol de l’eau d’une amphore remplie d’eau pure, je ne contamine pas l’amphore parce que de l’amphore, il sort de l’eau pure. Et alors ? »

       Jésus répond :

       « Nous ne sommes pas une amphore, Simon. Nous ne sommes pas des amphores, mes amis. Et tout n’est pas pur dans l’homme ! Mais êtes-vous encore maintenant sans intelligence ? Réfléchissez au cas sur lequel les pharisiens vous accusaient. Vous, disaient-ils, vous vous contaminiez parce que vous portiez de la nourriture à votre bouche avec des mains poussiéreuses, en sueur, impures en somme. Mais où allait cette nourriture ? De la bouche à l’estomac, de celui-ci au ventre, du ventre à l’égout. Mais cela peut-il apporter l’impureté à tout le corps, et à ce qui est contenu dans le corps, si cela passe seulement par le canal approprié pour remplir son office de nourrir la chair, uniquement celle-ci et en finissant, comme il est juste que cela finisse, aux lieux d’aisance ? Ce n’est pas cela qui contamine l’homme !

       Ce qui contamine l’homme, c’est ce qui est à lui, uniquement à lui, engendré et enfanté par son moi. C’est-à-dire ce qu’il a dans le cœur, et qui du cœur monte aux lèvres et à la tête, corrompt la pensée et la parole et contamine l’homme tout entier. C’est du cœur que proviennent les pensées mauvaises, les homicides, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages et les blasphèmes. C’est du cœur que proviennent les cupidités, les penchants vicieux, les orgueils, les envies, les colères, les appétits exagérés, l’oisiveté coupable. C’est du cœur que vient l’excitation à toutes les actions. Et si le cœur est mauvais, elles seront mauvaises comme le cœur. Toutes les actions : des idolâtries aux médisances sans sincérité… Tous ces graves désordres qui vont de l’intérieur à l’extérieur corrompent l’homme, mais pas le fait de manger sans se laver les mains. La science de Dieu n’est pas quelque chose de terre à terre, une boue que tout pied peut fouler. Mais c’est une connaissance sublime qui vit dans les régions des étoiles et de là descend avec des rayons de lumière pour devenir clarté pour les justes. Ne veuillez pas, vous au moins, l’arracher aux cieux pour l’avilir dans la boue… Allez-vous reposer, maintenant. Moi, je sors pour prier. »


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S52 2022 12 27
L’humain, artisan de son destin (2/2)

Jésus dit :

[...] “Soyez des fils et des filles, mes créatures. Aimez, aimez notre bon Père qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volonté bénie et de vous faire un destin de gloire éternelle.

Moi qui l’ai aimé à la perfection, je l’ai contenté jusqu’au sacrifice de ma divinité qui, pendant trente-trois ans, s’est exilée des Cieux, et de ma vie qui fut détruite dans le martyre le plus atroce de la chair, de l’intellect, du cœur et de l’esprit.

Ma Mère, qui vient après moi dans sa capacité d’aimer, aima avec toute la perfection possible à une créature, car, qu’on se le dise incidemment et en réponse à une objection qu’on t’a faite, elle possédait la plénitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que créature parfaite, mais néanmoins créature humaine. Puisqu’elle avait en elle la plénitude de la Grâce, c’est-à-dire qu’elle possédait Dieu comme seule Marie l’a possédé, il est évident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassées que par Dieu. Eh bien, Marie qui venait donc après moi dans sa capacité d’aimer, a adhéré à la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice de sa vocation, qui était de se consacrer uniquement à la contemplation de Dieu, et de son cœur que Dieu lui demanda pour le broyer.

La divine maternité de Marie est la preuve vivante de son adhésion à la volonté de Dieu. Moi, le Fils qui n’a pas enlevé à la Mère sa blancheur immaculé de lys inviolé, je suis le témoignage de l’acquiescement de Marie aux volontés de Dieu.

Elle a défié l’opinion du monde, le jugement de son époux, en plus que d’avoir embrassé son échafaud de Mère du Rédempteur, sans hésiter. Avec l’assurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa pureté, elle prononça le plus haut ‘fiat’ jamais dit par des lèvres humaines et elle n’eut aucune crainte: Dieu était sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans réserves.

Voilà vos modèles: moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu désirait pour chacune de ses créatures. Suivez-nous, et vous posséderez la paix, car vous posséderez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-être de votre esprit.

Les béatitudes que j’ai proclamées, vous les aurez dès cette terre si vous faites la volonté de votre Père. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce qu’alors rien n’entravera votre fu­sion en Dieu.”

Les Cahiers de 1943, 18 septembre