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5 février 2024 -
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L'évangile du jour
« Tous ceux qui touchèrent son manteau étaient sauvés » (Mc 6, 53-56)

En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
29 août 28
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 4 - ch 274.5
2ème année vie publique

Enseignement de Jésus :

       Bien des fois, je n’attends même pas qu’on m’appelle quand je vois l’un de mes enfants en danger. Et bien des fois j’accours aussi pour celui qui est envers moi un fils ingrat.

       Vous dormez, ou vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie. Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m’est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l’aide au Mal. Comme un père qui s’entend dire par un fils : “ Je ne t’aime pas. Je ne veux pas de toi. Sors de ma maison ”, je reste humilié et affligé comme je ne l’ai pas été par mes blessures. Mais si vous ne m’ordonnez pas de partir et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l’éternel Veilleur, prêt à accourir avant même d’être appelé. Et si j’attends que vous me disiez une parole – parfois je l’attends –, c’est pour m’entendre appeler.

       Quelle caresse, quelle douceur de m’entendre appeler par les hommes ! Sentir qu’ils se souviennent que je suis “ le Sauveur ” ! Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m’exalte quand il y a quelqu’un qui m’aime et m’appelle sans attendre l’heure du besoin. Il m’appelle parce qu’il m’aime plus que toute autre chose au monde et sent qu’il se remplit d’une joie semblable à la mienne rien qu’à m’appeler : “ Jésus, Jésus ”, comme le font les enfants quand ils appellent : “ Maman, maman ” et qu’il leur semble que du miel s’écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot “ maman ” apporte avec lui la saveur des baisers maternels.

       Les apôtres voguaient, obéissant à mon commandement d’aller m’attendre à Capharnaüm. Et moi, après le miracle des pains, je m’étais isolé de la foule, mais pas par dédain pour elle ou par lassitude.

       Je n’éprouvais jamais de rancœur contre les hommes, même s’ils se montraient méchants à mon égard. C’est seulement quand je voyais la Loi piétinée et la maison de Dieu profanée que j’arrivais à m’indigner. Mais alors, ce n’était pas moi qui étais en cause, mais les intérêts du Père. Et moi, j’étais sur la terre le premier des serviteurs de Dieu pour servir le Père des Cieux.

       Je n’étais jamais las de me dévouer aux foules, même si je les voyais fermées, lentes, humaines, au point de faire perdre cou­rage à ceux qui sont les plus confiants dans leur mission. Et même, justement parce qu’ils étaient si déficients, je multipliais mes explications à l’infini, je les prenais vraiment comme des élèves en retard, et je guidais leur âme dans les découvertes et les initiations les plus rudimentaires, comme un maître patient guide les petites mains maladroites des écoliers pour tracer les premières lettres, pour les rendre toujours plus capables de comprendre et de faire. Que d’amour j’ai donné aux foules ! Je les sortais de la chair pour les amener à l’esprit. Je commençais moi aussi par la chair, mais, alors que Satan en part pour les amener à l’enfer, j’en partais pour les conduire au Ciel.

       Je m’étais isolé pour remercier le Père du miracle des pains. Ils avaient été plusieurs milliers de personnes à manger et j’avais recommandé de dire “ merci ” au Seigneur. Mais une fois l’aide obtenue, l’homme ne sait pas dire “ merci ”. Je le disais pour eux (…)


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S44 2022 10 31
Miséricorde de Dieu pour ceux qui tombent involontairement

Jésus dit :

“Je sais que vous êtes faibles et que, tout autour de vous, il y a des pièges. Je le sais et j’en tiens compte en vous jugeant. Je ne serais plus un Dieu juste si je ne tenais pas compte de votre faiblesse et des œuvres du Malin.

Ce qui me rend sévère, c’est que bien des fois, ce n’est pas par faiblesse ou à cause d’un piège du démon que vous tombez. Vous tombez sciemment. Vous vous jetez délibérément dans le gouffre en vous disant : ‘Et que m’importe Dieu ?’. C’est alors que je vous appelle des ‘Judas’. Vous me vendez avec mon précieux Sang. Vous me livrez à Satan en lui donnant votre âme qui m’appartient, car je l’ai rachetée par ma mort. Vous me trahissez en vous disant chrétiens, mais en agissant comme des antichrétiens.

Judas aussi consomma l’Eucharistie, et c’est avec moi dans sa poitrine qu’il alla chercher l’argent du marché conclu et les mains con­taminées par cet argent qu’il m’embrassa pour me signaler à l’ennemi. Judas vous fait horreur. Mais ne faites-vous pas la même chose, vous qui cherchez à exploiter votre position de chrétiens à des fins personnelles et qui ne servez pas les intérêts du Christ ? Vous les servez si peu que vous le laissez pour suivre le Séducteur.

Combien sera grande ma miséricorde envers ceux qui tombent tout en voulant le contraire et qui se repentent de leur chute! Une, deux, dix, cent chutes sans malice ne blessent pas l’Amour à mort. Ce sont des égratignures réciproques que vos larmes et mon amour guérissent. Vous me dites : ‘Pitié, Seigneur’ et je vous dis : ‘Viens au Père, mon pauvre enfant’.

Vous demeurez mes enfants tant que l’amour n’est pas éteint en vous. Et c’est pour mes enfants blessés que j’ai donné mon Sang. Soyez donc justes et compatissants les uns envers les autres comme je le suis avec vous. Efforcez-vous de me connaître et de m’aimer pour ne pas frustrer votre âme de son droit à la joie éternelle.

Remettez-vous dans la voie de la Vie. Mes commandements sont cette voie. Tâchez de les avoir à l’esprit au cours de votre journée. Si par la suite la faiblesse vous entraîne dans des erreurs légères, je vous assure que ce n’est pas une raison pour vous laisser abattre. Demain vous ferez mieux qu’aujourd’hui, et après-demain mieux que demain. Une plante pousse lentement. Chaque jour, une nouvelle petite racine, chaque jour une nouvelle feuille. Mais quand elle est grande, comme elle est belle! Il en va de même pour la perfection, mes enfants. On la conquiert par degrés.” [...]

Les Cahiers de 1943, le 6 novembre