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16 décembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu » (Mt 17, 10-13)

Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
19 février 29
Lieu
Thabor
Livre
Tome 5 - ch 349.8
3ème année vie publique

       (...) – Vous devrez vivre auprès de moi et voir ma gloire jusqu’à la fin. Soyez-en dignes car le temps est proche. Obéissez au Père, qui est le mien et le vôtre. Retournons maintenant parmi les hommes, parce que je suis venu pour rester parmi eux et les amener à Dieu. Allons. Soyez saints en souvenir de cette heure, soyez forts et fidèles. Vous aurez part à ma gloire la plus complète. Mais ne parlez pas maintenant de ce que vous avez vu, à personne, pas même à vos compagnons. Quand le Fils de l’homme sera ressuscité d’entre les morts et retourné dans la gloire de son Père, alors vous parlerez, parce qu’alors il faudra croire pour avoir part à mon Royaume.

       – Mais Elie ne doit-il pas venir afin de préparer à ton Royaume ? Les rabbis le disent.

       – Elie est déjà venu et il a préparé les voies au Seigneur. Tout arrive comme cela a été révélé. Mais ceux qui enseignent la Révélation ne la connaissent pas, ne la comprennent pas. Ils ne voient pas et ils ne reconnaissent pas les signes des temps et les envoyés de Dieu. Elie est revenu une première fois. Il reviendra une seconde fois, quand les derniers temps seront proches, pour préparer les derniers à Dieu. Mais, maintenant, il est venu pour préparer les premiers au Christ, et les hommes n’ont pas voulu le reconnaître, ils l’ont tourmenté et mis à mort. Ils feront la même chose au Fils de l’homme, car les hommes ne veulent pas reconnaître ce qui est leur bien. »

       Les trois apôtres penchent la tête, pensifs et tristes, et ils descendent par le chemin qu’ils avaient gravi avec Jésus. (...)


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L’Enfant Jésus du cloître de Lisieux réapparaît à Maria Valtorta

« Ensuite l’Enfant du cloître de Lisieux me réapparaît comme l’autre jour. Cette fois encore, il m’invite à m’approcher. Par sa beauté riante, il me console de mes nombreuses tristesses. Il me tend de nouveau ses pieds glacés pour que je les réchauffe davantage. Cela le rend très heureux.

Il me paraît fatigué de tenir le globe terrestre dans la main gauche et il le prend à deux mains en le gardant tout contre son cœur. Je le regarde, tout en lui réchauffant ses petits pieds dans mes mains. Peut-être remarque-t-il que je m’étonne de son geste, car il me dit : « C’est lourd, tu sais ? Et ce globe terrestre est si froid ! Tiens ! Sens comme il est lourd et froid.

Tiens-le un peu. Je suis fatigué de le porter et de le sentir toujours comme cela. » Il me présente alors ce petit globe qui, à son aspect, semble être en verre doré, lisse et léger. Il pèse au contraire plus lourd que du plomb, il est rêche, entièrement couvert de piquants qui s’enfoncent dans la peau et font mal. Je le tiens à grand peine et avec douleur, à cause des pointes et du froid glacé qu’il émet. Je regarde le saint Enfant avec pitié.

« C’est lourd, hein ? Et c’est froid, hein ? Cela glace jusqu’au cœur. Et pourtant il me faut le porter. Si, moi, je l’abandonne, qui le soutiendra ?

– Mais comment fais-tu, mon pauvre petit Jésus, pour résister à cette torture ? Car c’est une vraie torture…

– Oui. Regarde : mes mains saignent. Embrasse-les-moi pour les guérir. »

Et il me tend ses tendres mains couvertes de minuscules gouttelettes de sang. Je les embrasse dans le creux délicat des paumes. Mais elles sont froides, très froides.

« Merci, Maria. Rends-moi le globe. Tu n’arrives plus à le porter. Moi seul le puis. Mais il me suffit de trouver quelqu’un pour le tenir quelques minutes pour me soulager. Sais-tu comment vous m’aidez à le porter, vous qui m’aimez ? Par votre amour de sacrifice. Les âmes victimes soutiennent le monde avec Jésus. »

Il devient très lumineux, comme hier soir, et retire son pied en disant :

« Maintenant ils sont chauds tous les deux, et je me sens mieux. Adieu, Maria. Merci aussi de la part de ma Mère. Elle est heureuse quand quelqu’un m’aime et me console. »

Il disparaît alors dans une lumière éblouissante.

Si je n’avais reçu ces réconforts, je serais très malheureuse, découragée, car je sens un grand piège agir autour de moi et  de vous… ».

Les Cahiers de 1945-1950, 4 janvier 1946