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15 décembre 2023 -
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L'évangile du jour
Ils n’écoutent ni Jean ni le Fils de l’homme. (Mt 11, 16-19)

En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 266.12
2ème année vie publique

       (…) Que vous demandiez-vous l’un à l’autre ?

       – Nous disions : “ Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ? ”

       – dans son âme, il appartient déjà au Royaume, et il y sera après sa mort comme un des soleils les plus brillants de la Jérusalem éternelle. Et cela en raison de la grâce qui, en lui, est sans défaut et en raison de sa volonté propre. Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour un but saint… Depuis Jean-Baptiste, le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la violence contre le Mal, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car on sait maintenant ce qu’il convient de faire et tout est donné pour cette conquête. Nous n’en sommes plus au temps où seuls la Loi et les prophètes avaient la parole. Ils ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant, c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour mener cette conquête à bien. Si vous croyez en moi, vous devez donc voir en Jean cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !

       A quoi comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à ces gamins qui, assis sur la place, interpellent leurs compagnons : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ” En effet, Jean est venu, lui qui ne mange ni ne boit, et cette génération dit : “ S’il peut agir ainsi, c’est que le démon l’aide. ” Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et l’on dit : “ Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. ” Ainsi la Sagesse voit ses enfants lui rendre justice !

       En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux. (…)


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Immaculée Conception - Neuvaine Jour 3
Vision de l'Enfant Jésus

« Le cloître d’un monastère, entouré d’arcades et pavé de carreaux blancs et noirs. Au loin, ce long cloître se perd dans l’obscurité. A l’endroit où je suis, il y a un angle que je représente comme ceci :

¬*

Là où se trouve la petite arche et l’étoile, il y a une statuette de l’Enfant Jésus à l’âge de vingt-huit ou trente mois. Il est blond, beau et porte un vêtement bleu clair couvert de petites étoiles d’or; sa main droite fait un geste de bénédiction, la gauche tient le globe. Une lampe à huile éclaire la statue.

Je suis en train de le regarder quand soudain il s’anime et prend un vrai corps. Il me sourit et me fait un signe de la main en disant : «Viens là ! Viens là !»

Il devient alors lumineux, extraordinairement beau. L’angle du cloître luit comme sous la lumière d’étoiles. Je m’avance un peu, en souriant avec respect. Mais je m’arrête encore trop loin et l’Enfant insiste de la voix et du geste : « Mais viens là ! Près de moi ! »

Je vais auprès de lui. Il rit de bonheur et me demande : « Veux-tu me réchauffer par un baiser sur les pieds ? J’ai tellement froid », puis il me tend l’un après l’autre ses petits pieds nus sur lesquels, pour les réchauffer, je pose non seulement un baiser mais aussi ma joue fiévreuse.

Il rit, d’un rire clair d’enfant. Puis il dit : « Je suis l’Enfant Jésus de la petite Thérèse de Lisieux. C’est ici le Carmel. Tu comprends ? Je suis l’Enfant Jésus de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. »

Maintenant que je suis tout près de lui, je le contemple, en extase. Il est si beau ! Puis la lumière augmente, augmente et atteint une telle violence qu’elle m’enlève toute possibilité de voir, et tout disparaît. Il ne m’en reste que le souvenir et la paix. »

Les Cahiers de 1945-1950, 2 janvier 1946