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FR-Evangile-illustre-2016-12-05
11 décembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! » (Lc 5, 17-26)

Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons. Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus. Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus. Voyant leur foi, il dit : « Homme, tes péchés te sont pardonnés. » Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit : « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”, ou dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés, – Jésus s’adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. » À l’instant même, celui-ci se releva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
19 mai 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 1 - ch 64.5
1ère année vie publique

       (…) « Maître ! Crie Pierre du milieu de la foule, il y a ici des ma­lades. Deux peuvent attendre que tu sortes, mais celui-ci est bloqué par la foule… et puis il ne peut se tenir debout, et nous ne pouvons passer. Je le renvoie ?

       – Non, descendez-le par le toit.

       – Bien, nous le faisons tout de suite. »

       On entend marcher sur le toit de la pièce ; comme elle ne fait pas vraiment partie de la maison, elle n’a pas de terrasse de ciment, mais une sorte de revêtement de fascines qui porte des espèces d’ardoises. Je ne sais de quelles pierres il peut s’agir. On pratique une ouverture et, avec des cordes, on descend le grabat sur lequel se trouve l’infirme. Il arrive juste devant Jésus. La foule s’agglutine plus encore, pour mieux voir.

       « Tu as eu une grande foi, comme aussi tes porteurs.

       – Oh ! Seigneur ! Comment ne pas en avoir pour toi ?

       – Eh bien, je te le dis : mon fils (l’homme est jeune), tous tes péchés te sont remis. »

       L’homme le regarde en pleurant… Peut-être reste-t-il un peu insatisfait parce qu’il espérait une guérison physique. Les pharisiens et les docteurs murmurent. Du nez, du front et de la bouche, ils font une grimace dédaigneuse.

       « Pourquoi ces murmures, dans vos cœurs plus encore que sur vos lèvres ? D’après vous, est-il plus facile de dire au paraly­tique : “ Tes péchés te sont remis ”, ou bien : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche ” ? Vous pensez que seul Dieu peut remettre les péchés, mais vous ne savez pas dire ce qu’il y a de plus grand, car cet homme, qui a perdu l’usage de ses facultés corporelles, a dépensé toutes ses ressources sans qu’on puisse le guérir. Il n’y a que Dieu qui ait ce pouvoir. Or, pour que vous sachiez que je peux tout, pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a pouvoir sur la chair et sur l’âme, sur la terre et au Ciel, je dis à cet homme : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche. Rentre chez toi et sois saint. ” »

       L’homme sursaute, pousse un cri, se dresse debout, se jette aux pieds de Jésus, les embrasse et les caresse, pleure et rit à la fois, et avec lui ses parents et la foule qui ensuite se range pour qu’il passe en triomphe et le suit en lui faisant fête. La foule, oui, mais pas les cinq hommes hargneux qui s’en vont, hautains et raides comme des piquets.


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L’ange Azarias parle de la Vierge Marie (4/5)

Azarias dit : 

[...] « Oh ! Parole peu méditée, et encore moins comprise, dans laquelle est résumée toute la figure de Marie. Qui est Marie ? C’est la Réparatrice. Elle annule Eve. Elle ramène les choses bouleversées au point où elles étaient quand le serpent rusé et Eve l’imprudente les mirent sens dessus dessous. L’ange la salue : “Ave”. On dit que Ave est le renversement de Eva (Eve). Mais Ave est encore un écho qui rappelle Yahvé, le très saint nom de Dieu, tout comme le rappelle encore plus vivement, je te l’ai déjà expliqué*, le nom du Verbe : Jeoscué.

Dans le tétragramme sacré que les enfants du peuple de Dieu avaient formé pour prononcer, dans le temple secret de l’esprit, le nom à ne pas dire, on trouve déjà Ave, le commencement de la parole par laquelle Dieu fit de la Toute-Belle la sainte Mère et Corédemptrice. Ave : il en est presque comme si — ce qui advint réellement — le Seigneur, s’annonçant par son nom, entra en son sein pour se faire chair, en l’unique sein qui pouvait contenir l’Unique. 

Ave, Marie, mère de l’Homme comme Eve, et plus qu’Eve, tu as ramené l’homme, par l’intermédiaire de l’Homme, à sa patrie, à son héritage, à sa condition de fils et à sa joie. 

Ave, Marie, sein de sainteté dans lequel est déposée la semence de l’espèce, pour que l’éternel Abraham ait les fils dont la jalousie de Satan l’avait rendu stérile. 

Ave, Marie, mère “déipare” de l’éternel Premier-Né, mère compatissante de l’humanité lavée dans tes larmes et dans le sang qui est aussi ton sang. 

Ave, Marie, perle du ciel, lumière d’étoile, beauté suave, paix de Dieu. 

Ave, Marie pleine de grâce en qui se trouve le Seigneur, jamais séparée de celui qui trouve en toi ses délices et son repos. 

Ave, Marie, femme bénie entre toutes les femmes, amour vivant, devenue par l’Amour épouse et mère de l’Amour. 

En toi se trouvent la pureté, la paix, la sagesse, l’obéissance, l’humilité, les trois et les quatre vertus sont parfaites en toi… 

Le ciel délire d’amour à contempler Marie. Son chant atteint des notes incomparables. Aucun mortel, aussi saint qu’il soit, ne peut comprendre ce qu’est Marie pour tout le ciel.

Tout a été fait pour le Verbe. Mais aussi, toutes les œuvres les plus grandes ont été faites par l’Amour éternel en Marie et pour Marie. La puissance de Dieu est dans ses mains de lys très pur pour être répandue sur ceux qui recourent à elle. 

Ave ! Ave ! Ave ! Marie ! » [...]

* je te l’ai déjà expliqué, dans Le Livre d'Azarias, à la leçon sur la messe de la fête du Christ Roi, le 27 octobre 1946. Le tétragramme, qui veut dire "quatre lettres”, était le nom en hébraïque de Dieu qui ne pouvait pas être prononcé parce qu’il était formé de quatre consonnes : Jvwh.

Le Livre d'Azarias, 8 décembre 1946