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9 décembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion » (Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8)

En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
9 septembre 28
Lieu
Magdala
Livre
Tome 4 - ch 278.6
2ème année vie publique

       (...) Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.

       Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.

       L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.

       Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.

       Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. »


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L’ange Azarias parle de la Vierge Marie (3/5)

Azarias dit : 

[...] « Si toutefois vous n’avez pas su l’imiter, si votre cœur est une demeure profanée ou démolie par les excès qui l’ont habité, reconstruisez-le en Marie, cette aimable et infatigable Mère qui engendre les enfants du Seigneur ! On parvient à la vie éternelle par Marie. Par conséquent, celui qui est mourant ou déjà mort et n’ose plus lever les yeux vers le Seigneur, peut encore redevenir vivant et agréable à l’Eternel s’il entre dans le sein, dans le cœur qui a donné le Sauveur au monde. 

Le Seigneur t’a expliqué* la lumière du chapitre des Proverbes. Je ne me permets pas de m’exprimer là où il a déjà parlé. Pour confirmer mon propos, cependant, je te fais remarquer les paroles que la Sagesse applique à Marie : “… trouvant mes délices parmi les enfants des hommes”, parmi ces enfants qui lui ont coûté tant de larmes. Mais c’est le propre des vraies mères de pleurer et d’aimer, d’aimer autant qu’elles pleurent, d’aimer au point de porter à l’amour, de pleurer au point de convertir les pervers. Cette femme bénie a le ciel pour demeure éternelle, elle eut pour demeure le merveilleux sein de Dieu et fut elle-même la demeure de Dieu, son peuple est celui des anges et des bienheureux : pourquoi trouverait-elle son délice à rester parmi les hommes, si ce n’est pour reconstruire les pauvres cœurs que le monde et Satan, la chair et les passions ont dévastés ? Pourquoi y trouverait-elle son délice, si ce n’est pour que, parmi vous, elle vous enfante de nouveau à Dieu ? 

Entendez-la chanter dans sa lumière de perle : “Heureux ceux qui gardent mes voies.” Les voies de Marie aboutissent dans le cœur de Dieu. “Ecoutez l’instruction et devenez sages, ne la méprisez pas.” Une mère sainte comme l’est Marie ne peut que prononcer des paroles de vie. Voyez quel trésor aura laissé la Parole portée durant neuf mois dans celle qui est pleine de grâce et de sagesse ! De son enfance à sa mort, le Verbe reposa sur ce sein, dans ce cœur très pur durant trente-trois ans ! Dieu le Fils n’est jamais resté inactif envers son aimable Mère, jamais, lui qui n’est pas même resté inactif envers les hommes coupables. C’est pourquoi toute la sagesse s’est unie à toute la pureté, et Marie ne peut que redire la parole de Dieu, cette parole que le Christ a appelée vie pour celui qui l’écoute. Elle chante, Marie, elle qui sait ce qui est en elle : “Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille jour après jour à mes portes et pour en garder les montants !” Réceptacle de Dieu, elle sait que celui qui entre en elle le trouve. C’est pourquoi elle chante : “Qui me trouve, trouve la vie, il obtient la faveur du Seigneur.” 

Qui vit en elle obtient le salut, la vie, la sagesse, la gloire, la joie et l’honneur. Elle est vraiment tout cela, car ses racines se trouvent en Dieu lui-même ; établie comme elle l’est sur la montagne de Dieu pour en être le Temple, elle est plus aimée par le Seigneur que toute autre créature puisqu’elle est destinée à être pour l’éternité la Mère de l’Homme.» [...]

* t’a expliqué, dans différents passages de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, en commençant par le Tome 1, ch 1, 5 et 6.

Le Livre d'Azarias, 8 décembre 1946