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27 novembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres » (Lc 21, 1-4)

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.9
Préparation à la Passion

       (…) Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.

       Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.

       Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés. (…)


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Approfondir
S41 2022 10 09
Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (2/3)

Jésus dit :

[...] Votre injuste réprimande monte à mon trône et, si le péché m’offense comme une souillure lancée à ma sublimité, votre reproche immérité et irrespectueux est comme une fumée qui m’importune et qui me force à m’éloigner toujours plus de vous pour la fuir.

Avez-vous prié ? Avez-vous fréquenté les églises ? Avez-vous jeûné ? Avez-vous évité de tuer et de voler ? Et alors ? Qu’avez-vous fait de plus que votre strict devoir ? Et comment l’avez-vous fait ?

Comment avez-vous prié et pourquoi ? Mal, l’âme absente ou l’âme salie par la haine, et presque toujours pour vos intérêts personnels et donc égoïstes. Votre prière était donc dissociée de la charité. Comment voulez-vous avoir pu me l’offrir si vous n’avez pas le calice en or pour l’y mettre et l’élever vers mon trône ?

Avez-vous fréquenté l’église ? Comment et pourquoi ? Par habitude, par hypocrisie, pour les commérages. Que de commérages, même dans le saint temple de votre Dieu, devant moi qui suis anéanti dans le sacrement d’amour pour vous enseigner à quel dévouement vous devez parvenir pour être agréables à l’Eternel et utiles à vos frères et sœurs !

Avez-vous jeûné ? Hélas, vos jeûnes, quand vraiment vous en fai­tes, sont si minces, non pour ce qui est de la quantité, mais de la spi­ritualité ! Vous vous refusez un morceau de pain et puis vous contentez votre gourmandise en vous accordant le superflu. Vos jeûnes sont faits sans volonté d’amour, mais seulement par peur de la punition divine. Mais ne savez-vous pas qu’il vaut mieux se priver d’un mot dur que d’un somptueux repas ?

Avez-vous évité de tuer et de voler ? Oh ! Pas pour moi ! Par peur de vos prisons. Voilà pourquoi. Et cette peur ne vous retient pas toujours. Et puis, croyez-vous qu’il y ait une différence si grande, ô menteurs dans votre esprit, entre celui qui tue une autre âme en l’entraînant au mal ou qui tue une réputation, ou qui vole un poste, une femme à son mari, un mari à sa femme ou un enfant à ses parents, et celui qui donne un coup de couteau ou qui vole un sac à main ? En fait, je vous dis en vérité qu’entre celui qui tue un corps dans un mouvement de colère et celui qui tue une âme ou une réputation par une action lente et préméditée, et qu’entre celui qui vole un sac à main et celui qui vole une personne à sa famille, ceux qui se rendent coupables envers l’esprit sont beaucoup plus coupables que les autres. Et c’est la vérité [...]

Les Cahiers de 1943, 1 octobre