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FR-Evangile-Illustre-2015-02-23v1
26 novembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Venez, les bénis de mon Père » (Mt 25, 31-46)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.50
Préparation à la Passion

       (…) Tous seront présents devant le Fils de l’homme, en une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les âmes seront présentes dans les corps. A chaque chair revenue sur les squelettes correspondra l’esprit qui l’animait autrefois. Ils se tiendront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine majesté, assis sur le trône de sa gloire et soutenu par ses anges.

       Il mettra d’un côté les hommes bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et il placera ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix, il dira avec bienveillance à ceux qui, paisibles et rayonnants d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leur cœur : “ Venez, les bénis de mon Père, et prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez hébergé, j’ai été nu et vous m’avez vêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter. ”

       Alors les justes demanderont : “ Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé ou assoiffé et t’avons-nous donné à manger ou à boire ? Quand t’avons-nous vu pèlerin ou nu et t’avons-nous accueilli ou vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, quand sommes-nous venus te rendre visite ? ”

       Et le Roi des rois leur répondra : “ En vérité, je vous le dis : quand vous avez agi de la sorte à l’égard du plus humble de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ”

       Puis il se tournera vers ceux qui seront à sa gauche, et il leur dira d’un air sévère — son regard sera comme une flèche qui foudroiera les réprouvés, et dans sa voix tonnera la colère de Dieu — : “ Hors d’ici ! Loin de moi, maudits ! Allez dans le feu éternel préparé par la colère de Dieu pour le démon et les anges de ténèbres, et pour ceux qui ont écouté leur voix de la triple passion obscène. J’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, soif et vous ne m’avez pas désaltéré, j’ai été nu et vous ne m’avez pas vêtu, j’ai été pèlerin et vous m’avez repoussé, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas rendu visite, car vous n’aviez qu’une loi : votre plaisir égoïste. ”

       Alors ils demanderont : “ Quand t’avons-nous vu affamé, assoiffé, nu, pèlerin, malade, prisonnier ? En vérité, nous ne t’avons pas connu. Nous n’étions pas là au moment où tu étais sur la terre. ”

       Mais lui leur répondra : “ C’est vrai, vous ne m’avez pas connu, car vous n’étiez pas là quand j’étais sur la terre. Mais vous avez connu ma parole, et vous avez eu parmi vous des pauvres, des gens affamés, assoiffés, nus, malades, prisonniers. Pourquoi ne les avez-vous pas traités comme vous m’auriez peut-être traité, moi ? Car il n’est pas dit que ceux qui ont eu le Fils de l’homme parmi eux aient été miséricordieux envers lui. Ne saviez-vous pas que je suis dans mes frères, et que je suis présent là où souffre l’un d’eux ? Ce que vous n’avez pas fait à l’un de mes plus humbles frères, c’est à moi que vous l’avez refusé, à moi, le premier-né des hommes. Allez et brûlez dans votre égoïsme. Allez, et que les ténèbres et le gel vous enveloppent, puisque vous avez été ténèbres et gel, tout en sachant où était la Lumière et le feu de l’Amour. ”

       Et ceux-là iront à l’éternel supplice alors que les justes entreront dans la vie éternelle.

       Tel est l’avenir…


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Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (1/3)

Jésus dit :

[...] Regarde, Maria. Ce peuple, devenu plus étranger et plus rebelle que mon vrai peuple – puisqu’il est mon peuple de nom seulement, mais en réalité il se bat sous d’autres drapeaux et obéit à d’autres lois, lesquels ne sont certainement pas le drapeau du Christ et la loi de Dieu – ce peuple me cherche. Mais comment me cherche-t-il ?

Une fois, je l’ai comparé à un aveugle. Aujourd’hui, je le compare à un saoul. En effet, il est saoul pour s’être repu, jusqu’à l’abrutissement, de ses vices. Celui qui est ivre est incapable de comprendre et de s’orienter. Son esprit chancelle dans les brouillards du vin et cela le rend inférieur aux bêtes elles-mêmes.

Il me cherche! Oh! Peuple de fous et de parjures, qui avez miné l’intégrité de votre esprit par les fièvres de vos sens et de vos péchés, et qui avez trahi Dieu, ô peuple qui étais à moi, comment peux-tu me trouver si tu n’enlèves pas ta robe de souillure et si tu ne reviens pas avec ton esprit à ton Seigneur, mais réellement et non dans un culte hypocrite et sporadique, poussé non par l’amour mais par le besoin, par la peur, par l’intérêt, tous trois des mobiles terrestres, utiles seulement à cette partie de vous qui meurt et non à l’âme immortelle ?

Mais même si, dans votre injustice suffisante, vous vous croyez vivants dans la Justice, et vous vous louangez pour être fidèles à la loi de votre Dieu, et vous accusez Dieu de ne pas être bon parce qu’il vous punit pour des fautes que vous n’avez pas commises, même si vous faites tout cela, moi, la Vérité qui ne se trompe pas, je vous dis que celui qui est enseveli, non depuis quatre, mais dix fois quatre jours dans la puanteur d’un sépulcre, est plus vivant que vous qui avez l’âme rongée à sept et dix endroits par les gangrènes de vos péchés manifestes ou sournois. Et les sournois ne sont pas les moins graves; au contraire, ils sont souvent doublement coupables, car ils échappent à la loi humaine et trompent les autres dans leur jugement de ce que vous êtes.

Les autres : des êtres humains. Et non Dieu qui voit le grouillement de vers qui a remplacé en vous votre âme de lumière, cette âme que je vous ai donnée et que j’ai rachetée et qui m’est chère comme si elle était une partie de moi-mêmec; en fait, mystiquement, elle l’est puisque vous êtes les membres de mon Corps mystique, et le plus petit d’entre vous sur terre est à mes yeux égal et même supérieur au plus grand, car je ne regarde pas les gloires boueuses de la terre mais votre vraie valeur, qui vient de ce que vous êtes par rapport aux lois éternelles [...]

Les Cahiers de 1943, 1 octobre