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28 novembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Ne vous égarez pas » (Lc 21, 5-11)

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.44
Préparation à la Passion

       (…) « Prenez garde que personne ne vous séduise à l’avenir. Je suis le Christ et il n’y en aura pas d’autres. Donc, quand plusieurs viendront vous dire : “ Je suis le Christ ” — et ils en séduiront un grand nombre —, ne les croyez pas, même si leurs paroles s’accompagnent de faits extraordinaires. Satan, en père du mensonge et protecteur des menteurs, aide ses serviteurs et ses disciples par de faux prodiges. Ce qui permet de reconnaître que ces prodiges ne sont pas bons, c’est qu’ils s’accompagnent toujours de peur, de trouble et de mensonge. Les miracles de Dieu, vous les connaissez : ils procurent une paix sainte, la joie, le salut, la foi, ils suscitent des désirs saints et de bonnes actions. Pas les autres. Réfléchissez donc à la forme et aux conséquences des prodiges que vous pourrez voir à l’avenir attachés à l’œuvre des faux christs et de ceux qui se donneront l’apparence de sauveurs des peuples, mais seront au contraire des fauves qui les mènent à leur perte.

       Vous entendrez parler de guerres — vous en verrez aussi — et de bruits de guerre, et on vous dira : “ Ce sont les signes de la fin. ” Ne vous troublez pas : ce ne sera pas encore la fin. Il faut que tout cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. Des peuples se soulèveront contre d’autres peuples, des royaumes, des nations, des continents contre d’autres, et il s’ensuivra des pestes, des famines et des tremblements de terre en plusieurs endroits. Mais ce ne sera que le commencement des douleurs. Alors on s’en prendra à vous, et on vous tuera en vous accusant d’être responsables de ces souffrances, et les hommes espéreront être délivrés en persécutant et en détruisant mes serviteurs.

       Les hommes accusent toujours les innocents d’être la cause du mal qu’ils se créent eux-mêmes par leurs péchés. Ils vont jusqu’à accuser Dieu — lui, l’Innocence parfaite et la Bonté suprême — d’être la cause de leurs souffrances. Ils vous traiteront pareillement, et vous serez haïs à cause de mon nom. C’est Satan qui les y pousse. Et beaucoup se scandaliseront, se trahiront et se haïront mutuellement. C’est encore Satan qui les incite. Et il s’élèvera de faux prophètes qui induiront un grand nombre de gens en erreur. Ce sera encore Satan l’auteur véritable de tant de mal. Et à cause de la multiplication de l’iniquité, la charité se refroidira chez certains. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Néanmoins, il faut auparavant que cet Evangile du Royaume de Dieu soit prêché dans le monde entier, en témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. Il y aura le retour au Christ d’Israël qui l’accueille et la prédication de ma Doctrine dans le monde entier.(…)


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SainteChapelle-GIMP
Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (3/3)

Jésus dit :

[...] Afin de vous aimer et de vous aider, ô misérables enfants qui vous fai­tes vous-mêmes tout le mal dont vous mourez, je veux que vous vous imposiez un tout autre jeûne, une tout autre prière, une tout autre façon d’agir. Faites jeûner vos sens, ô créatures affamées de toute forme de sensualité ; sachez prier avec vos œuvres davantage qu’avec vos lèvres ; agissez comme je vous ai dit d’agir, moi et personne d’autre, car il n’y a qu’un seul Maître et c’est moi, l’Intelligence, la Justice, la Charité.

Oh ! Comme tout changera alors pour vous ! Vous ne serez plus les bâtards, les étrangers, les rebelles de votre Seigneur, mais vous serez de nouveau mes enfants, vous serez de nouveau ma joie et je serai la vôtre. Comme il vous semblera loin alors le temps où vous erriez comme des brebis égarées que tous les passants frappent, où quiconque pouvait se permettre de rire de vous et de vous critiquer comme de fous qui vivent de l’aumône que leur obtient leur misère dont on se moque.

Revenez à votre Seigneur Dieu. L’heure est pleine. Pleine de toutes les façons. Il y a quatre calices pleins, deux divins et deux infernaux. Dans ces derniers, il y a des massacres pour la terre et la mort pour l’esprit. Dans les calices divins, il y a la Justice dans l’un et la Miséricorde dans l’autre. C’est à vous, qui attirez par vos actions les flots dé­bordants des calices infernaux, de faire en sorte que l’autre calice de punition – la punition divine – ne se vide pas sur vous, mais que descende plutôt sur le monde qui se meurt, sur les humains qui se meurent, sur l’esprit qui se meurt, ma miséricorde. Elle est la Vie, mes chers enfants. Ne tardez plus à attirer ma pitié sur vous.

Venez à votre Sauveur. Vous trouverez dans mon cœur ouvert qui parle d’amour ce que vous avez dilapidé: l’amour. Si vous aimez, vous serez sauvés. Tout est facile pour celui qui aime et tout est pardonné à celui qui aime. Je suis le Christ qui a absous la pécheresse parce qu’elle aima beaucoup. Je suis le même et je ne change pas. Je suis là, penché sur vous, comme un père sur le lit de son enfant malade et un médecin sur un infirme, pour sauver de nouveau, pour vous sauver toujours.

Laissez-vous étreindre par votre Dieu, laissez-vous soigner par votre Médecin, laissez-vous sauver par votre Sauveur. Je ne demande que cela: que vous vous laissiez sauver par moi en venant à moi avec votre âme malade, mais pleine de bonne volonté. Mes mains qui ont guéri les lépreux, avant que le martyre ne les eût faites deux fois sain­tes, outre que par leur nature de mains divines, versent des trous glorieux des paumes l’eau qui purifie et le baume qui rend incorruptible.

Venez à moi. Je vous y exhorte en tant que Maître. Je vous en prie comme quelqu’un qui vous aime, car je vous aime d’un amour si grand que seulement au Ciel pourrez-vous en voir l’immensité sans en rester écrasés.

Et toi, petite fille de mon cœur, va en paix. Puisque tu as su m’aimer jusqu’au bout, je t’ai confié ma Parole si haute qu’aucune autre ne la surpasse. Elle est en toi comme une étoile enfermée dans ton esprit, et elle t’éclaire avec une lumière de paix et de vie.

Reste ce que tu es et sois bienheureuse en moi. Ma paix met son baume sur toutes tes façons différentes de souffrir. Je te bénis et suis Jésus.”

Les Cahiers de 1943, 1 octobre