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2 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Leurs anges voient la face de mon Père aux cieux » (Mt 18, 1-5.10)

À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
20 février 29
Lieu
Capharnaüm vers Dalmanutha
Livre
Tome 5 - ch 352.12
3ème année vie publique

       (...) Vous vous demandez : “ Lequel d’entre nous est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? ”

       Moi, je supprime la limite du “ d’entre nous ” pour élargir la question à la dimension du monde entier, présent et futur, et je réponds : “ Le plus grand dans le Royaume des Cieux est le plus petit des hommes ”, c’est-à-dire celui que les hommes considèrent comme “ le plus petit ”. Celui qui est innocent, simple, humble, confiant, ignorant, donc l’enfant, ou celui qui sait retrouver une âme d’enfant. Ce n’est pas le savoir, ni la puissance, ni la richesse, ni l’activité, même si elle est bonne, qui vous rendront “ le plus grand ” dans le Royaume bienheureux. Mais d’être comme des tout-petits par l’amour, l’humilité, la simplicité, la foi.

       Observez comme les enfants m’aiment, et imitez-les. Comme ils croient en moi, et imitez-les. Comme ils se souviennent de ce que je dis, et imitez-les. Comme ils font ce que j’enseigne, et imitez-les. Comme ils ne s’enorgueillissent pas de ce qu’ils font, et imitez-les. Comme ils n’ont pas de jalousie pour moi ni pour leurs compagnons, et imitez-les. En vérité, je vous dis que, si vous ne changez pas votre manière de penser, d’agir et d’aimer, et si vous ne changez pas sur le modèle des tout petits, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Eux, ils savent ce que vous savez, ce qu’il y a d’essentiel dans ma doctrine. Mais avec quelle différence ils pratiquent ce que j’enseigne ! Vous, vous dites pour toute bonne action que vous accomplissez : “ J’ai fait cela ” ; l’enfant me dit : “ Jésus, je me suis souvenu de toi aujourd’hui, et pour toi j’ai obéi, j’ai aimé, j’ai retenu mon envie de me battre… et je suis content parce que toi, je le sais, tu sais quand je suis bon et tu en es content. ” Considérez encore les enfants quand ils agissent mal, avec quelle humilité ils me l’avouent : “ Aujourd’hui j’ai été méchant. Et cela me déplaît parce que je t’ai fait de la peine. ” Ils ne se cherchent pas d’excuses. Ils savent que je sais, ils croient, ils souffrent de ma douleur.

       Ah ! Que ces petits sont chers à mon cœur, eux en qui il n’y a pas d’orgueil, pas de duplicité, pas de luxure ! Je vous le dis : devenez semblables à des enfants, si vous voulez entrer dans mon Royaume. Aimez-les comme l’exemple angélique que vous pouvez encore avoir. Vous devriez être comme des anges. En guise d’excuse, vous pourriez dire : “ Nous ne voyons pas les anges. ” Mais Dieu vous donne les enfants comme modèles et eux, vous les avez parmi vous. Et si vous voyez un enfant abandonné matériellement, ou moralement, et qui peut périr, accueillez-le en mon nom, parce que ces petits sont très aimés de Dieu. Or quiconque accueille un enfant en mon nom, m’accueille moi-même, parce que je suis dans leur âme, qui est innocente. Et celui qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé, le Seigneur très-haut.

       Et gardez-vous de scandaliser l’un de ces petits dont l’œil voit Dieu. On ne doit jamais scandaliser personne. Mais malheur, trois fois malheur, à celui qui déflore la candeur ignorante des enfants ! Laissez-les être des anges, le plus que vous pouvez. Le monde et la chair sont trop répugnants pour l’âme qui vient des Cieux ! Et l’enfant, par son innocence, est encore tout âme. Respectez l’âme de l’enfant et son corps lui-même, comme vous respectez un lieu sacré. L’enfant lui aussi est sacré, car il a Dieu en lui. En tout corps se trouve le temple de l’Esprit, mais le temple de l’enfant est le plus sacré et le plus profond, il est au-delà du double Voile. Ne remuez même pas les voiles de la sublime ignorance de la sensualité par le vent de vos passions.

       Je voudrais un enfant dans toute famille, au milieu de toute réunion de personnes, pour qu’il serve de frein aux passions des hommes. L’enfant sanctifie, repose et rafraîchit par le seul rayonnement de ses yeux sans malice. Mais malheur à ceux qui lui enlèvent sa sainteté par leur scandaleuse manière d’agir ! Malheur à ceux qui, par leur conduite licencieuse, transmettent leur malice aux enfants ! Malheur à ceux qui, par leurs propos et leur ironie, blessent la foi que les enfants ont en moi ! Il vaudrait mieux qu’on leur attache au cou une meule de moulin, et qu’on les jette à la mer pour qu’ils s’y noient avec leurs perversités. Malheur au monde pour les scandales qu’il cause aux innocents ! Car, s’il est inévitable qu’il arrive des scandales, malheur à l’homme qui les provoque par sa faute !

       Personne n’a le droit de faire violence à son corps et à sa vie, car la vie et le corps viennent de Dieu, et lui seul a le droit d’en prendre une partie ou le tout. Pourtant, je vous dis que si votre main est pour vous incitation au péché, il vaut mieux que vous la coupiez, que si votre pied vous porte à causer du scandale, il est bon que vous le coupiez. Entrer manchots ou boiteux dans la Vie vaut mieux, pour vous, que d’être jetés au feu éternel avec vos deux mains et vos deux pieds. Et s’il ne suffit pas d’un pied ou d’une main coupés, faites couper aussi l’autre main ou l’autre pied, pour ne plus donner le mauvais exemple et pour avoir le temps de vous repentir avant d’être jetés là où le feu ne s’éteint pas et ronge comme un ver pour l’éternité. Et si c’est votre œil qui est pour vous occasion de scandale, arrachez-le. Il vaut mieux être borgne que d’être en enfer avec les deux yeux. Avec un seul œil ou même sans aucun, arrivés au Ciel, vous verrez la Lumière, alors qu’avec les deux yeux du vice, vous verrez en enfer ténèbres et horreur. Et rien d’autre.

       Rappelez-vous tout cela. Ne méprisez pas les petits, ne les scandalisez pas, ne vous moquez pas d’eux. Ils valent mieux que vous, car leurs anges ne cessent de voir Dieu qui leur dit les vérités qu’ils doivent révéler aux enfants et à ceux qui ont un cœur d’enfant.

       Et vous, comme des enfants, aimez-vous les uns les autres, sans disputes, sans orgueil. Restez en paix entre vous. Ayez un esprit de paix pour tous. Vous êtes frères, au nom du Seigneur, et non pas ennemis. Il n’y a pas, il ne doit pas y avoir d’ennemis pour les disciples de Jésus. L’unique Ennemi, c’est Satan. Pour lui, soyez des ennemis implacables, entrez en lutte contre lui et contre les péchés qui amènent Satan dans les cœurs. (...)


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L'Ange gardien de l'écrivain lui révèle son nom

[Maria Valtorta écrit : ]

Si je n’écris pas ma joie de cette nuit, je vais me sentir mal.

Voici donc : nous nous sommes couchées à minuit et quart, et Marta s’est endormie aussitôt. Et quand elle dort… elle dort vraiment !

J’ai alors pris la sainte relique et je me suis mise à faire ma prière habituelle. [...] Je termine par les “Gloria” aux saints anges et archanges, et enfin à mon ange gardien. A ce moment-là, je m’interromps pour questionner ce dernier : « Mais comment t’appelles-tu ? Tu dois bien avoir un nom ! Je t’appelle “mon conseiller intérieur”. Mais je voudrais t’appeler par ton nom. »

Il m’apparaît, à côté de mon lit, à droite, vers le fond, et répond immédiatement avec un grand sourire : « Azarias. »

– Azarias ? Vraiment ? »

Il sourit encore plus et rétorque : « Tu n’en es pas sûre ? Récitons ensemble le “Veni Sancte Spiritus” et sept “Gloria”, comme je te l’ai enseigné depuis des années pour obtenir une réponse et un guide de la part de l’Esprit Saint en cas de besoin, puis ouvre la Bible au hasard. Le premier nom que tu verras, c’est le mien. »

Je récite cette prière avec lui, puis j’ouvre la Bible. Elle s’ouvre à la page 596, deuxième livre des Chroniques, au chapitre 15 :

« Azarias, le fils d’Obed, etc. »

Toujours souriant, l’ange dit : « Tu trouveras la signification de ce nom dans le livre de Tobie, dans les notes en bas de page. »

Je cours au livre de Tobie. Je trouve, en bas du chapitre 5 : « Azarias signifie “aide du Seigneur”, de sorte que Azarias fils d’Ananie veut dire : “Aide du Seigneur, fils de la bonté du Seigneur.” »

L’ange dit alors : « C’est bien cela », et il me regarde avec douceur en souriant.

Je l’observe : il est grand, beau, les cheveux châtain foncé, un visage rondelet dont les lignes et le teint sont parfaits, des yeux noisette foncés, grands, doux, très beaux. J’examine ses vêtements flous : une tunique droite, très chaste et belle, sans ceinture ni manteau, avec de larges manches et un décolleté carré. Ce vêtement est blanc et argent. Le fond est d’une couleur argentée légèrement brunie ; les broderies, qui semblent faites d’un brocart précieux, sont d’un blanc lumineux, plus blanc que toute neige ou pétale qui ait jamais été formé.[...]

Je dis : « C’est le même habit que le 4 janvier 1932 , et le même aspect ! » (ndr : Cf Autobiographie)

– Oui. C’est moi. Et si, en d’autres occasions, je te suis apparu avec trois couleurs saintes, c’est pour te rappeler que l’ange gardien veille essentiellement sur la vie des trois vertus théologales dans l’âme de la personne qu’il protège. »

Je le contemple tant et plus, tout en répétant et en savourant son nom toute la nuit, une nuit d’âpres souffrances, sans l’ombre de sommeil…

Je désignerai désormais mon “conseiller intérieur” du nom d’Azarias puisque, comme il me l’a dit en me saluant avant de disparaître de mon regard spirituel, « tout ange gardien est un Azarias, autrement dit une aide du Seigneur qui se manifeste plus explicitement à certaines occasions précises, sur son ordre et pour sa gloire. »

Les Cahiers de 1945-1950, 15 janvier 1946