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22 septembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Jésus proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle. » (Lc 8, 1-3)

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
12 août 27
Lieu
Cana
Livre
Tome 2 - ch 102.7
1ère année vie publique

       (...) Le trajet se fait rapidement sur ces ânes bien nourris. Dans le clair de lune, on a dépassé Cana.

       « Si tu permets, je pars en avant. J’arrête le char. Les secousses la font tellement souffrir !

       – Vas-y. »

       Jonathas pousse son cheval au galop.

       Après un assez long parcours au clair de lune, voilà que se dessine la forme sombre d’un grand char couvert, arrêté au bord du chemin. Jésus pique son âne qui part au petit galop. Le voilà près du char. Il descend.

       « Le Messie ! » annonce Jonathas.

       La vieille nourrice se précipite du char sur la route, et de la route dans la poussière.

       « Oh ! Sauve-la ! Elle est en train de mourir.

       – Me voici. »

       Jésus monte sur le char où on a étendu un tas de coussins ; sur eux se trouve un corps frêle. Dans un coin, il y a une lanterne, des coupes, des amphores. A côté, une jeune servante pleure en essuyant la sueur froide de la mourante. Jonathas accourt avec une des lanternes du char.

       Jésus se penche sur la femme qui se laisse aller ; elle est vraiment sur le point de mourir. Il n’y a pas de différence entre la blancheur de son vêtement de lin et la pâleur légèrement bleutée des mains et du visage émaciés. Seuls d’épais sourcils et de longs cils très noirs donnent quelque couleur à ce visage de neige. Elle n’a même plus ce rouge de mauvais augure des poitrinaires sur ses pommettes décolorées. On voit une ombre rose violette, ce sont ses lèvres entrouvertes à cause de sa respiration difficile.

       Jésus s’agenouille à côté d’elle et l’observe. La nourrice lui prend la main et l’appelle. Mais l’âme, déjà sur le seuil de l’éternité, n’a plus aucune conscience.

       Les disciples et les deux jeunes gens de Nazareth sont arrivés et se pressent contre le char.

       Jésus met une main sur le front de la mourante qui ouvre un instant ses yeux embrumés et vagues, puis les referme.

       « Elle a perdu conscience » gémit la nourrice.

       Et elle pleure plus fort.

       Jésus fait un geste :

       « Mère, elle va entendre. Aie confiance. »

       Puis il appelle :

       « Jeanne ! Jeanne ! C’est moi ! C’est moi qui t’appelle. Je suis la Vie. Regarde-moi, Jeanne. »

       Avec un regard plus vivant, la mourante ouvre ses grands yeux noirs et observe le visage penché sur elle. Elle a un mouvement de joie et sourit. Elle remue doucement les lèvres pour dire un mot qui, pourtant, n’arrive pas à se faire entendre.

       « Oui, c’est moi. Tu es venue, et je suis venu te sauver. Peux-tu croire en moi ? »

       La mourante fait un signe de la tête. Toute sa vitalité se rassemble dans ses yeux, qui disent tout ce que la parole ne peut exprimer autrement.

       Jésus, tout en restant à genoux et la main gauche sur son front, se redresse et prend son attitude de miracle :

       « Eh bien, je le veux. Sois guérie ! Lève-toi. »

       Il retire sa main et se met debout.

       Une fraction de minute après, Jeanne, femme de Kouza, sans aide d’aucune sorte, s’assied, pousse un cri et se jette aux pieds de Jésus, en criant d’une voix forte, heureuse :

       « Oh ! T’aimer, ma Vie ! Pour toujours ! Je suis à toi ! Je suis à toi pour toujours ! Nourrice ! Jonathas ! Je suis guérie ! Ah ! Vite, courez le dire à Kouza. Qu’il vienne adorer le Seigneur ! Oh, bénis-moi, encore, encore, encore ! Oh, mon Sauveur ! »

       Elle pleure et rit tout à la fois en baisant les vêtements et les mains de Jésus.

       « Je te bénis, oui. Que veux-tu que je fasse d’autre pour toi ?

       – Rien, Seigneur. Seulement que tu m’aimes et me permettes de t’aimer.

       – Tu ne voudrais pas un bébé ?

       – Oh, un bébé !… Mais fais ce que tu veux, Seigneur. Je t’abandonne tout : mon passé, mon présent, mon avenir. Je te dois tout et te remets tout. Toi, donne à ta servante ce que tu sais être le meilleur.

       – La vie éternelle, alors. Sois heureuse. Dieu t’aime.

       Je m’en vais. Je te bénis et je vous bénis.

       – Non, Seigneur. Arrête-toi dans ma maison qui, maintenant, est réellement un rosier fleuri. Permets-moi d’y rentrer avec toi… Ah, que je suis heureuse ! (...)


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Revenez aux méthodes des catacombes (6/6)

[...] J’ai dit qu’instruire les ignorants, réprimander les pécheurs, pardonner les offenses, c’est faire œuvre de miséricorde. Agissez ainsi là où c’est le plus nécessaire, là où il est le plus difficile de se vaincre et de vaincre.

Que chacun prenne sa croix, la porte et l’élève, après avoir travaillé et souffert, sur les nouvelles positions reconquises au Christ, comme le font les soldats pour la gloire de leur patrie. Un prêtre est un soldat du Christ, et la gloire de mon Règne dans le monde doit être son but suprême.

Elevez mon signe dans le cœur des hommes, et Satan fuira loin d’eux. C’est cela, et rien d’autre, qui vous sauvera. Car c’est une arme spirituelle et efficace. Satan et ses serviteurs sont vaincus, non par des partis, des paroles ou des actes humains, mais par ce qui est surnaturel.

Faites ce que je dis, et je serai avec vous.

Mais je dirai avec Paul : “Prenez garde, ne refusez pas d’entendre celui qui vous parle ; car si les fils d’Israël n’ont pas échappé au châtiment quand ils ont refusé d’entendre celui qui les avertissait par un oracle sur la terre, à plus forte raison nous n’y échapperons pas non plus, si nous nous détournons de celui qui nous parle depuis les Cieux.”

Cela fait bien longtemps que tout cela a été dit à mon instrument. Mais en raison de la dureté de cœur de beaucoup, j’avais ordonné la destruction de la dictée à vous donner en temps et en lieu. Cette dictée-ci ne répète pas tout. Une grande partie reste dans le cœur de mon instrument, pour que vous n’en veniez pas à le haïr. D’autres, plus aptes que lui à réagir à vos jugements, auront ce qui n’a pas été révélé. Mais ce que j’ai dit est suffisant. Et je l’ai dit maintenant que les événements et les méditations sur ce qui pouvait vous arriver vous ont rendus plus enclins à écouter un conseil de sagesse et de charité divine. »

Les Carnets, le 25 avril 1948