Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2018-07-06_web.jpeg
21 septembre 2023 -
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Suis-moi » (Mt 9, 9-13)

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
appel-de-matthieu.jpg
Date
30 juillet 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 2 - ch 97.3
1ère année vie publique

       (…) Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.

       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :

       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »

       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…

       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.

       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…

       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.

       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…

       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »

       Cette troisième invitation est une caresse.

       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »

       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien. (…)


Logo approfondir
Approfondir
shutterstock 3647447GIMP
Revenez aux méthodes des catacombes (5/6)

[...] Il est inutile de chanter que le Christ doit régner, dans des assemblées occasionnelles que l’on peut trouver provocantes. Chantez ce règne du Christ par votre vie et vos œuvres, instaurez-le par une action patiente de maîtres d’amour et de médecins spirituels, parmi les ignorants, les fous, les malades spirituels. Soyez des médecins et des maîtres, non seulement pour les bons, mais pour tous. Comme je l’ai moi-même été.

Être prêtre ne doit pas constituer une singularité qui soit source d’honneurs et épargne ce que les hommes ont à subir : le travail, la fatigue, la pauvreté, la faim. Moi, j’ai connu la faim, or j’étais Dieu. J’ai connu la fatigue, la pauvreté, le travail, or j’étais Dieu. J’ai vécu dans les dangers, je n’ai pas cherché à les esquiver, or j’étais Dieu.

Prenez les plus saints d’entre vous, et disséminez-les. Il faut que, en même temps, dans le silence et la discrétion, une armée mystique les soutienne par la prière, la pénitence, la souffrance. C’est celle des âmes mystiques, les Moïse sur la montagne (Ex 17, 9-13.), pendant que les Josué combattent dans la plaine et vainquent par la seule arme de l’Évangile et d’une vie authentiquement évangélique. Ils doivent lutter et remporter la victoire avec et pour l’Évangile. Agissez sans retard. Vous ne savez pas si cela vous sera encore possible dans quelque temps.

Pourquoi n’imite-t-on pas, sur cette terre de martyrs et de saints où se trouve le cœur de l'Église, ce qui se fait déjà dans d’autres pays, et avec fécondité, par amour de Dieu et pour défendre l'Église, la morale, la civilisation chrétienne, qui est toujours liberté et paix ?

Vous attendez tout de moi et de Marie ? Vous devez vous aussi vouloir votre bien, et celui du monde entier. Ne vous laissez pas enivrer par les victoires temporaires. Que les Moïse sur la montagne prient, souffrent et offrent pour le clergé missionnaire en Italie et pour leurs assistants catholiques. Que ces prêtres missionnaires et leurs assistants catholiques œuvrent dans leur patrie, afin que l’Évangile, l’Église, les sacrements servent de contre-poison, de vie, de lumière, de vérité, et soient répandus là où ils ne vont pas, pour ceux qui ne viennent pas à vous – ou, s’ils viennent, ils ne comprennent pas ‑, pour les pécheurs, et même pour les antéchrists, parce qu’ils sont “dans l’ignorance.

Au jour du jugement, c’est à vous que je demanderai, plus qu’à eux : “Pourquoi m’avez-vous laissé être persécuté ?”

Car, en vérité, permettre par tiédeur, par peur ou par orgueil, que l’ignorance de moi et de ma vérité demeure et que l’erreur s’enracine, cela revient à me persécuter. Ni plus ni moins que les personnes qui le font sans malice, ou parce qu’on les y incite, ou encore parce qu’il leur est impossible de réagir à cette incitation à cause de leur incapacité à distinguer la vérité du mensonge. Cette incapacité est une conséquence de leur méconnaissance de la vérité ; elles sont tenues dans l’ignorance par les serviteurs de Satan, qui veut en faire des armées d’esclaves, des masses passives, délirantes de haine, ivres de fausses illusions, trompées par d’habiles mensonges, à utiliser contre le Christ et l’Église enseignante et militante.

Ne permettez pas que cela arrive. Allez, descendez, mêlez-vous à ces foules qui meurent, spirituellement, de faim, et distribuez-leur le pain de la vérité. Ma Parole est vérité et vie. Allez. Enseignez. Aimez. [...]

Les Carnets, le 25 avril 1948