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FR-Evangile-Illustre-2016-11-27
31 août 2023 -
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L'évangile du jour
« Tenez-vous prêts » (Mt 24, 42-51)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.48
Préparation à la Passion

       (…) Ma parole ne sera pas prise en défaut. Ce que je dis sera. Le cœur et la pensée des hommes peuvent changer, mais ma parole est immuable. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l’heure précise, personne ne les connaît, pas même les anges du Seigneur, mais le Père seul.

       Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.

       Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme.

       Qu’en sera-t-il donc de ce serviteur fidèle et prudent préposé par son maître à donner en son absence la nourriture aux gens de sa maison ? Il serait heureux pour lui que son maître, revenant à l’improviste, le trouve en train d’accomplir son travail avec sollicitude, justice et amour. En vérité, je vous dis qu’il s’exclamera : “ Viens, bon et fidèle serviteur. Tu as mérité ma récompense. Tiens, administre tous mes biens. ” Mais s’il paraissait bon et fidèle sans l’être, si intérieurement il était mauvais comme extérieurement il était hypocrite, si, après le départ de son maître, il a pensé : “ Le maître ne reviendra pas de sitôt ! Prenons du bon temps ”, et s’il se mettait à battre et à maltraiter ses compagnons serviteurs, s’il faisait de l’usure sur eux pour la nourriture et mille autres délits afin d’avoir plus d’argent à dépenser avec les noceurs et les ivrognes, qu’arrivera-t-il ? Le maître reviendra à l’improviste, quand le serviteur ne le croit pas si proche : sa mauvaise conduite sera découverte, son emploi et l’argent lui seront retirés, et il sera chassé pour toujours, comme le veut la justice.

       Il en est ainsi du pécheur impénitent qui, au lieu de se demander si sa mort peut être imminente et son jugement proche, jouit de la vie et commet toutes sortes d’abus en se disant : “ Je me repentirai plus tard. ” En vérité, je vous dis qu’il n’aura pas le temps de le faire, et qu’il sera condamné à rester éternellement dans le lieu de la redoutable horreur où il n’y a que blasphèmes, pleurs et tortures. Il n’en sortira pas avant le Jugement final, quand il revêtira sa chair ressuscitée pour se présenter dans son intégralité au Jugement final comme il a péché avec tout son être durant sa vie terrestre. C’est avec son corps et son âme qu’il se présentera au Juge Jésus dont il n’a pas voulu comme Sauveur. (…)


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Savoir trouver Dieu

Jésus dit :

“Un des secrets pour atteindre à la sainteté est le suivant : ne jamais détourner l’esprit d’une pensée qu’il doit soutenir toute la vie, celle de Dieu. La pensée de Dieu est comme la note sur laquelle on entonne le chant de l’âme.

As-tu remarqué les artistes ? Ils bougent, vont et viennent, et ils ne semblent jamais regarder en bas de la scène. Mais en fait, ils ne quittent jamais des yeux le maître de musique qui leur donne la mesure. L’âme aussi, pour ne pas se tromper ou être distraite – ce qui la ferait se tromper – doit tenir le regard fixé sur Dieu. Parler, travailler, marcher, mais sans que l’œil mental perde jamais Dieu de vue.

Un deuxième point pour atteindre à la sainteté : ne jamais perdre sa foi dans le Seigneur. Quoi qu’il arrive, croire que cela arrive par la bonté de Dieu. S’il s’agit d’une chose pénible, même mauvaise, et donc voulue par des forces étrangères à Dieu, penser que Dieu la permet par bonté.

Les âmes qui savent voir Dieu n’importe où savent aussi changer TOUTE chose en devises éternelles. Les choses mauvaises sont des devises qui n’ont pas cours. Mais si vous savez les prendre comme il faut, elles acquièrent un cours légal et elles vous procurent le Royaume éternel.

C’est à vous de rendre bon ce qui ne l’est pas, de transformer les épreuves, les tentations, les malheurs – qui ruinent complètement les âmes déjà croulantes – en autant d’étais et de fondations pour ériger le temple qui ne meurt pas : le temple de Dieu en vous dans le présent, le temple de la béatitude dans l’avenir, dans mon Royaume.”

Les Cahiers de 1943, 22 juin