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FR-Evangile-illustre-2015-06-23
27 juin 2023 -
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L'évangile du jour
« Entrez par la porte étroite » (Mt 7, 6.12-14)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer. Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
SermonMontagne3-1024px-Via_Vitae_de_Joseph_Chaumet.jpg
Date
18 février 28
Lieu
Cornes d'Hattin
Livre
Tome 3 - ch 174.20
2ème année vie publique

       (…) En plus du manque de charité, évitez l’imprudence. Je vous ai dit : “ Tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, victimes de déceptions imprévues. ” Mais, si c’est charité d’instruire les ignorants, d’encourager ceux qui n’en peuvent plus, de donner des ailes nouvelles à ceux qui pour de multiples raisons ont brisé les leurs, c’est une imprudence de dévoiler les vérités éternelles à ceux qui sont infectés par le satanisme : ils s’en empareront pour jouer aux prophètes, pour s’insinuer parmi les simples, pour corrompre, détourner, souiller de manière sacrilège les choses de Dieu. Respect absolu, savoir parler et savoir se taire, savoir réfléchir et savoir agir, voilà les vertus nécessaires du vrai disciple pour faire des prosélytes et servir Dieu. Vous avez une raison et, si vous êtes justes, Dieu vous accordera toutes ses lumières pour diriger encore mieux votre raison. Pensez que les vérités éternelles ressemblent à des perles. On n’a jamais vu jeter des perles aux pourceaux qui préfèrent des glands et de puantes eaux de vaisselle aux perles précieuses. Ils les piétineraient sans pitié puis, furieux d’avoir été trompés, ils se retourneraient contre vous pour vous mettre en pièces. Ne livrez pas aux chiens ce qui est saint. Cela vaut pour maintenant et pour plus tard. (…)


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Seule la souffrance peut sauver le monde

Jésus dit :

[...] « Crois-tu, Maria, que je ne souffre pas de devoir vous “assaisonner” ainsi par la souffrance, vous que j’aime par-dessus tout ? Crois-tu que, si je le pouvais, je ne voudrais pas vous donner toute joie pour la joie que vous me procurez ?

Mais, pour sauver le monde, il n’est pas d’autre moyen que la douleur. Moi-même, qui suis Dieu, je n’ai trouvé que celui-ci pour être le Sauveur. La joie deviendra Joie pour vous. Mais ce sera dans l’autre vie. Ici, elle n’existe pas pour vous, mes chères victimes que j’aime. Ici, vous possédez ma paix, l’union à moi et mon amour. Des joies spirituelles, mais rien pour la chair. Pour elle, vous n’avez que de la souffrance. En outre, cela ne suffit jamais, puisque l’erreur ne cesse de croître. Vous êtes les réparatrices des erreurs et vous ne pouvez prendre un instant de répit, car l’Ennemi continue à détruire, si bien qu’il faut continuer d’édifier pour garder au monde un aspect humain, et pas complètement satanique.

Le Christ, au ciel, ne pleure plus. Mais il souffre encore car, s’il est Dieu, il est également Homme et il a un cœur. Or de quoi souffre mon cœur, qui est parfait dans ses passions ? De se voir mal aimé et de voir souffrir, de devoir laisser souffrir ceux qui l’aiment et ceux qu’il aime.

Oh ! Comme je souffre de vous voir souffrir pour accomplir en vous la rédemption de l’homme ! Comme j’en souffre ! Mais, à chaque palpitation de douleur qui répond à votre douleur, j’unis un don pour le ciel. Pour votre ciel. C’est le vôtre. Vous le conquérez heure par heure, et il vous attend.

Oh ! Que de splendeurs vous sont destinées ici ! Oh ! Quel amour vous attend ! Oh ! Comme je suis impatient de vous les offrir ! Lève les yeux et vois. Parmi les mille splendeurs de ce que tu as méritées, la face de ton Dieu resplendit pour toi et te sourit. Elle te bénit aussi. Oui, je te bénis. Va en paix. »

Les Cahiers de 1944, 11 juin