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FR-Evangile-Illustre-2015-06-05
9 juin 2023 -
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L'évangile du jour
« Le Messie est le fils de David ? » (Mc 12, 35-37)

En ce temps-là, quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ? David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds !” David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.3
Préparation à la Passion

       (...) Le scribe le salue respectueusement et s’en retourne vers son groupe, qui lui reproche à voix basse d’avoir fait l’éloge du Maître. Ils ajoutent avec colère :

       « Que lui as-tu demandé secrètement ? T’aurait-il séduit, toi aussi ?

       – J’ai entendu l’Esprit de Dieu parler par sa bouche.

       – Tu divagues. Crois-tu peut-être qu’il est le Christ ?

       – Je le crois.

       – En vérité, d’ici peu nous verrons les écoles de nos scribes se vider, et eux s’en aller errer derrière cet homme. Mais à quoi vois-tu le Christ en lui ?

       – Je ne sais pas. Je sais que je sens que c’est lui.

       – Espèce de fou ! »

       Irrités, ils lui tournent le dos.

       Jésus a observé le dialogue et, quand les pharisiens passent devant lui en groupe serré pour s’en aller, il les appelle :

       « Ecoutez-moi : je veux vous poser une question. Que vous en semble : de qui le Christ est-il le fils ?

       – Ce sera le fils de David » répondent-ils, en insistant sur le “ sera ”, pour bien lui faire comprendre qu’à leurs yeux il n’est pas le Christ.

       « Comment donc David, inspiré par Dieu, peut-il l’appeler “ Seigneur ”, lorsqu’il dit : “ Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘ Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds ’” ? Si donc David appelle le Christ “ Seigneur ”, comment le Christ peut-il être son fils ? »

       Ne sachant que répondre, ils s’éloignent en ruminant leur poison.


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Le Seigneur choisit les esprits humbles

Jésus dit :

[...] « La Sagesse n’est pas descendue avec son feu une fois seulement. Elle ne cesse de descendre vous apporter ses lumières. Il suffit que vous l’aimiez et que vous la recherchiez comme un trésor très précieux. Le monde meurt parce qu’il a tourné la Sagesse en dérision et l’a rejetée en marchant en dehors de ses voies.

L’homme a accumulé dans son esprit bien des connaissances. Mais il est plus ignorant que lorsqu’il était primitif. Car alors il recherchait les voies du Seigneur et élevait son âme pour en accueillir les paroles. Aujourd’hui, il cherche tout, excepté ce qu’il devrait chercher, et il emplit son être de tout ce qui est dit de plus inutile et de plus dangereux, mais pas de ce qui pourrait être sa vie.

“Le Seigneur, dit Baruch, n’a pas fait choix des géants, il ne leur montra pas la voie de la Sagesse.”

Non. Le Seigneur ne choisit pas les géants. Il ne les choisit pas. Il ne les choisit pas, hommes laïcs ou consacrés qui vous croyez grands pour cette seule raison que vous êtes bouffis d’orgueil, alors que, à mes yeux, vous êtes moins que des cigales stridentes. Le Seigneur ne prend pas en considération vos diplômes ni vos charges, pas plus que vos vêtements ou le nom que vous portez. Ils ressemblent à des pelures placées sur ce que Dieu regarde pour en mesurer la valeur : l’âme. Et si vous n’avez pas une âme brûlante de charité, généreuse pour se sacrifier, humble, chaste, non, le Seigneur Dieu ne vous choisit pas pour être ses bien-aimés, les dépositaires des richesses de sa Sagesse.

Ce n’est pas vous qui pouvez me dire : “Je veux être celui qui sait.” C’est moi seul qui puis dire : “Je veux que celui-ci sache.” Je peux, encore, avoir pitié de vous, parce que vous êtes des malheureux, malades des formes les plus horribles de la lèpre. Mais quant à vous choisir de préférence, non. Vous ne le méritez pas.

Sachez le mériter par une vie droite, en toutes choses. Car si vous restez fidèles à vos devoirs les plus importants mais manquez aux choses moins évidentes et cependant plus profondes, vous n’êtes plus droits. Vous ne l’êtes pas. Et votre rancœur n’est rien d’autre qu’une motivation humaine qui s’habille de zèle, mensongèrement. Votre intention n’est pas droite. Aussi n’a-t-elle aucune valeur. »

Les Cahiers de 1944, 27 mai