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10 mai 2023 - Saint Jean d'Avila
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L'évangile du jour
« Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.30
Préparation à la Passion

     (…) Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; tout sarment qui donne du fruit, il l’émonde, pour qu’il en donne davantage. Vous êtes déjà purifiés, grâce à ma parole. Demeurez en moi, et moi en vous pour le rester. De même que le sarment coupé de la vigne ne peut donner du fruit, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui reste uni à moi porte beaucoup de fruit. Mais si l’un se détache, il devient un rameau sec que l’on jette au feu et que l’on brûle : car si vous ne m’êtes pas uni, vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit, et qu’ainsi vous deveniez mes disciples. (…)


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Compostelle
Les âmes qui aiment

Jésus me console par ces mots :

« As-tu déjà vu des cygnes évoluer sur un clair miroir d’eau ? Ils vont et viennent, et on dirait que leur sillage ne perturbe pas la surface, tant leur déplacement est paisible. Ils ne veulent toutefois que des eaux claires, afin que leur beau plumage ne se salisse pas. Ils semblent rechercher les endroits baignés de soleil de préférence à tout autre. Arrivés là, ils s’arrêtent. Ils restent aussi immobiles que des sculptures posées sur un miroir bleu vert. Ils paraissent contempler la beauté du firmament qui se reflète dans l’eau, ou s’imprégner le plumage de soleil pour le rendre plus immaculé et plus fort. [...]

Les âmes qui aiment ressemblent aux cygnes.

Elles naviguent sur les eaux pures et calmes de l’amour, et sont paisibles, car qui est avec Dieu est en paix. Elles sont toujours à la recherche d’un lieu où se placer directement sous le rayon de leur Soleil qui les fortifie. Elles ne contemplent que le Ciel, et elles en discernent le reflet sur les réalités d’ici-bas, car leur amour leur fait reconnaître leur Dieu en toute chose et en toute créature. » [...]

Les Carnets, 29 juillet 1948