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FR-Evangile-Illustre-2015-03-11-v1 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Je suis venu accomplir » (Mt 5, 17-19)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
15 février 28
Lieu
Cornes d'Hattin
Livre
Tome 3 - ch 171.1
2ème année vie publique

       (…) Le sermon sur la montagne continue.

       Le lieu et l’heure sont toujours les mêmes. Il y a encore plus d’affluence. Dans un coin, près d’un sentier, comme s’il voulait entendre sans provoquer l’hostilité de la foule, se tient un romain. Je le reconnais à son vêtement court et à son manteau différent. Etienne et Hermas sont encore là.

       Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.

       « Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.

       Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.

       Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine (…)


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La destinée : connaissance de Dieu et liberté humaine (3/3)

Jésus dit :

[...] D’autres fois, l’être humain se dit : ‘Si chacun a un destin bien tracé, il est inutile de trimer et de lutter. Laissons-nous aller, de toute façon tout est arrêté’.

Autre erreur pernicieuse. Oui, Dieu connaît le destin. Mais vous, le connaissez-vous ? Non. Vous ne le connaissez pas d’heure en heure.

Je te donne un exemple. Pierre me renia. Il était écrit dans son destin qu’il commettrait cette erreur. Mais il se repentit de m’avoir renié et Dieu lui pardonna et fit de lui son Pontife. S’il avait persisté dans son erreur, aurait-il pu devenir mon Vicaire ?

Ne dis pas: c’était le destin. N’oublie jamais que Dieu connaît vos destins, mais c’est vous qui faites votre destin. Il ne violente pas votre liberté d’agir. Il vous donne les moyens et les conseils, il vous donne les avertissements pour vous remettre sur le droit chemin, mais si vous ne voulez pas rester sur ce chemin, il ne vous y forcera pas.

Vous êtes libres. Il vous a créés majeurs. C’est une joie pour Dieu si vous restez dans la maison du Père, mais si vous dites: ‘Je veux m’en aller’, il ne vous retient pas. Il pleure sur vous et s’afflige de votre destin. Il ne veut pas en faire plus, car en en faisant plus, il vous enlèverait la liberté qu’il vous a donnée. C’est une joie pour Dieu quand, sous la morsure de la disette, comprenant que la joie n’est que dans la maison du Père, vous revenez à lui. La joie et la reconnaissance de Dieu vont à ceux qui, par leur sacrifice et leurs prières, surtout ces deux choses, et puis par leurs paroles, réussissent à me rendre un enfant. Mais rien de plus.

En revanche, sache que ceux qui sont dans ma main comme de l’argile molle dans la main du potier sont les élus de mon cœur. Ma main est sur eux comme une caresse. Mes caresses les modèlent, leur donnant mon empreinte et les façonnant à la ressemblance de ma douceur, de ma charité, de ma pureté et de la plus belle de toutes les ressemblances : celle de ma Rédemption.

Car ce sont les âmes qui continuent ma mission de Rédempteur et auxquelles je dis sans cesse ‘merci’ qui constituent la bénédiction qui protège le plus. Et si le voile de Véronique est sacré parce qu’il porte mon effigie, que seront ces âmes qui sont ma véritable effigie ?

Courage, Maria ! Ma paix est avec toi. Je suis avec toi. N’aie pas peur.”

Les Cahiers de 1943, 17 septembre