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FR-Evangile-Illustre-2015-08-31 Logo Évangile
L'évangile du jour
Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays (Lc 4, 24-30)

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
11 septembre 27
Lieu
Nazareth
Livre
Tome 2 - ch 106.3
2ème année vie publique

       (...) Un murmure s’élève dans la synagogue.

       Jésus tourne les yeux vers l’assistance. Il lit sur les visages et dans les cœurs et continue :

       « Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur spéciale, un privilège. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres régions m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même certains dont le nom est pour vous un scandale. J’y trouverai une moisson de disciples, alors que je ne puis rien faire sur cette terre-ci, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Elie et Elisée. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Ils purent donc accomplir un miracle en faveur de l’un et de l’autre. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs de bonne volonté, cette perle fine que le prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu. » (...)


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Jura1
La destinée : connaissance de Dieu et liberté humaine (⅓)

Jésus dit :

[...] Il est dit dans l’Ecclésiaste, chapitre 33, versets 11-15, que l’être humain a différentes destinées.

Qui trace votre destin ? C’est un point important à établir pour ne pas tomber dans l’erreur. Erreur qui peut être cause de pensées blasphématoires et même de mort de l’âme. L’être humain se dit parfois : ‘Etant donné que c’est Dieu qui fait le destin, Dieu fut injuste et méchant avec un tel puisqu’il l’a frappé de malheurs’.

Non, ma fille. Dieu n’est pas méchant et il n’est jamais injuste. Vous êtes myopes et vous ne voyez que très mal et seulement les choses qui sont proches de votre pupille. Comment pouvez-vous alors savoir le pourquoi – écrit dans le Livre du Seigneur – de votre destin ? Comment pouvez-vous, de la Terre, grain de poussière roulant dans l’espace, comprendre la vérité vraie des choses, laquelle est écrite au Ciel ? Comment nommer correctement ce qui vous arrive ?

L’enfant à qui la mère donne un médicament pleure, appelant sa mère laide et méchante ; il essaie de repousser le remède qui lui paraît inutile et répugnant. Mais la mère sait qu’elle agit, non par méchanceté, mais par bonté; elle sait que dans l’autorité dont elle fait preuve en cet instant pour se faire obéir, elle n’est pas laide, mais au contraire, elle revêt une majesté qui l’embellit ; elle sait que ce remède est utile à son enfant et elle l’oblige à le prendre avec des caresses ou une voix sévère. Si la mère pouvait le prendre elle-même pour guérir son petit malade, combien elle en prendrait !

Vous aussi, vous êtes des enfants par rapport au bon Père que vous avez aux Cieux. Il voit vos maladies et il ne veut pas que vous restiez malades. Il vous veut en santé et forts, votre Père d’amour. Et il vous administre des remèdes pour rendre robustes vos âmes, pour les redresser, les guérir, pour les rendre, non seulement saines, mais aussi belles.

S’il pouvait se passer de vous faire pleurer, ne croyez-vous pas qu’il le ferait, lui dont le cœur tout amour est sillonné des larmes de ses enfants ? Mais à chacun son heure. Il a tout fait pour vous afin de vous amener au salut éternel. Il s’est même exilé du Ciel, il a même pressé son Sang jusqu’à la dernière goutte pour vous le donner, remède très saint qui panse toutes les plaies, vainc toute maladie, renforce chaque faiblesse [...]

Les Cahiers de 1943, 17 septembre