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15 janvier 2023 - Saint Remi
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L'évangile du jour
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 janvier 27
Lieu
Gué du Jourdain
Livre
Tome 1 - ch 45.6
1ère année vie publique

Enseignement de Jésus :

« Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même. Son âme, sanctifiée dès le sein de sa mère, possédait cette vue de l’intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.

Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait reconnu Dieu à travers les apparences extérieures. Il est dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent et que l’homme, loin de s’évanouir au son de cette voix, la discernait sans se tromper. Tel était le destin de l’homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l’égard de son père. Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu, il n’a plus su découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins.

Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui, de stérile, était devenue féconde, Elisabeth. Le bébé avait tressailli de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte tombe d’une plaie au moment de la guérison. L’Esprit Saint, qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire vivant du Salut incarné pour cet enfant qui allait naître et était destiné à m’être uni, moins par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean était les lèvres et moi la Parole. Il était le Précurseur dans l’Evangile et par sa destinée de martyr. Moi, celui qui transmet ma divine perfection à l’Evangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.

Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?

De même, je n’avais pas besoin de baptême. Mais la sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l’instant et la façon de nous rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et moi de ma maison, il nous a unis à ce moment précis pour ouvrir sur moi le Ciel et descendre lui-même, en Colombe divine, sur celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe ; il voulut aussi faire descendre du Ciel cette annonce encore plus puissante que l’annonciation de l’ange, puisqu’elle provenait de mon Père : “ Voici mon Fils bien-aimé, en qui je mets ma complaisance. ” Cela pour que les hommes n’aient pas d’excuse ou de doute pour savoir s’ils devaient me suivre ou non.

Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La pre­mière après la Nativité fut celle des mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître, car mes miracles sont des manifestations de ma nature divine jusqu’aux dernières, celles de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel.

Ma patrie fut comblée de mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles se produi­sirent dans toutes les couches sociales et en tout lieu de vie : aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Hébreux, aux païens. De nos jours encore, elles se répètent mais, comme autrefois, le monde ne les accepte pas ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé. Eh bien, je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en moi.

Sais-tu, Maria, ce que tu fais ? Ce que je fais, plutôt, en te dévoilant l’Evangile ? C’est une tentative plus forte pour amener les hommes vers moi. Tu l’as désiré par des prières ardentes. Je ne me borne plus à la parole. Elle les fatigue et les éloigne. C’est un péché, mais c’est comme ça. J’ai recours à la vision, à la vision de mon Evangile et je l’explique pour la rendre plus claire et plus attrayante.

A toi, je donne le réconfort de la vision. A tous, je donne le moyen de désirer me connaître. Et si une fois encore elle ne sert à rien, si, comme des enfants cruels, ils rejettent le don sans en comprendre la valeur, à toi, mon don restera et à eux ira mon indignation. Je pourrai, une fois encore leur faire cet ancien re­proche : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. Nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ”

Mais peu n’importe. Laissons les “ inconvertibles ” accumuler sur leurs têtes des charbons ardents et tournons-nous vers les brebis qui cherchent à connaître le Pasteur. Le Pasteur, c’est moi et tu es la houlette qui les conduit à moi. »


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Annonce de la seconde évangélisation

Jésus dit :

“Mon Église a déjà connu des périodes d’obscurantisme dues à un ensemble de choses différentes. Il ne faut pas oublier que, si en tant qu’entité, l’Église est une œuvre parfaite comme son Fondateur, en tant que communauté humaine, elle présente les imperfections qui sont propres à ce qui vient des humains.

Lorsque l’Église – et j’entends ici l’assemblée de ses hauts dignitaires – agit selon les préceptes de ma Loi et de mon Évangile, elle connut des époques d’un grand éclat. Mais malheur aux époques où, faisant passer les intérêts de la Terre avant ceux des Cieux, elle s’est polluée elle-même de passions humaines ! Trois fois malheur quand elle adora la Bête dont parle Jean, c’est-à-dire le pouvoir politique, se laissant assujettir par elle. La lumière fut alors nécessairement obscurcie en crépuscules plus ou moins profonds, soit à cause d’un des défauts mêmes des chefs élevés à ce trône par des artifices humains, soit à cause de leur propre faiblesse face aux pressions humaines.

Nous sommes à l’époque des ‘pasteurs idoles’ dont j’ai déjà parlé, conséquence, au fond, des erreurs de tous. Car si les chrétiens étaient ce qu’ils devraient être, qu’ils soient puissants ou humbles, il n’y aurait pas d’abus et d’ingérences, et on ne provoquerait pas le châtiment de Dieu qui retire sa lumière à ceux qui l’on rejetée.

Dans les siècles passés, ces erreurs engendrèrent les anti-papes et les schismes qui, les uns autant que les autres, ont divisé les cons­ciences en deux camps opposés, provoquant la ruine d’un nombre incalculable d’âmes. Dans les siècles futurs, ces mêmes erreurs provoqueront l’Erreur, c’est-à-dire l’Abomination dans la maison de Dieu, signe précurseur de la fin du monde.

En quoi consistera-t-elle ? Quand arrivera-t-elle ? Il n’est pas nécessaire que vous le sachiez. Je vous dis seulement que d’un clergé qui cultive trop le rationalisme et qui est trop au service du pouvoir politique ne peut fatalement venir qu’une période très obscure pour l’Église.

Mais n’ayez pas peur. La prophétie de Zacharie se soude comme un anneau à un autre à celle de Jean. Après cette période de douloureux travail au cours de laquelle, persécutée par des forces infernales, l’Église, comme la Femme mystique dont parle Jean, après avoir fui pour se sauver, se réfugiant chez les meilleurs et perdant ses membres indignes dans sa fuite mystique (Je dis bien mystique), accouchera des saints destinés à être à sa tête à l’heure qui précède les temps derniers.

Ceux qui devront réunir les lignées autour de la Croix pour préparer le rassemblement du Christ auront une main de père et de roi. Et aucune lignée ne manquera à l’appel, avec ses meilleurs descendants.

Alors je viendrai et je mettrai mon pouvoir à sa défense contre toutes les embûches et les ruses, les attentats et les crimes de Satan envers ma Jérusalem terrestre – l’Église militante.

Je répandrai mon esprit sur tous les rachetés de la Terre. Et même ceux qui maintenant souffrent, expiant les fautes des pères, et qui ne savent pas trouver le salut parce qu’ils n’osent pas se tourner vers moi, même ceux-là trouveront la paix car, en se frappant la poitrine, ils appelleront sur eux – d’une façon bien différente de leurs pères – ce Sang déjà versé et qui coule, inépuisé, des membres que leur pères ont transpercés. Je me tiendrai comme une fontaine au milieu de mon troupeau recomposé et je laverai en moi toutes les laideurs passées que déjà le repentir aura commencé à effacer.

Alors, Roi de justice et de sagesse, je disperserai les idoles des fausses doctrines, je purgerai la Terre des faux prophètes qui vous ont conduits à tant d’erreurs. Je me substituerai à tous les docteurs, à tous les prophètes, plus ou moins saints, plus ou moins méchants, car le dernier enseignement doit être purifié de toute imperfection, puisqu’il doit préparer au Jugement dernier ceux qui n’auront pas un temps de purgation, étant tout de suite appelés à la terrible revue.

Le Christ Rédempteur, dont le but est de vous racheter et qui essaie tout pour le faire, et qui déjà commence et accélère son deuxième enseignement pour répliquer par la voix de la vérité aux hérésies culturelles, sociales et spirituelles, surgies de tous côtés, parlera avec les signes de son tourment. Des torrents de lumière et de grâce sortiront de mes Plaies, blessures qui ont tué le Fils de Dieu, mais qui guérissent les enfants des humains.

Ces charbons ardents de mes plaies seront une épée pour les impénitents, les obstinés, les vendus à Satan, et une caresse pour les ‘pe­tits’ qui m’aiment comme un père aimant. Cette caresse du Christ descendra sur leur faiblesse pour les fortifier et ma main les dirigera vers l’épreuve à laquelle seuls ceux qui m’aiment d’amour véritable ré­sistent. Le tiers. Mais il sera digne de posséder la Cité du Ciel, le Royaume de Dieu.

Je viendrai alors, non plus en Maître mais en Roi, prendre possession de mon Église militante, désormais devenue Une et Universelle telle que la fit ma volonté.

Son travail séculaire sera terminé. L’Ennemi vaincu à jamais. La Terre purifiée par les torrents de la Grâce descendue pour une dernière fois sur elle pour la rendre telle qu’elle était au début, quand le péché n’avait pas corrompu cet autel planétaire destiné à chanter avec les autres planètes les louanges de Dieu, et devenu par la faute des humains la base de l’échafaud de son Seigneur fait Chair pour sauver la Terre. Une fois que seront vaincus tous les séducteurs, tous les persécuteurs qui à un rythme soutenu ont troublé l'Église, mon épouse, elle connaîtra la tranquillité et la gloire.

Moi et mes saints, nous monterons ensemble dans une dernière ascension et prendrons possession de la Cité sans contamination, où mon trône est préparé et où tout sera nouveau et sans douleur. Baignés de ma Lumière, vous régnerez avec moi dans les siècles des siècles.

Voilà ce que vous obtient Celui qui s’est incarné pour vous dans le sein de Marie et qui est né à Bethléem en Judée pour mourir sur le Golgotha.”

Les Cahiers de 1943, 11 décembre