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FR-Evangile-Illustré-2015-01-17v2
14 janvier 2023 - Sainte Nino
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L'évangile du jour
Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs (Mc 2, 13-17)

En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
30 juillet 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 2 - ch 97.3
1ère année vie publique

       (…) Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.

       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :

       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »

       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…

       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.

       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…

       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.

       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…

       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »

       Cette troisième invitation est une caresse.

       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »

       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien.

       « Où allons-nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu ?

       – Chez toi. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?

       – Oh !… mais… mais que vont dire ceux qui te haïssent ?

       – Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et j’entends : “ Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve ! ” Et le Père dit : “ La miséricorde se lèvera éternellement dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, je te fais miséricorde à toi aussi. ” Viens. Que par ma venue, ta maison, en plus de ton cœur, soit sanctifiée.

       – Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que ma raison ne pouvait croire vraie… Oh ! M’admettre dans la compagnie de tes saints… » et il regarde les disciples.

       « Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères. »

       Les disciples en sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont toujours pas su que dire. Ils ont marché en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place tout ensoleillée et maintenant totalement déserte, par un bout de route qui brûle sous un soleil éblouissant. Il n’y a pas âme qui vive dans les rues, rien d’autre que le soleil et la poussière (…)


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S51 2022 12 23
Miséricorde de Dieu pour ceux qui tombent par embûche ou par faiblesse

Jésus dit :

“Je sais que vous êtes faibles et que, tout autour de vous, il y a des pièges. Je le sais et j’en tiens compte en vous jugeant. Je ne serais plus un Dieu juste si je ne tenais pas compte de votre faiblesse et des œuvres du Malin.

Ce qui me rend sévère, c’est que bien des fois, ce n’est pas par faiblesse ou à cause d’un piège du démon que vous tombez. Vous tombez sciemment. Vous vous jetez délibérément dans le gouffre en vous disant : ‘Et que m’importe Dieu ?’. C’est alors que je vous appelle des ‘Judas’. Vous me vendez avec mon précieux Sang. Vous me livrez à Satan en lui donnant votre âme qui m’appartient, car je l’ai rachetée par ma mort. Vous me trahissez en vous disant chrétiens, mais en agissant comme des antichrétiens.

Judas aussi consomma l’Eucharistie, et c’est avec moi dans sa poitrine qu’il alla chercher l’argent du marché conclu et les mains con­taminées par cet argent qu’il m’embrassa pour me signaler à l’ennemi. Judas vous fait horreur. Mais ne faites-vous pas la même chose, vous qui cherchez à exploiter votre position de chrétiens à des fins personnelles et qui ne servez pas les intérêts du Christ ? Vous les servez si peu que vous le laissez pour suivre le Séducteur.

Combien sera grande ma miséricorde envers ceux qui tombent tout en voulant le contraire et qui se repentent de leur chute ! Une, deux, dix, cent chutes sans malice ne blessent pas l’Amour à mort. Ce sont des égratignures réciproques que vos larmes et mon amour guérissent. Vous me dites : ‘Pitié, Seigneur’ et je vous dis : ‘Viens au Père, mon pauvre enfant’.

Vous demeurez mes enfants tant que l’amour n’est pas éteint en vous. Et c’est pour mes enfants blessés que j’ai donné mon Sang. Soyez donc justes et compatissants les uns envers les autres comme je le suis avec vous. Efforcez-vous de me connaître et de m’aimer pour ne pas frustrer votre âme de son droit à la joie éternelle.

Remettez-vous dans la voie de la Vie. Mes commandements sont cette voie. Tâchez de les avoir à l’esprit au cours de votre journée. Si par la suite la faiblesse vous entraîne dans des erreurs légères, je vous assure que ce n’est pas une raison pour vous laisser abattre. Demain vous ferez mieux qu’aujourd’hui, et après-demain mieux que demain. Une plante pousse lentement. Chaque jour, une nouvelle petite racine, chaque jour une nouvelle feuille. Mais quand elle est grande, comme elle est belle! Il en va de même pour la perfection, mes enfants. On la conquiert par degrés.” [...]

Les Cahiers de 1943, 6 novembre