Partager sur
FR-Evangile-illustre-2015-12-22.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1, 46-56)

En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
jesus-devoile-les-transfigurations-de-la-Vierge.jpg
Date
24 mars -5
Lieu
Hébron
Livre
Tome 1 - ch 21.5
Naissance et vie cachée

       (…) Deux larmes coulent comme des perles des yeux rieurs de Marie vers sa bouche qui sourit. Le visage tourné vers le ciel et les bras levés – dans l’attitude que, tant de fois, son fils Jésus prendra plus tard –, elle s’exclame : « Mon âme magnifie le Seigneur » et poursuit son cantique tel qu’il nous a été transmis. A la fin, au verset : “ Il relève Israël son serviteur ”, etc., elle joint les mains sur son cœur et s’agenouille, prosternée à terre, en adorant Dieu. (…)


Logo approfondir
Approfondir
ChristRio1-GIMP
Jésus, par l’Eglise, nous veut adulte spirituellement (2/3)

Azarias [L’ange gardien de Maria Valtorta] dit :

[...] « La sainte Église, épouse du Christ et par conséquent mère, mère féconde de ses enfants, veille et administre les trésors de son Époux, les trésors infinis que le Christ a institués et qu’il a rendus sources éternelles de grâce et de salut par son sacrifice. Les âmes peuvent ainsi croître et se nourrir, croître et se fortifier, croître et parvenir à l’âge adulte ; d’enfants qui ne peuvent pas encore se servir de l’héritage paternel, ils deviennent héritiers en possession des biens paternels. 

L’Église propose ; l’enfant doit accueillir l’aliment. S’il le refuse, ou s’il le prend à contrecœur, s’il préfère le mélanger à d’autres aliments, ou carrément le remplacer par d’autres nourritures, c’est inutilement que l’Église-Mère lui présentera celles qui feront de l’enfant un adulte spirituel, c’est-à-dire quelqu’un qui “vit” et qui “voit” parce qu’il a en lui la Vie et la Lumière pour amies. Dans ce cas, l’enfant ne grandira pas, il mourra ou pour le moins restera dans un infantilisme qui n’est pas une faute mais qui n’est pas non plus la sainteté héroïque ; il devra, par une longue expiation, atteindre l’âge parfait à travers les feux purificateurs et miséricordieux. L’enfant, l’esprit paresseux, apathique, distrait, ne passera pas de son état frivole à l’état d’héritier au moment de sa mort : il devra longuement souffrir pour réparer ses tiédeurs, ses égoïsmes et ses légèretés, pour enfin devenir adulte. 

“Aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, lui qui est maître de tout ; mais il est soumis à des tuteurs et à des régisseurs jusqu’à la date fixée par son père.” Voici, caché dans cette parole l’avertissement que l’homme, demeuré un enfant dans la perfection par rapport à la Perfection infinie, a l’obligation de rester sous la tutelle et dans l’obéissance de sa Mère l’Église ; parfaite en matière spirituelle, cette dernière sait en effet comment le conduire et le nourrir, par quels médicaments le soigner pour le défendre des poisons du péché originel, de la chair, du monde et de Satan. Les aiguillons de la tentation ne sont pas détruits même si la tache est effacée, et Satan souffle sur les feux rampants des tentations car, en plus d’onduler, il harcèle en provoquant les brûlures ardentes d’un feu qui détruit. Par le Corps et le Sang vivifiants du Seigneur Jésus, la sainte Église répand ses baumes, ses chrêmes, ses eaux et le divin Sang du Christ pour calmer les tempêtes, éteindre les flammes, soigner les brûlures, rendre l’esprit insensible aux morsures du feu et restaurer les forces qui s’épuisent à lutter contre les assauts répétés de Satan et de la chair. 

C’est pourquoi s’alimenter à notre sainte Mère, l’Église romaine, une, catholique et universelle, est une nécessité plus qu’un devoir si l’on veut vivre et devenir héritier du Royaume du Père. Qui ne recourt pas continuellement aux trésors de l’Église s’expose aux faiblesses et à la mort. Qui dit que cela n’est pas nécessaire et que la sainte Église est une institution inutile dont les âmes qui ont su devenir spirituelles peuvent se passer, dit une parole satanique et, par ses lèvres, parle déjà celui qui hait l’Église comme il hait le Christ, qu’il refusa d’adorer avant même que l’homme ne soit. 

Vous ne pouvez pas, vous ne pouvez vraiment pas devenir spirituels sans les secours de l’Esprit de Dieu. Or l’Esprit vient à vous par l’intermédiaire des sacrements et de l’Église. 

Vous ne pouvez pas, vous ne pouvez vraiment pas demeurer spirituels, au cas où vous y seriez déjà parvenus par la grâce de Dieu et la nourriture proposée par l’Église, si vous cessez de vivre en elle, avec elle et de ce qu’elle vous donne. 

Pour être préservés de la morsure de Satan, il vous faudrait être plongés, comme des poissons dans un vivier, dans la source septiforme et ne jamais en sortir. Celui qui dit : “Dieu est avec moi, je n’ai donc plus besoin de l’Église” sort de l’Église et de la Vie par le fait même de cette pensée orgueilleuse : il apparaît tout sale de la bave du serpent infernal aux yeux de Dieu. 

Plus vous vivrez dans l’obéissance et l’amour de l’Église du Christ, plus vous grandirez en sagesse et en grâce. Plus vous téterez la vie à son sein, plus vous parviendrez à la virile robustesse des forts. Plus vous serez en Dieu et avec Dieu, plus Dieu sera en vous… plus vous serez membre de la sainte Église romaine, catholique et apostolique, dans le corps de laquelle circule le très saint Sang de Jésus, mon Seigneur et le vôtre. Malheur à qui s’en détache ! Malheur, trois fois malheur à celui qui pousse quelqu’un à se détacher de l’Église ! Malheur à celui qui, pour éprouver les âmes ou les séduire, dirait en substance : “Ne va pas à la source ni au grenier. S’il est vrai que tu es avec Dieu et que Dieu est en toi, rien ne changera même si tu ne te nourris pas des aliments de l'Église", ou encore : “Dieu est tellement avec toi que tu peux t’en passer.” 

Ce n’est pas de la Parole qu’est venu l’ordre et le conseil de se passer de l’Église et de ses hiérarchies. Cela n’arrivera jamais. C’est une institution éternelle, que même Satan ne peut vaincre. 

Si la violence de l’enfer et l’avalanche des hérésies et des péchés des siècles semblent vouloir la renverser, elle n’en subira qu’un rude choc qui la fera trembler et souffrir, mais duquel elle ne sortira que plus belle, ayant refait de soie luisante ses vêtements que la poussière de tant de choses avait ternis, et retrouvé la pourpre de son manteau de persécutée. Les larmes et le sang seront nécessaires pour blanchir la soie et rendre pourpre le manteau de la grande Épouse du Christ qui ne mourra pas. » [...]

Le Livre d'Azarias, 29 décembre 1946