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12 décembre 2022 - Notre Dame de Guadalupe
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L'évangile du jour
« Le baptême de Jean, d’où venait-il ? » (Mt 21, 23-27)

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
1er avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 592.19
Préparation à la Passion

       (...) Les prêtres et les scribes s’approchent alors de lui pour l’interroger :

       « Nous t’avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Salomon n’aurait pu donner de plus sage conseil. Mais, toi qui opères des prodiges et rends des jugements tels que seul le sage roi pouvait en rendre, apprends-nous par quelle autorité tu agis. D’où te vient un tel pouvoir ? »

       Jésus les regarde fixement. Il n’est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il répond :

       « Moi aussi, j’ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité j’agis, moi qui ne suis qu’un homme sans l’autorité que procurent des charges, qui plus est pauvre — car c’est cela que vous voulez dire. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du Ciel ou de l’homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie ? Or Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que moi, et sans charge d’aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance. »

       Les scribes et les prêtres se consultent. La foule se presse autour d’eux, les gens ont les yeux grands ouverts et les oreilles attentives, ils sont prêts à protester ou à acclamer si les scribes disqualifient Jean-Baptiste et offensent le Maître, ou bien s’ils paraissent vaincus par la question du Rabbi de Nazareth, divinement sage. Le silence absolu de cette foule en attente de réponse est frappant. Il est si profond que l’on entend la respiration et les chuchotements des prêtres ou des scribes, qui communiquent entre eux presque sans parler, et observent le peuple dont ils devinent les sentiments prêts à exploser.

       Enfin, ils se décident à répondre. Ils se tournent vers le Christ qui, appuyé contre une colonne, les bras croisés, les scrute sans jamais les perdre de vue :

       « Maître, nous ne savons pas par quelle autorité Jean faisait cela ni d’où venait son baptême. Personne n’a pensé à le lui demander de son vivant, et lui ne l’a jamais dit spontanément.

       – Eh bien, moi non plus je ne vous dirai pas par quelle autorité j’agis. »

       Il leur tourne le dos, appelle à lui les Douze et, fendant la foule qui l’acclame, il sort du Temple (...)


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L’ange Azarias parle de la Vierge Marie (5/5)

Azarias dit : 

[...] «Ave Marie, par toi le Seigneur vient sauver les nations et faire entendre sa gloire dans la joie du Sauveur accordé au monde. 

[...] C’est encore par Marie que les pauvres et faibles hommes parviennent à obtenir les moyens du salut et les richesses éternelles. Jean avait anticipé le Christ en préparant ses voies. Marie anticipe le Christ en préparant son chemin dans vos cœurs. Ouvrez votre cœur à Marie, remettez votre âme entre ses mains maternelles pour qu’elle les prépare à la venue de Dieu. Imitez Marie en ce temps de l’Avent, et vous serez prêts à accueillir Noël et ses fruits surnaturels d’une façon digne de l’éloge angélique. 

[...] Cette vie est en effet un combat continuel, toujours nouveau, plein d’inconnu et de surprises, un combat qui exténuerait même un héros s’il n’était soutenu par quelque chose de surnaturel. Ce quelque chose, c’est Dieu, sa Loi et ses promesses, c’est la certitude de la vie future, la foi certaine que l’Homme qui s’est immolé pour vous ne pouvait être que Dieu, car personne d’autre que le Christ n’a jamais su vivre et mourir comme il a vécu et comme il est mort. Voilà ce qui alimente vos forces de combattants à présent, de vainqueurs demain. Ce sont les certitudes et les réconforts que le Dieu de la patience et des consolations vous infuse pour que vous sachiez lutter avec le Christ et pour le Christ, et parvenir à la gloire que, par lui, vous pouvez obtenir. 

Avec la foi et l’espérance, Paul rappelle la charité sans laquelle toute le reste est vain. Vivre les vertus plus austères serait vain si ce n’était uni à la charité. Celui qui pratiquerait les plus austères pénitences, qui serait tempérant, honnête, continent, qui croirait et espérerait en Dieu, qui observerait les commandements et les préceptes, mais n’aimerait pas son prochain, celui-là mortifierait ses vertus au point qu’il devrait bien longuement expier son péché d’égoïsme. 

L’amour de Dieu est saint, l’obéissance aux préceptes est sainte, la tempérance est sainte et l’honnêteté bonne. Mais sans amour du prochain, tout cela n’est-il pas semblable à un arbre trop taillé dont il ne reste que le tronc dur, sans branches ni feuilles, sans fleurs ni fruits ? Il est alors inutile au voyageur qui souffre de la chaleur et recherche de l’ombre, inutile pour se protéger de l’averse, inutile à l’homme découragé qui, rien qu’à la vue des fleurs, y aurait trouvé comme une parole d’espérance pour l’avenir, inutile à l’affamé qui ne peut refaire ses forces languissantes grâce au fruit cueilli sur ses branches et sentir qu’il y a un Dieu qui veille sur les besoins de ses enfants, inutile même à l’oiseau qui cherche en vain un refuge sur ce tronc dépouillé. 

Vraiment, la vertu rigide et privée d’amour est une triste vision de tronc vigoureux, mais sec et destiné à mourir. C’est encore de l’égoïsme. C’est encore du pharisaïsme. C’est un paganisme qui se substitue au vrai culte. Car la vraie religion s’appuie sur les deux colonnes des deux amours de Dieu et du prochain, et tout l’édifice est précaire, sans harmonie, s’il est soutenu par une seule colonne. 

La Loi demande d’aimer Dieu et de s’aimer entre frères, en s’accueillant les uns les autres, en se soutenant, en s’instruisant, en compatissant comme fit le Christ. 

[...] Je te dis avec Paul que ce nouveau peuple dépasse dans l’amour qu’il rend à l’Amour ceux qui se croient parfaits. Il en est toujours ainsi, maintenant comme il y a vingt siècles. Les sages ignorants, c’est-à-dire ceux qui connaissent la lettre mais non pas son esprit, ne savent pas comprendre, croire et accepter que Jésus Christ, le Sauveur, est venu, et qu’il vient, plus pour les païens que pour les siens, plus pour les brebis sauvages, blessées, galeuses et sans berger, que pour les quatre-vingt-dix-neuf brebis qui sont déjà à l’abri dans sa bergerie. 

Jésus Christ a été, est et sera, le salut de tous ceux qui savent le chercher ou le désirer. 

Sachez donc aimer, souffrir, agir, sans faire de différence entre ceux qui sont du troupeau et ceux qui n’en sont pas, en pensant que, il y a vingt siècles, le ciel s’est ouvert pour accorder le Sauveur et Maître, non pas à Bethléem, à Nazareth ou à Jérusalem, ni même à la Palestine tout entière ou à l’Israël encore plus vaste puisque disséminé de par le monde, mais pour le donner à tous les hommes

Voici quel doit être l’esprit de préparation à la venue du Christ, suprême amour de Dieu : un esprit d’amour universel qui désire le Royaume de Dieu, la Maison du Père, pour tous les hommes.

[...] Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. »

Le Livre d'Azarias, 8 décembre 1946