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FR-Evangile-Illustre-2016-11-27.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
Veillez pour être prêts (Mt 24, 37-44)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 596.48
Préparation à la Passion

    (...) Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.

       Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme (...)


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Approfondir
S41 2022 10 09
Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (2/3)

Jésus dit :

[...] Votre injuste réprimande monte à mon trône et, si le péché m’offense comme une souillure lancée à ma sublimité, votre reproche immérité et irrespectueux est comme une fumée qui m’importune et qui me force à m’éloigner toujours plus de vous pour la fuir.

Avez-vous prié ? Avez-vous fréquenté les églises ? Avez-vous jeûné ? Avez-vous évité de tuer et de voler ? Et alors ? Qu’avez-vous fait de plus que votre strict devoir ? Et comment l’avez-vous fait ?

Comment avez-vous prié et pourquoi ? Mal, l’âme absente ou l’âme salie par la haine, et presque toujours pour vos intérêts personnels et donc égoïstes. Votre prière était donc dissociée de la charité. Comment voulez-vous avoir pu me l’offrir si vous n’avez pas le calice en or pour l’y mettre et l’élever vers mon trône ?

Avez-vous fréquenté l’église ? Comment et pourquoi ? Par habitude, par hypocrisie, pour les commérages. Que de commérages, même dans le saint temple de votre Dieu, devant moi qui suis anéanti dans le sacrement d’amour pour vous enseigner à quel dévouement vous devez parvenir pour être agréables à l’Eternel et utiles à vos frères et sœurs !

Avez-vous jeûné ? Hélas, vos jeûnes, quand vraiment vous en fai­tes, sont si minces, non pour ce qui est de la quantité, mais de la spi­ritualité ! Vous vous refusez un morceau de pain et puis vous contentez votre gourmandise en vous accordant le superflu. Vos jeûnes sont faits sans volonté d’amour, mais seulement par peur de la punition divine. Mais ne savez-vous pas qu’il vaut mieux se priver d’un mot dur que d’un somptueux repas ?

Avez-vous évité de tuer et de voler ? Oh ! Pas pour moi ! Par peur de vos prisons. Voilà pourquoi. Et cette peur ne vous retient pas toujours. Et puis, croyez-vous qu’il y ait une différence si grande, ô menteurs dans votre esprit, entre celui qui tue une autre âme en l’entraînant au mal ou qui tue une réputation, ou qui vole un poste, une femme à son mari, un mari à sa femme ou un enfant à ses parents, et celui qui donne un coup de couteau ou qui vole un sac à main ? En fait, je vous dis en vérité qu’entre celui qui tue un corps dans un mouvement de colère et celui qui tue une âme ou une réputation par une action lente et préméditée, et qu’entre celui qui vole un sac à main et celui qui vole une personne à sa famille, ceux qui se rendent coupables envers l’esprit sont beaucoup plus coupables que les autres. Et c’est la vérité [...]

Les Cahiers de 1943, 1 octobre