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28 novembre 2022 - Sainte Catherine Labouré
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L'évangile du jour
« Dis seulement une parole... » (Mt 8, 5-11)

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
20 février 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 3 - ch 177.1
2ème année vie publique

       (...) J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions et vous savez les soigner par les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer. Ils ont refusé de venir. Cela me fait beaucoup de peine, parce que c’est un serviteur fidèle.

       – Je viendrai et te le guérirai.

       – Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, une ordure pour vous. Si les médecins juifs craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si, d’ici, tu dis un seul mot, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à de nombreuses autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme on me l’ordonne, et je peux, à mon tour, donner des ordres aux soldats que j’ai sous mes ordres ; et si je dis à l’un : “ Va ”, à l’autre : “ Viens ”, et au serviteur : “ Fais ceci ”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras immédiatement obéi par la maladie et elle s’en ira.

       – La maladie n’est pas un homme…, objecte Jésus.

       – Toi non plus, tu n’es pas un homme, tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir. »

       Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et lui disent :

       « C’est un romain, certes, mais écoute-le, car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que c’est lui qui a fait construire la synagogue et qu’il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne soit pas déçu et fâché, et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine. »

       Jésus, après les avoir tous écoutés, se tourne en souriant vers le centurion :

       « Pars en avant, j’arrive. »

       Mais le centurion répète :

       « Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

       – Qu’il en soit donc ainsi. Va avec foi. En cet instant même, la fièvre le quitte et la vie revient dans ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va. »

       Le centurion salue militairement, s’incline et part (...)


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Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses (3/3)

Jésus dit :

[...] Afin de vous aimer et de vous aider, ô misérables enfants qui vous fai­tes vous-mêmes tout le mal dont vous mourez, je veux que vous vous imposiez un tout autre jeûne, une tout autre prière, une tout autre façon d’agir. Faites jeûner vos sens, ô créatures affamées de toute forme de sensualité ; sachez prier avec vos œuvres davantage qu’avec vos lèvres ; agissez comme je vous ai dit d’agir, moi et personne d’autre, car il n’y a qu’un seul Maître et c’est moi, l’Intelligence, la Justice, la Charité.

Oh ! Comme tout changera alors pour vous ! Vous ne serez plus les bâtards, les étrangers, les rebelles de votre Seigneur, mais vous serez de nouveau mes enfants, vous serez de nouveau ma joie et je serai la vôtre. Comme il vous semblera loin alors le temps où vous erriez comme des brebis égarées que tous les passants frappent, où quiconque pouvait se permettre de rire de vous et de vous critiquer comme de fous qui vivent de l’aumône que leur obtient leur misère dont on se moque.

Revenez à votre Seigneur Dieu. L’heure est pleine. Pleine de toutes les façons. Il y a quatre calices pleins, deux divins et deux infernaux. Dans ces derniers, il y a des massacres pour la terre et la mort pour l’esprit. Dans les calices divins, il y a la Justice dans l’un et la Miséricorde dans l’autre. C’est à vous, qui attirez par vos actions les flots dé­bordants des calices infernaux, de faire en sorte que l’autre calice de punition – la punition divine – ne se vide pas sur vous, mais que descende plutôt sur le monde qui se meurt, sur les humains qui se meurent, sur l’esprit qui se meurt, ma miséricorde. Elle est la Vie, mes chers enfants. Ne tardez plus à attirer ma pitié sur vous.

Venez à votre Sauveur. Vous trouverez dans mon cœur ouvert qui parle d’amour ce que vous avez dilapidé: l’amour. Si vous aimez, vous serez sauvés. Tout est facile pour celui qui aime et tout est pardonné à celui qui aime. Je suis le Christ qui a absous la pécheresse parce qu’elle aima beaucoup. Je suis le même et je ne change pas. Je suis là, penché sur vous, comme un père sur le lit de son enfant malade et un médecin sur un infirme, pour sauver de nouveau, pour vous sauver toujours.

Laissez-vous étreindre par votre Dieu, laissez-vous soigner par votre Médecin, laissez-vous sauver par votre Sauveur. Je ne demande que cela: que vous vous laissiez sauver par moi en venant à moi avec votre âme malade, mais pleine de bonne volonté. Mes mains qui ont guéri les lépreux, avant que le martyre ne les eût faites deux fois sain­tes, outre que par leur nature de mains divines, versent des trous glorieux des paumes l’eau qui purifie et le baume qui rend incorruptible.

Venez à moi. Je vous y exhorte en tant que Maître. Je vous en prie comme quelqu’un qui vous aime, car je vous aime d’un amour si grand que seulement au Ciel pourrez-vous en voir l’immensité sans en rester écrasés.

Et toi, petite fille de mon cœur, va en paix. Puisque tu as su m’aimer jusqu’au bout, je t’ai confié ma Parole si haute qu’aucune autre ne la surpasse. Elle est en toi comme une étoile enfermée dans ton esprit, et elle t’éclaire avec une lumière de paix et de vie.

Reste ce que tu es et sois bienheureuse en moi. Ma paix met son baume sur toutes tes façons différentes de souffrir. Je te bénis et suis Jésus.”

Les Cahiers de 1943, 1 octobre