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FR-Evangile-Illustre-2015-10-27 Logo Évangile
L'évangile du jour
« La graine a poussé, elle est devenue un arbre » (Lc 13, 18-21)

En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 mars 28
Lieu
Magdala
Livre
Tome 3 - ch 184.8
2ème année vie publique

       (…) Ne croyez pas que les œuvres qui permettent d’obtenir le Royaume des Cieux sont bruyantes et tapageuses. Ce sont des actions ordinaires, communes, mais faites dans un but surnaturel d’amour. L’amour, c’est la semence de la plante qui, naissant en vous, s’élève jusqu’au ciel et c’est à son ombre que naissent toutes les autres vertus. Je le comparerai à une minuscule graine de sénevé. Comme elle est petite ! C’est même l’une des plus petites que l’homme sème. Et pourtant, une fois la plante développée, voyez comme elle devient forte, touffue, et combien de fruits elle donne ! Non pas cent pour cent, mais cent pour un. C’est la plus petite, mais la plus active. Et que de profit elle vous donne !

       Il en va de même de l’amour. Si vous enfermez dans votre sein une semence d’amour pour notre Dieu très saint et pour votre prochain, et si vos actions sont inspirées par l’amour, vous ne manquerez à aucun précepte du Décalogue. Vous ne mentirez pas à Dieu par une religion fausse faite de pratiques et non de spiritualité. Vous ne mentirez pas à votre prochain en vous conduisant en enfants ingrats, en époux adultères ou même seulement trop exigeants, en commerçants malhonnêtes, en menteurs dans la vie, en personnes violentes envers qui vous est hostile. Regardez combien d’oiseaux, à cette heure chaude, se réfugient dans les feuillages de ce jardin. D’ici peu, cette plante de sénevé, encore petite maintenant, sera un vrai perchoir. Tous les oiseaux viendront à l’abri et à l’ombre de ces plantes si touffues et si hospitalières. Les petits oiseaux apprendront à voler en sécurité dans ces rameaux qui servent d’échelles pour monter et de filet pour éviter la chute. Il en est ainsi de l’amour, base du Royaume de Dieu.

       Aimez et l’on vous aimera. Aimez et vous serez compatissants. Aimez et vous ne serez pas cruels en exigeant plus qu’il n’est permis de ceux qui vous sont soumis. Amour et sincérité pour obtenir la paix et la gloire des Cieux. Sinon, comme l’a dit Benjamin, tous vos actes accomplis en mentant à l’amour et à la vérité se changeront en paille pour votre lit infernal.

       Je ne vous en dis rien de plus. Je vous dis seulement : gardez présent à l’esprit le grand précepte de l’amour et soyez fidèles à Dieu Vérité et à la vérité en toute parole, acte et sentiment, car la vérité est fille de Dieu. Ce doit être un continuel travail de perfectionnement de votre part, comme la semence qui croît jusqu’à ce qu’elle atteigne sa perfection. Un travail silencieux, humble, patient. Soyez certains que Dieu voit vos combats et vous récompense davantage pour un égoïsme vaincu, pour une vilaine parole que vous retenez, pour une exigence qui ne s’impose pas, que si, armés pour la lutte, vous mettiez à mort l’ennemi. Le Royaume des Cieux, dont vous serez les possesseurs si vous vivez en justes, se construit par les petites réalités quotidiennes. Par la bonté, la modération, la patience, en se contentant de ce que l’on a, par la compassion réciproque, par l’amour, l’amour, l’amour.

       Soyez bons. Vivez en paix les uns avec les autres. Ne murmurez pas. Ne jugez pas. Dieu sera alors avec vous. Je vous donne ma paix comme bénédiction et comme remerciement de la foi que vous avez en moi. (…)


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USM S34 2022 08 25
L’amour spirituel entre parents et enfants (2/2)

[....] [Jésus dit :] 

“Passons maintenant à ton cas particulier.

Sais-tu comment tu dois aimer ta mère pour pouvoir continuer à l’aimer ? D’un amour uniquement spirituel. L’autre... est inutile. Elle ne le voit pas, ne le comprend pas, ne le sent pas. Et elle le piétine, te faisant saigner dans ton humanité. C’est pourquoi je te dis : aime-la seulement spirituellement. Aime donc sa pauvre âme et prodigue-toi pour elle. Je ne t’en dis pas plus, car tu es sa fille et je ne voudrais pas qu’ensemble nous manquions à l’honneur dû à une mère. Je suis Dieu et Juge : je pourrais le faire, mais avec toi, je ne veux pas. Même si un parent agit mal, il faut le respecter car il est ‘parent’.

Aime sa pauvre âme. Elle a un grand besoin de ta charité de fille. Par rapport à la vie éternelle, les pères et mères qui pèchent envers leurs enfants ont besoin de leur aide et de leur pardon pour que leur peine soit allégée.

Réfléchis bien à ce que je te dis sans que j’aie besoin d’ajouter autre chose. Si tu t’arrêtes à la considérer comme femme, tu ne pourras pas l’honorer. J’en conviens. Mais pense que c’est une âme fille de Dieu et très, très, très rudimentaire. Tu dois mettre en œuvre ta charité de fille pour réparer ses déficiences, tu dois l’enrichir pour qu’elle ne se présente pas trop pauvre au Dieu Juge.

Tu as pitié des infirmes et amour pour les petits enfants. Mais y a-t-il enfance spirituelle plus grande que celle de ta mère ? Et y a-t-il infirmité spirituelle plus sévère que celle de ta mère ? Embrasse donc son esprit lourd et obscur et lève-le vers la Lumière.

Difficile amour que l’amour spirituel. Je le sais. Mais c’est un amour de perfection. C’est l’amour que j’ai eu pour tant d’humains pendant que j’étais mortel. Je savais qui me trahirait. Je savais qui me renierait. Je savais qui fuirait à l’heure terrible. Rien ne m’était obscur. Eh bien, j’ai accompli d’incommensurables prodiges d’amour spirituel – car ma chair et mon sang frémissaient de répulsion quand ils sentaient les lâches, les renieurs et surtout le traître tout proches – pour essayer de sauver leur esprit.

J’en ai sauvé beaucoup ainsi. Seuls ceux qui étaient entièrement possédés du démon, je dis bien entièrement, résistèrent au bain purificateur de mon amour spirituel. Les autres, possédés par une seule passion, furent sauvés avant ou après ma mort. Judas, Caïphe, Anne et quelques autres ne le furent pas, puisque les sept princes des démons les tenaient, les enserraient avec sept cordes, et des cohortes de démons étaient en eux à faire le travail qui en fit les joyaux de l’Enfer.

Aime ainsi. Tu accompliras ton devoir et tu seras une véritable disciple à mes yeux. Quant à elle, laisse-moi ma responsabilité de Juge. Va en paix, chère âme, et ne pèche pas.”

Les Cahiers de 1943, 10 juillet